UDC. Stopper la croissance excessive de l’ Etat : Conf. de presse 1.11.2016

Conférence de presseUDC Suisse, le 1er novembre 2016
 

 

 

Conférence de presse de l'UDC Suisse au sujet du nouveau document de fond sur la politique financière avec conseiller national Thomas Aeschi,  conseillère nationale Magdalena Martullo, conseiller national Albert Rösti, président du parti, conseiller national Franz Grüter et conseiller national Jean-Pierre Grin.

 

Stopper la croissance excessive de l' Etat

 

L'UDC a tenu conférence de presse aujourd'hui pour présenter sa vision de la situation actuelle des finances fédérales. Elle a aussi proposé une série de mesures afin de stopper l'expansion démesurée de l'Etat. Ces principes d'une politique financière à long terme défendue par l'UDC sont résumés dans un nouveau document stratégique du parti. Dans une économie nationale saine, l'économie doit croître et non pas l'Etat. Voilà la seule manière de sauvegarder durablement les emplois et la prospérité. Or, la croissance de l'Etat a largement dépassé celle de l'économie durant les années écoulées. L'UDC exige donc depuis des années un réexamen sévère des tâches de la Confédération et, comme conséquence, une planification de l'abandon de certaines tâches afin de réduire l'administration fédérale et de diminuer les dépenses de l'Etat ou, du moins, d'en atténuer la croissance. Face à des déficits pronostiqués de 1,4 à 2 milliards de francs par an dès 2018, ces exigences doivent enfin être suivies d'actes.Il ne faut se laisser leurrer par la situation actuelle des finances fédérales et notamment par le budget 2016. Le dépassement probable des recettes budgétisées de plus que 2 milliards de francs est uniquement la conséquence du niveau actuel des taux d'intérêt. Les entreprises paient leurs impôts longtemps à l'avance pour échapper aux intérêts négatifs, voire pour toucher des intérêts. Le budget 2017 prévoit un déficit de 619 millions de francs. Mais au lieu de réagir face à cette annonce de chiffres rouges, comme ce serait logique, par une réduction des charges et une utilisation économe de l'argent des contribuables, la Confédération augmente une fois de plus ses dépenses de 2,7% pour les porter à 69 milliards de francs. L'administration, le Conseil fédéral et le Parlement mènent une politique financière insouciante et multiplient les nouvelles lois. L'UDC est aujourd'hui le seul parti politique à se soucier de l'équilibre budgétaire. Rien d'étonnant dans ces conditions à ce que les découverts financiers atteignent 1,4 à 2 milliards de francs dès 2018. Face à ces perspectives qui menacent même pour la première fois depuis 10 ans la réduction de la dette fédérale, il serait grand temps de prendre des mesures d'économie et de planifier l'abandon de tâches, comme l'UDC le réclame depuis des années.Apporter enfin des corrections aux dépenses
Des corrections immédiates s'imposent dans le domaine de l'asile où les dépenses augmenteront de 850 millions de francs l'an prochain. Pour financer ces charges, le Conseil fédéral tente d'éluder le frein à l'endettement en comptabilisant 400 millions de francs au titre des "charges extraordinaires". L'UDC exige en outre que l'aide au développement soit ramenée de 11,1 à 9,5 milliards de francs dans la prochaine enveloppe budgétaire (2021-2024) destinée à ce secteur. Des économies s'imposent aussi dans l'administration fédérale qui peut être massivement réduite après avoir connu une expansion excessive (+27% en 9 ans). A ce niveau également des prestations peuvent être supprimées sans perte.

Réduire les impôts et redevances
C'est notamment au zèle régulateur du centre-gauche politique que nous devons la progression constante du fardeau fiscal qui dure depuis des années pour atteindre aujourd'hui un niveau tel que les Suissesses et les Suisses travaillent la moitié de l'année juste pour alimenter l'Etat. Mais ce n'est pas tout: un nombre croissant d'obligations et d'interdictions restreignent notre liberté individuelle et génèrent une avalanche de lois et d'interventions de l'Etat. Pour libérer l'économie et les citoyens de ce carcan que leur impose l’Etat, l'UDC se battra en faveur d'un élagage systématique de la jungle règlementaire.

