Suisse : CHUV Lausanne. Les autres à la place des nôtres : l’exemple des soins médicaux

Cenator : Alors que des Suisses de souche, dont les ancêtres vivaient au pays depuis plus de 700 ans, se voient refuser la prise en charge de certains traitements par leur assurance maladie, les contribuables sont contraints de financer les soins médicaux d’une pléthore d’étrangers vivant en Suisse, même illégalement.

« Les autres à la place des nôtres » est devenu un mot d’ordre, une norme sociale qui s’est imposée peu à peu dans chaque domaine de la vie.

A Lausanne, il existe un service médical pour « Populations vulnérables », qui prend en charge gratuitement, de la tête aux pieds, les requérants déboutés, toutes sortes de clandestins, les tziganes et le tourisme médical… Ces prestations coûtent des millions aux contribuables.

Il faut y ajouter les subsides pour les étrangers qui ne s’assument pas, et ne s’assumeront jamais, et les milliards consacrés à l’aide au développement (pour des pays musulmans en grande majorité).

En Suisse, dans le domaine médical, nous avons encore le salaire très élevé des soignants (médecins et infirmiers compris), les prix abusifs des médicaments, et les primes des assurances maladie.

En plus, Ruth Dreifuss a réussi à inclure dans l’assurance de base les médecines parallèles, comme l’homéopathie, médecines qui n’ont jamais pu prouver une quelconque efficacité, hormis un éventuel effet placebo.

Les personnes assistées bénéficiant des PC n’ont aucun souci à se faire actuellement : elles ne paient ni primes, ni franchises, ni participation aux frais. Comme tout est gratuit, ce groupe de personnes est amené à consommer soins et médicaments sans gêne et sans modération.

A l’inverse, beaucoup de personnes non assistées réfléchissent à vingt fois avant de s’adresser à un médecin, à cause des franchises et des quotes-parts à payer.

 

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Le «tourisme» médical fait son lit au CHUV

Lausanne : Une fillette venue du Pérou est traitée au CHUV pour une leucémie. Ce cas illustre en partie le «tourisme» médical, en augmentation depuis 2014.

En 2015, 252 personnes ne bénéficiant pas d’une assurance LAMal Suisse ont été prises en charge au CHUV.

[…]

7% de Suisses

Au CHUV, «chacun des 252 cas est examiné de manière approfondie, à la fois sur le plan médical, social, éthique et assécurologique, afin de définir la portée des soins et les conditions financières, résume Pierre-François Leyvraz. Les principes institutionnels sont appliqués de manière cohérente et équitable». Les 252 malades ont pratiquement tous été soignés en urgence. Quelque 60% étaient de nationalité extra-européenne, 33% de nationalité européenne, les 7% restants étaient Suisses [ndlr : de souche ?]

Les patients non assurés soignés au CHUV sont en augmentation: 40% de plus en 2015 par rapport à 2014. En 2016, le chiffre est d’environ 320 (les détails ne sont pas encore disponibles). «Les personnes concernées viennent se faire soigner en Suisse en se présentant directement aux urgences, d’autres en provenance d’Etats tiers sont en visite dans leur famille [ndlr: comme dans le cas de la petite Luana], d’autres encore sont des touristes, des voyageurs d’affaires, des personnes en formation», détaille le directeur du CHUV. Parmi les autres cas (liste non exhaustive): des sans-papiers vivant dans le canton, des demandeurs d’asile ou déboutés, des Suisses de l’étranger en visite ou se réinstallant dans le pays.

8,4 millions de francs

Le «tourisme» médical a un coût. «Les 252 cas de 2015 représentent une facture globale de 8,4 millions de francs», précise le professeur. Tout patient sans assurance LAMal, comme les Européens sans assurance valable, doivent s’acquitter des frais. Le CHUV ne dispose pas de ligne budgétaire pour le «tourisme» médical.

En revanche, le Service de santé publique lui alloue 4,2 millions pour la prise en charge en chirurgie pédiatrique d’enfants de pays en voie de développement. Pour autant qu’il soit en lien avec des partenaires reconnus, Terre des hommes notamment. Il en est de même aux Hôpitaux universitaires de Genève, pour les patients traités via Sentinelles.

«Dans les cas traités en urgence [ndlr: les 252 non assurés], les modalités financières sont évoquées après que les soins ont été pratiqués. Pour tous les soins planifiables ou les suites de traitements donnés en urgence, le patient doit effectuer un dépôt au préalable. S’il ne peut pas verser ce dépôt, il sera invité à trouver le traitement dans un hôpital moins cher, dans son pays ou un autre pays», liste le CHUV.

