Au sommaire du journal du 6 mars 2017 : 1) Politique / Fillon : le putsch avorté ; 2) Europe / Un colloque pour désislamiser l’Europe ; 3) Économie / Peugeot Citroën futur numéro 2 européen ? ; 4) Société / France : une natalité toujours plus faible ; 5) Europe / Irlande du Nord : la droite unioniste remporte les législatives ; 6) L’actualité en bref.
2) Europe / Un colloque pour désislamiser l’Europe
Un colloque sur la désislamisation de l’Europe ! Samedi à Béziers dans l’Hérault, le collectif “Saint Michel Archange” a réuni diverses personnalités pour dénoncer la propagation de la Charia en France et plus généralement en Europe.
Que signifie désislamiser l’Europe ? C’est la question que se sont posés les intervenants de la réunion de samedi à Béziers. Ils ont abordé le sujet de manière scientifique, en écartant l’aspect religieux pour se concentrer sur le politique, à savoir : les repas halal, le port du voile ou encore les espaces réservés aux femmes. Alain Wagner, président de l’Union de défense des citoyens et contribuables, a défini le concept de désislamisation :
Face à la complaisance des media à l’égard de l’islam et à la confiscation du débat, le président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou, a fait plusieurs propositions :
De son côté, le maire de Béziers, Robert Ménard, a tenu à rappeler son respect de la religion musulmane tout en s’opposant à sa diffusion dans la société :
En marge du rassemblement, le Parti communiste avait appelé à la mobilisation pour défendre les valeurs dites “républicaines”. A peine 200 personnes ont répondu à l’appel :
Alain Wagner a déjà prévu d’autres événements du même type dans les prochains mois, en France mais aussi dans d’autres pays européens, notamment en Suisse, en Belgique, en Angleterre ou encore en Allemagne. Un laboratoire d’idées sera également chargé de produire de la pensée politique à l’intention des différents partis.
3) Économie / Peugeot Citroën futur numéro 2 européen ?
Dévoilée à la Saint Valentin, le 14 février, l’annonce des discussions entre Opel et PSA Peugeot Citroën se concrétise à peine 3 semaines plus tard par un mariage… En fait de mariage, c’est bien le groupe français PSA qui rachète Opel à l’Américain General Motors pour devenir numéro 2 européen.
Le géant américain General Motors renonce à l’aventure européenne… après près d’un siècle de présence en Europe, soit avec ses propres marques, soit avec des marques européennes qu’il contrôlait, le constructeur mythique de Detroit ne s’est pas fait prier pour vendre l’allemande Opel au Francais PSA… il faut dire qu’Opel perdait de l’argent sans discontinuer depuis 16 ans. Désormais, le groupe PSA, ce ne sera donc plus seulement Peugeot, Citroën et DS, puisque ces modèles de voitures, héritières de la mythique DS de Citroën, forment désormais une entité indépendante de la marque aux chevrons… il faudra dire “Peugeot, Citroën DS, Opel Vauxhall, une marque exclusivement anglaise qui sert à commercialiser des Opel outre manche…
L’ensemble pèse 4,3 millions de voitures et prend la deuxième place en Europe. C’est beaucoup moins que Renault Nissan, qui, après avoir pris le contrôle de MItsubishi récemment, s’approche des 10 Millions de voitures. Mais la différence, de taille, c‘est que Peugeot Citroën DS Opel Vauxhall fabrique l’essentiel de ses voitures en Europe… En ce qui concerne spécifiquement Peugeot Citroën et DS, la moitié des véhicules arborant ces marques sont encore fabriquées en France, quand chez Renault, le chiffre est tombé sous la barre des 25 %. Même chose pour Opel, dont l’essentiel des voitures sont fabriquées en Allemagne, ou la marque est encore très bien implantée et appréciée des allemands. C’est l’autre marque de voiture populaire outre Rhin, à égalité avec Volkswagen.
PSA, qui était au bord du gouffre voici trois ans, sauvé par un apport d’argent frais chinois, est aujourd’hui largement bénéficiaire.. en prenant le contrôle d’Opel, le groupe français peut non seulement revendiquer 17 % de part de marché en Europe, mais il accède également aux technologies de véhicules électriques de la marque allemande.. PSA espère réussir à faire gagner de l’argent à Opel d’ici 3 ans, en 2020…
4) Société / France : une natalité toujours plus faible
Certaines statistiques de l’INSEE sont moins commentées que d’autres… et pourtant, elles sont parfois au moins aussi inquiétantes que la croissance en berne ou le poids de la dette publique. D’après les derniers décomptes, les Français ont de moins en moins d’enfants et cela dure depuis plusieurs années…
1,93 enfant par femme : voilà, selon les derniers calculs réalisés par l’INSEE, où en est la natalité française en 2016… Pour ceux qui se souviennent de leurs cours d’histoire-géographie, le renouvellement d’une population est assuré quand le taux de natalité est de 2,05 enfant par femme, du moins, en Occident, où l’on prend en compte une très faible mortalité infantile.
