Un archevêque italien proche du pape Benoît XVI a affirmé que l’administration Obama aurait pu être complice des « énormes pressions » qui ont conduit l’ancien pape à démissionner en 2013.
« Ce n’est pas un hasard si certains groupes catholiques ont demandé au président Trump d’établir une commission d’enquête pour savoir si l’administration de Barack Obama a exercé des pressions sur Benoît XVI », a déclaré l’archevêque Luigi Negri dans une interview lundi, citant d’autres révélations de Wikileaks concernant les efforts du Parti démocratique pour influencer la direction de l’Église catholique aux États-Unis.
« Tout cela reste enveloppé de mystère pour l’instant », a-t-il dit à l’organe de presse Rimini 2.0, « mais je suis sûr que les responsables seront découverts. »
L’archevêque faisait référence à une lettre écrite par un groupe de catholiques américains au président Trump en janvier dernier réclamant que l’administration mène une enquête sur une éventuelle conspiration Soros-Obama-Clinton qui aurait amené le pape Benoît XVI à la démission.
La lettre précisait que «nous avons des raisons de croire qu’un ‘’changement de régime’’ au Vatican a été conçu par l’administration Obama. »
Environ un an après une conversation par e-mail publiée par Wikileaks, les auteurs soutiennent que « nous constatons que Benoît XVI a abdiqué dans des circonstances très inhabituelles et a été remplacé par un pape dont la mission apparente est de fournir une composante spirituelle à l’ordre du jour idéologique radical de la gauche internationale « .
En octobre dernier avait été révélé que le chef de campagne de Clinton, John Podesta, avait créé de fausses organisations «catholiques» afin d’utiliser les dirigeants de l’Église pour faire avancer un programme libéral au Congrès et promouvoir l’agenda du Parti Démocrate.
Au milieu des centaines de courriels de John Podesta publiés par Wikileaks, l’un contenait un rapport des Catholics in Alliance for the Common Good, une fausse association catholique fondée par Podesta pour provoquer une révolution dans l’Église catholique.
Le directeur exécutif de l’organisation, Christopher J. Hale, y évoquait la «préparation éprouvante pour le groupe du voyage apostolique du pape François aux États-Unis».
En sus des efforts pour infiltrer la hiérarchie de l’Église, la collusion de l’organisation avec l’administration Obama était également évidente dans le rapport de Hale.
« J’ai parlé à la Maison Blanche hier et ils m’ont assuré que le sobriquet des médias ‘God Squad’ à notre égard n’est pas peu de choses, mais au contraire une juste évaluation de la différence substantielle que nous faisons dans le débat public», écrivait-il.
L’Archevêque de Philadelphie, Charles Chaput, a décrit une rencontre avec deux membres de l’autre organisation «catholique» que Podesta revendique avoir fondée – Catholics United. Dans un essai rendu public, l’archevêque dépeint une méthodologie étrangement semblable à celle employée par Catholics in Alliance.
Chaput y explique que les deux hommes étaient «manifestement des laquais de la campagne d’Obama et du Parti démocrate- des créatures d’une machine politique, pas des hommes de l’Église, » qui ont montré de remarquables «talents de servilité partisane».
Dans une déclaration différente, le chef de la Conférence épiscopale américaine, l’archevêque Joseph E. Kurtz, a publié un acte d’accusation contre l’équipe de Clinton, les dénonçant pour s’être ingéré dans l’autonomie de l’Église en vue d’« un gain politique à court terme».
Kurtz a suggéré que la création par Podesta de groupes de pression «catholiques» pour le Parti Démocrate constituait une violation de la liberté religieuse, «l’un des principes fondateurs de notre république», qui garantit le droit des communautés de foi à «préserver l’intégrité de leurs croyances et leur autonomie. »
Dans son interview de lundi, l’archevêque Negri a déclaré avoir rendu visite à Benoît XVI «à plusieurs reprises» depuis sa démission en 2013. Negri, ayant atteint la limite d’âge de 75 ans, a lui-même démissionné le mois dernier en tant qu’archevêque de Ferrare-Comacchio, poste qui lui avait été assigné par Benoît XVI.
L’archevêque Negri n’a pas fait porter toute la responsabilité de la démission de Benoît XVI sur l’administration Obama, mais s’est déclaré «certain que la vérité émergera un jour, révélant de graves responsabilités à l’intérieur et à l’extérieur du Vatican».
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