Comment comprendre que l’on puisse, à grand-peine, sortir d’un génocide pour devenir ensuite l’artisan d’un autre génocide d’autant plus extraordinaire que le centre d’extermination devient le sein maternel ?
C’est pourtant le parcours de Simone Veil, ministre de la Santé. Elle déclarait au Times le 3 mars 1975, un mois et demi après l’application de la loi qui porte son nom : « En modifiant la loi, vous pouvez modifier fondamentalement le modèle du comportement humain. Cela me fascine. » N’est-ce pas ici donner à l’avortement le goût du fruit défendu et inviter à la culture de mort ? Celle-ci, initiée en 1967 par la loi sur la contraception, suivie par la loi dépénalisant l’avortement, a été complétée par des lois et décrets de plus en plus extensifs.
Simone Veil est félicitée pour son courage et son humanisme. Elle est considérée comme une grande dame et adulée, couverte d’honneurs et de distinctions : première présidente du Parlement européen en 1979, élue à l’Académie française en 2008, son épée portant un rameau d’olivier, grand-croix de la Légion d’honneur en 2012. Sa gloire accompagne cette folie meurtrière qui ravage la France et bien d’autres pays.
La guerre faite à l’enfant est la pire des guerres, car il est sans défense, si ce n’est par notre conscience, et c’est cette conscience qui doit disparaître. L’entreprise est luciférienne. La culpabilité de Simone Veil est grande, mais bien davantage celle de la franc-maçonnerie dont l’arme est la transgression : l’avortement qui servira de fer de lance aux bouleversements des mœurs. Le but, avoué ou non, est d’arracher à la France son âme chrétienne.
Sont exaltées l’égalité homme-femme et la liberté. C’est oublier la loi naturelle et la loi divine. Pas d’égalité homme-femme sans complémentarité homme-femme. Pas de liberté sans vérité. La vérité vous rendra libre, écrit saint Jean. La liberté absolue est une folie : l’homme se fait dieu contre Dieu qui s’est fait homme. D’un côté liberté absolue et vérité relative, de l’autre vérité absolue et liberté relative.
Dans l’Evangile, il est écrit : aimez vos ennemis. Les aimer, c’est leur dire la vérité et prier pour eux. Nous prions pour Simone Veil.
Dr Xavier Dor
Cet article D’un génocide à l’autre est apparu en premier sur Présent.
Extrait de: Source et auteur
Et vous, qu'en pensez vous ?