Avec une moyenne de 1,93 enfant par femme contre 1,96 comptabilisés en 2015, la population française ne se renouvelle plus. Et encore ne s’agit-il là que du taux de natalité calculé sur la seule base statistique autorisée en France, à savoir, les naissances sur le territoire français, que les parents soient, ou non, français eux-mêmes. En Seine Saint Denis par exemple, trois enfants sur quatre naissent d’un ou de deux parents ne possédant pas la nationalité française…
Officieusement, le taux de natalité des Français dits de souche serait depuis très longtemps bien en dessous du seuil de renouvellement de la population. Dans les années 1980 déjà, il était estimé par certains démographes à 1,4 enfant par femme… Pour la petite histoire, sachez qu’en Allemagne, le taux de natalité officiel est de 1,4 enfant par femme car outre Rhin, c’est encore le droit du sang qui prévaut. L’Allemagne a pourtant vu sa population augmenter d’un million en 1 an. Un chiffre qui correspond curieusement à l’arrivée sur son territoire de plus d’un million de migrants… Plus inquiétant encore, en Belgique, le taux de natalité a chuté à une moyenne inférieure à 1,8 et les Blancs ne seront plus majoritaires dans la capitale en 2030 c’est-à-dire dans moins de 13 ans…
5) Europe / Irlande du Nord : la droite unioniste remporte les législatives
Un vote qui ne règle pas la crise ! Les Nord-Irlandais étaient appelés à voter pour renouveler leur assemblée régionale. Les unionistes pro britannique ont remporté cette élection mais leur avance sur le parti nationaliste, Sinn Féin, a fondu comme neige au soleil.
Un gagnant qui n’en est pas réellement un ! Voilà comment pourraient être résumées les élections anticipées qui ont eu lieu le 2 mars dernier en Irlande du Nord. Malgré la victoire du DUP, le Parti Unioniste Démocrate, parti pro britannique, qui a remporté 28 sièges sur 90, le grand gagnant semble bien être le Sinn Féin, parti nationaliste de gauche favorable à une réunification de l’Irlande. En effet, ce dernier a obtenu 27 sièges à l’Assemblée, soit seulement un de moins que le DUP. Le Sinn Fein augmente son score de près de 10 points par rapport à l’élection de mai 2016. En effet, lors du précédent scrutin, le DUP avait remporté 38 sièges soit 10 de plus que le Sinn Féin.
La démission du Vice premier ministre et figure historique du parti nationaliste, Martin Mcguinness, en janvier dernier est à l’origine de cette crise entre les deux partis au pouvoir.
Et pour la première fois, les unionistes n’ont pas la majorité au palais de Stormont. Les 2 partis ont désormais 3 semaines pour former un gouvernement et les discussions s’annoncent particulièrement compliquées au vue des nombreux désaccords politiques et historiques entre le DUP et le Sinn Féin. En effet, les questions de société et surtout le Brexit divisent les deux partis, le Sinn Féin a fait campagne pour le mariage homosexuel et pour le maintien au sein de l’Union européenne alors que les unionistes y étaient opposés. Au terme de ces 3 semaines de négociations, Londres pourrait bien reprendre la main si aucun accord n’est trouvé. La capitale britannique retrouverait un contrôle direct du territoire, une hypothèse probable qui n’enchante aucun des 2 partis. Pour éviter cela, des concessions devront être faites.
6) L’actualité en bref
Erdogan renvoie l’Allemagne à son passé ! Dimanche à Istanbul, le président turc a fustigé la décision de plusieurs villes allemandes ayant annulé des meetings de soutien au référendum d’avril prochain. Le scrutin a pour but de renforcer les pouvoirs de Recep Erdogan. Le chef d’Etat, qui a longtemps soutenu les terroristes de Daesh, a déclaré que ces pratiques n’étaient pas différentes de celles de la période nationale-socialiste ce qui est un non sens historique.
La numéro deux du parti d’Angela Merkel l’a renvoyé dans les cordes, dénonçant la réaction d’un gamin têtu qui n’arrive pas obtenir ce qu’il veut.
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Le mystère d’Orvault probablement résolu ! Placé en garde à vue, le beau-frère du père de famille Pascal Troadec a avoué avoir tué les quatre membres de la famille, pour une sombre histoire d’héritage mal partagé. Son ADN a été retrouvé dans la maison de la famille disparue mais également dans la voiture du fils. Le meurtrier présumé aurait affirmé avoir démembré les corps avant les emmener pour les brûler dans le département du Finistère. Les forces de l’ordre sont actuellement à la recherche d’indices.
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Le rap victime du racisme ! C’est en tout cas les conclusions apportées par le groupe marseillais IAM. Lors d’une interview accordée au média de gauche Huffington Post, les membres du groupe ont expliqué que le rap n’était pas reconnu à sa juste valeur à cause d’un racisme bien ancré dans la culture française.
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Dimanche, 38 000 coureurs se sont élancés sur les routes de Paris pour le semi-marathon de la capitale ! Parmi eux, 3 000 étaient engagés en faveur des chrétiens d’Orient au profit de 3 associations : l’Aide à l’Eglise en Détresse, Malte Liban et SOS Chrétien d’Orient.
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Pari tenu pour les chrétiens d’Orient ! Dimanche quelques 3 000 coureurs ont couru en faveur des Chrétiens d’Orient lors du marathon de Paris. Ces coureurs représentaient près de 8 % des 38 000 inscrits ! Soit la première association représentée bien loin les autres organisations caritatives. C’est donc la deuxième année de suite que les chrétiens d’Orient ont été au centre de l’attention pendant toute la durée de l’évènement sportif.
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L’archevêque syriaque catholique de Bagdad Monseigneur Abba de passage à Paris est venu bénir les coureurs avant que ces derniers s’élancent sur leurs 21,097 km !
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Du côté des professionnels, ce sont les Kényans qui ont remporté la mise avec Morris Gachaga en 1 heure et 38 secondes chez les hommes. Chez les féminines, c’est sa compatriote Ruth Chepngetich qui l’a emporté en 1 heure 8 minutes et 8 secondes ! Antoine, le premier coureur arrivé pour les chrétiens d’Orient à boucler son semi en 1 heure et 18 minutes…
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