La dictature islamo-fasciste d’Erdogan

Michel Garroté
Politologue, blogueur

Turquie-Erdogan-2

   
Michel Garroté - Erdogan représente une véritable menace pour le monde, notamment l'Europe et le Moyen Orient. De l'Asie mineure à l'Asie centrale en passant par l'Europe, le Proche et le Moyen Orient, le fou d'Ankara rêve d'expansion. Calife mégalomane, Erdogan-le-sanguinaire ment comme il respire lorsqu'il s'adresse à l'Occident. Mais au plan interne, il ne cesse de révéler ses véritables projets impérialistes.
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A ce propos, Ursula Gauthier, sur "temps réel", écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Machine répressive devenue folle", "fuite en avant irrationnelle"… Les observateurs peinent à qualifier la spirale punitive dans laquelle la Turquie s’enfonce inexorablement depuis le coup d’Etat manqué du 15 juillet. Limogeages et arrestations affectent des cercles de plus en plus larges de la population, bien au-delà des milieux accusés d’avoir fomenté le putsch.
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En trois mois, 150.000 fonctionnaires marqués de l’étiquette infamante de "sympathisants des putschistes" ont été démis. Résultat : un million de personnes sont privées de moyens de subsistance, pendant que des pans entiers de l’administration et de l’éducation souffrent de désorganisation. Les arrestations sont si nombreuses – plus de 33.000 – que les détenus de droit commun ont été élargis pour faire place à l’afflux des prisonniers politiques. Derrière les murs des prisons, torture et mauvais traitements, qui avaient reculé ces dernières années, reviennent en force.
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La dangereuse dérive autoritariste du président Erdogan vient d’enregistrer une brusque accélération. Huit journalistes du célèbre quotidien de gauche Cumhuriyet ont été arrêtés la semaine dernière, suivis par les maires de la plus grande ville kurde, Diyarbakir, et par sept députés dont les deux coprésidents du Parti démocratique des peuples (HDP, pro-kurde), une formation qui compte 59 sièges au Parlement. Le point commun entre tous ces "suspects" : leur soutien de la cause kurde, désormais assimilé à un pur et simple "soutien au terrorisme".
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Au lendemain du coup d’Etat manqué, la répression s’était concentrée sur la fameuse "cinquième colonne des gulénistes" accusés d’avoir noyauté l’armée. Ces partisans de Fethullah Gülen, le mystérieux imam qui fut l’allié d’Erdogan pendant dix ans jusqu’à leur brouille en 2013, continuent de faire l’objet de purges et d’expropriations de grande ampleur.
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Le politologue Bayram Balci voit dans cet acharnement "la hantise de l’échec égyptien". L’AKP, le parti islamo-conservateur d’Erdogan, avait en effet poussé les Frères musulmans égyptiens à se présenter aux élections après le printemps arabe et s’était réjoui de l’accession de Mohamed Morsi au pouvoir. Le coup d’Etat militaire de 2013 qui a entraîné la chute de Morsi suivi de sa condamnation à mort a été vécu comme un traumatisme. "Pour Erdogan, son sort est lié à celui de Morsi. Il est persuadé que s’il faiblit, il subira le même destin."
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Mais pourquoi s’en prendre aux élus kurdes qui n’ont aucun lien avec les gulénistes en encore moins avec l’armée ? Erdogan a pourtant été le premier dirigeant à lancer des pourparlers de paix avec le PKK kurde en 2012. Le cessez-le-feu avait duré trois ans. Et puis en 2015, rupture du dialogue, offensive militaire écrasante contre les Kurdes, retour des attentats.
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Une catastrophe pour la Turquie – mais pas pour Erdogan. Il suffit de voir le score remporté par l’AKP aux élections législatives avant et après la reprise du conflit kurde. Juin 2015, l’AKP subit un revers alors que le parti pro-kurde HDP, à peine créé, remporte 13% des voix. Erdogan perd la majorité absolue au Parlement et doit partager le pouvoir. Il décide alors d’appeler de nouvelles élections et entre-temps, il annule le dialogue avec le PKK. Calcul payant : aux élections de novembre 2015, il rafle des voix à l’extrême droite et regagne la majorité absolue.
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"Il est clair qu’Erdogan a choisi d’aggraver les conflits dans le but d’avoir  les coudées franches pour éliminer toute opposition", note Ahmet Insel, journaliste à Cumhuriyet et à son tour soupçonné de "connivence" avec le terrorisme.
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Le politologue Hamit Bozarslan parle lui d’un "bateau ivre" : "Erdogan a fait alliance avec l’extrême droite nationaliste et la frange ultra-islamiste. Il veut rétablir la peine de mort, intervenir en Syrie, en Irak. Tension avec l’Europe, les Etats-Unis, ses voisins… C’est une fuite vers l’abîme dont on ne voit pas comment il peut sortir." Comment surtout la Turquie peut sortir, conclut Ursula Gauthier, sur "temps réel" (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Introduction, adaptation et mise en page de Michel Garroté
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http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20161107.OBS0847/turquie-la-verite-sur-la-dictature-fascisante-d-erdogan.html
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Un commentaire