Quelque 20% des 252 cas non assurés, mais domiciliés dans le canton, ont été orientés pendant ou après leur hospitalisation vers une affiliation à la LAMal. Autre exemple, un certain nombre de patients se sont acquittés des frais eux-mêmes, ou via une garantie de leur sécurité sociale. Dans certains autres cas, d’autres cantons ont été sollicités. «Lorsque aucune solution n’a pu être trouvée, c’est le Canton de Vaud ou le CHUV qui paie les frais», conclut Pierre-François Leyvraz. (24 heures)

Source : 24 heures

8 commentaires

  1. Posté par Michel Mottet le

    Une enquête approfondie devrait être faite aux HUG sur le même sujet. Mais elle risque fort d’être longue, encore plus longue que celle de La Pâquerette.

  2. Posté par Jean-Francois Morf le

    L’Etat leur offre l’assurance obligatoire de base, et ensuite l’hôpital de Sion leur offre des transplantations d’organes à 70’000.- Qui est roulé dans la farine? L’assurance de base!
    Qui paye finalement? les autres assurés de longue date, qui voient les réserves fondre et leurs primes augmenter, à cause des envahisseurs mahométans. Et en plus, ils cassent la gueule au médecin mâle s’il regarde une musulmane!

  3. Posté par Claire le

    C’est malheureusement la même chose en France, les hôpitaux sont envahis par des gens manifestement d’origine non-européenne. Le pire c’est qu’on leur accorde la préférence. Un de mes amis, en attente d’une greffe de reins depuis des années, s’est entendu répondre qu’on donnait la priorité aux gens qui proviennent de pays où on ne peut pas les soigner! Donc les autres lui passent devant . Il vient de changer d’hôpital et semble être tombé sur un établissement qui fonctionne enfin « normalement », avec une liste d’attente sans passe-droit.
    D’où proviennent cette haine de soi et cette préférence accordée à l’autre dans la plupart des pays occidentaux? La Suisse n’ayant colonisé ni génocidé personne, c’est encore moins compréhensible qu’en France.
    Un psychiatre pourrait-il répondre à cette question??!

  4. Posté par Daniel le

    Travaillant dans une fiduciaire, vous voyez de ces trucs ahurissants comme ce portugais qui, pour 190 jours d’indemnités (accrochez-vous bien!), touche la somme de 43’000.- en PC soit plus de 80’000.- annuel à glander chez lui. Encore mieux que le loto!

  5. Posté par bigjames le

    Enfumage.
    Y a qu’a voir la « population » dans les salles d’attente de nos hôpitaux.
    J’avais déjà, il y a deux ou trois ans, suite à la visite d’un copain de mon fils hospitalisé à Berne,
    fait par de ma stupéfaction du nombre hallucinant d’enfants « extra-européens » soignés dans cet établissement.

  6. Posté par Bilou le

    Accompagnant régulièrement une amie amputée d’une jambe (il y a 6 mois) dans un cabinet de prothésiste-orthopédiste pour l’adaptation de sa prothèse, j’y croise à chaque fois des clients de couleur parlant dans leur langue… et se déplaçant normalement sur leurs 2 jambes sans problème apparent de claudication ou autre pathologie orthopédique. A CHAQUE FOIS ! Que viennent-ils donc faire là, qui les envoient et pour quel motif… Quoiqu’il en soit, c’est une fois encore aux frais des con-tribuables… C’est clair que d’ici 2030, les primes maladie vont devenir un cauchemar pour chacun, y compris pour ceux qui soutiennent et encouragent ce clientélisme abusif. Pour la petite histoire, cette amie a : 1. déjà recommencé avec courage et volonté à travailler. 2. A dû changer sa voiture à vitesses manuelles pour une automatique, à ses frais exclusivement. Comme la vérité, le profit est ailleurs…

  7. Posté par Bonardo le

    Et oui à nouveau scandaleux ,et on nous annonce des augmentations de primes délirantes ,mais au fond à force de payer pour les autres ,cela ne m`étonne pas du tout ,on traite les Suisses de racistes ,avec un manque d`ouverture ,mais au fond à part payer pour les autres ,on pourrait avoir un peu de respect pour notre pays ,et bien non au contraire on critique ,revendique ,polémique ,bref ral bol de ces étrangers ,si ces personnes ne sont pas contente de pouvoir bénéficier la plupart du temps gratuitement de tout ,rien ne les retient ici ,le mieux c`est de dégager avant que certains Suisses pète un plomb.

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