  1. Posté par maury le

    Des légions de l’enfer sont dans nos murs
    Par François Celier

    Au cours de mon cheminement spirituel – 46 ans de ministère de Pasteur-évangéliste, il m’arriva parfois de « voir » en esprit des choses qui s’accomplirent par la suite.
    De retour d’un voyage en pays lointain, sans connections internet, ni médias dés-informateurs durant 15 jours, j’eus un songe le 22 octobre dernier, concernant la situation qui prévalait en France, rappelant les atrocités de toutes guerres.
    Des paroles de la bible, telles celles de Joseph en Genèse 37-5, de Job 33-15; de Daniel 1-17 m’incitèrent à en témoigner. (1)
    Comme beaucoup de ceux qui l’ont vécue, je vais évoquer avec le regard de l’enfant que j’étais ce que signifia la réalité de la guerre telle que je la subi, 4 années durant, ainsi que son après-guerre… jusqu’en 1950. Qu’elle soit mondiale, révolutionnaire, civile, ethnique, insurrectionnelle, toutes montrent les mêmes atrocités dont est capable et coupable la barbarie humaine. Cependant, il y en a une qui s’en distingue par sa dimension métaphysique. Je la nommerai la « mère » des guerres de religions.
    Trans-historique, elle se déroule à toutes les époques, sous le regard de l’Eternel, pour ceux qui d’une manière ou d’une autre, croient en lui.
    L’origine du songe qui saisit mon esprit venant des images de ma propre traversée de la soit-disante « Der des der ». Dès ma prime enfance, de 39 à 45 où, harcelés par la faim et la peur, ma mère (réfugiée d’Espagne) et moi, fuyions incessamment de villages et hameaux bombardés, de routes encombrées de réfugiés diarrhéiques et hébétés, dans lesquelles il m’arriva d’enjamber des cadavres abandonnés; d’observer un corbeau picorant deux globes oculaires, d’un autre un crâne éclaté, dans des relents de chair brûlée, de voir le corps d’une femme aux entrailles écrasées et son foetus dévoré par un chien famélique; d’entendre un blessé gémissant dans lequel je perçu l’appel « maman, maman »… Nous nous cachions parfois dans des bois, en compagnie de résistants, eux-mêmes traqués par les boches, leurs chiens et un indict collabo français. Aussi, ma première comptine d’enfance fut le chant des partisans qu’ils fredonnaient pour se donner du courage.
    Durant ce songe du 22 octobre 2016, je pris conscience à quel point la barbaresque mahométane déversait des fleuves de sang sur la route de l’humanité. Je compris combien toutes les guerres, notamment celle de la cruauté nazi qui était inscrite dans une diabolique alliance avec la postérité d’Ismaël, fils d’Abraham, guerrier et revanchard. En effet, pour quelle autre raison A. Hitler s’acoquina-t-il avec le sinistre Mufti Amin Al-Husseini et ses légions d’arabes nazifiés qui jouèrent un rôle d’experts en cruautés barbaresques dans la Shoah (2), si ce n’était pour appliquer sa haine mystique envers la postérité de Jacob-Israël ?
    Peu après-guerre, un leader de l’Islam tel que Hassan Al-Banna, fondait l’organisation des Frères musulmans, ce qui généra la matrice de l’islamisme radical à laquelle s’affilièrent l’OLP, le Hamas palestinien et indirectement, la nébuleuse Al-Qaida, Daesch et autres fléaux mahométans, pour conquérir le monde des mécréants « incivilisés » à l’aide de leur manuel de guerre coranique.
    En mai 1959, je fus mobilisé 28 mois au 66ème RIMA pour faire une guerre aberrante en Algérie, de laquelle je fus libéré le 26 novembre 1962. Là encore, je pus réaliser les horreurs d’une autre guerre et constater la violence irrationnelle des fellaghas que nous combattions. Certains de mes compagnons d’armes en perdirent plus ou moins la raison, où se tirèrent une balle dans le genoux pour se faire rapatrier en métropole. Ma seule échappatoire entre deux OP, fut celle de me réfugier dans des livres philosophiques ou poétiques. De là me viendra l’amour des mots, puis mon métier d’écrivain. A 33 ans, ma conversion à la foi en Jésus-le-juif, puis mon amour pour Jérusalem m’engagèrent à porter des paroles d’espoir à travers le monde.
    Aussi, dirais-je à mes compatriotes français, qu’entrer en guerre civile active, telle qu’elle se présentait dans mon songe pour 2017-2018, c’est de s’attendre à des rivières de sang, de larmes et de dévouement extrême. Mais ce sera le prix à payer pour sauver notre liberté de conscience, notre honneur et l’avenir de nos enfants.
    Combien sont nos adversaires ? Comment sont-ils militairement structurés ?
    De nos jours, par pusillanimité et total désarroi, le gouvernement français nous ment et nous trompe (les précédents agissaient de même) : les arabo-musulmans ne sont pas 5 millions en France mais entre 15 et 20 millions », selon Azouz Begag, Chercheur au CNRS, Université Paris IV. Personnellement, je pencherai sur près de 15 millions, autrement dit, un cota de rapport de force suffisant pour entrer en guerre.
    Beaucoup d’entre-eux, aguerris dans les Printemps arabes, l’Irak, la Syrie, la Libye, Daech, sont détenteurs d’armes de guerre cachées. Le problème de notre résistance patriotique sont les armes dont nous avons besoin (et non de seuls fusils de chasse).
    La France qui fut jadis un des leaders de l’Europe des 28 est en pleine déconfiture : Politique piteuse ou collaboratrice, Armée neutralisée, Police et Gendarmerie (qui se ressaisissent depuis peu), confusion des grands corps de l’Etat, Education nationale déstructurée favorisant l’islamisation, Médias serviles et complices de collaboration, Hôpitaux apeurés, magistrature de l’injustice et RG plus moins infiltrés.
    Ce qui ne fut qu’une hypothèse de ”guerre civile ethnique” devient réalité.
    En France et, par contagion, en Europe, notamment au Royaume–Uni, en Belgique, en Allemagne, Italie… sont des nations dépassées, déliquescentes. Affronter l’islam envahisseur, certes, mais serait-t-il trop tard ? Les autorités musulmanes radicales ayant déjà, tests après tests, mesurées la réactivité molle et confuse des falots mécréants que nous sommes pour elles, ont élaborées une stratégie de tension progressive devant déboucher en 2017-2018 en guerre civile ethnique.
    D’autant que la partition du territoire français serait déjà prévue avec des zones islamiques soumises à la Charia (3)
    Je crois que cette guerre civile est imminente. A moins d’être insensé, il faut s’y préparer. La connaissance et l’espoir demeurent dans la parole de Dieu, car elle nous averti encore et encore : « Approchez, nations, pour entendre ! Peuples, soyez attentifs ! Que la terre écoute, elle et ce qui la remplit : la colère de l’Eternel va fondre sur toutes les nations… » Esaïe 34.
    Autrement dit, la troisième guerre mondiale s’ordonnance…
    Il est encore temps de plaider avec l’Éternel, par la prière des Justes.
    François CELIER
    Pasteur iconoclaste

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