Exigences de l'UDC

  1. Le Conseil fédéral doit immédiatement mettre en œuvre un réexamen des tâches suivi d'une planification de l'abandon de certaines tâches.
  2. L'Etat ne doit pas dépenser plus d'argent qu'il en encaisse. Les hausses d'impôts seront systématiquement combattues.
  3. Un budget fédéral 2017 sans déficit.
  4. La quote-part fiscale de la Suisse (y compris tous les impôts et toutes les redevances) doit être ramenée en dessous de 30% (= niveau de 1990).
  5. L'abandon de projets inutiles, qui provoquent principalement de la bureaucratie et des coûts, et la suspension de certains objets superflus en cours d'examen (LSFin/LEFin, vignette électronique, loi fédérale sur l'accueil extrafamilial des enfants etc.).
  6. Une réduction des dépenses en priorité dans les domaines qui ont connu la plus forte croissance durant les années écoulées.
  7. Des mesures d'économie au niveau du personnel fédéral, à commencer par la tête hydrocéphale que constitue l'administration centrale, et non pas dans les services de terrain et au détriment de la sécurité. Par conséquent, la stabilisation de l'effectif du personnel fédéral, l'abaissement des charges de personnel à 4,4 milliards de francs, la réduction des prestations de conseillers externes au niveau de 2009 au maximum (= 470 millions de francs) et l'adaptation du droit du personnel fédéral au Code des obligations.
  8. Une plus grande marge de manœuvre financière pour le Parlement, donc la réduction des dépenses liées à moins de 50% des dépenses fédérales.
  9. Aucune extension des prestations des assurances sociales aussi longtemps que les problèmes structurels de celles-ci ne sont pas réglés.
  10. Un frein à l'endettement efficace dont l'effet disciplinant n'est ni affaibli, ni éludé par des astuces comptables.
  11. L'utilisation des excédents structurels à des fins de réduction de la dette publique.
  12. La création d'alliances avec le PDC et le PLR afin d'imposer une politique financière de droite.

 

 

Exposés:

>> Nouveau document de fond sur la politique financière de l' UDC Suisse

 

5 commentaires

  1. Posté par conrad.hausmann le

    Donner aux gens un salaire élevé, des congés, des vacances,la sécurité de l’emploi etc.etc. cela va « donner » ce que l’on nomme des fonctionnaires. Puis ils demanderont de ne jamais toucher aux acquis ! Et pour protéger tous leurs avantages ils iront voter socialiste !!!!

  2. Posté par aldo le

    La réduction des dépenses passe par une observation. Les villages pratiquent une auto-surveillance dans de nombreux domaines, sauf s’ils sont pilotés par un dictateur local qui se sert de son élection pour fournir des travaux à son entreprise familiale… Alors que les injonctions et le juges européens deviennent une tentative de normalisation de style bolchévique de notre pays, on pourrait avancer en direction d’une centralisation douce, déjà en respectant les hiérarchies entre Confédération, Cantons et Communes. Tout ce qui touche à l’international devrait être du ressort exclusif de la Confédération. Finies les pétroleuses locales qui puisent dans les caisses pour payer des avocats pour les Roms, racheter des immeubles pour y loger des pseudos associations culturelles qui viennent en fait directement de France comme la Salerno avec l’alibis Reliure, ou des associations de toute nature, soutenues par des puissance étrangères porteuses de propagandes islamiques. Pas un centime ne doit subventionner des activités outre frontière sous quelque prétexte que ce soit. Idem pour favoriser l’immigration, ce qui revient au même. Faites le compte, les économies sont potentiellement gigantesques en évitant ces bidouillages ethno-électoralistes à la sauce Obama-Clinton mais dont élus multinationaux sont fort friands. Pensons à l’exemple français de Kofi « Miammiam » qui se délectait de fonds publics bretons pour soutenir son élection dans son Afrique natale. http://www.breizh-info.com/2013/12/13/4979/kofi-yamgnane-du-togo-la-bretagne-et-retour.

  3. Posté par aldo le

    Avec la mondialisation, le libre échange aujourd’hui c’est la dilution des responsabilités par la disparition des frontières douanières tout en protégeant les canailles par le maintien des frontières juridiques. Avec à la clé l’ignorance du nombre des victimes et des primes d’assurances maladie croissantes. On connaissait les scandales des morts avec la margarine venue de Hollande dans les années 50, les morts des huiles frelatées d’Espagne des années 80, et bien d’autres soigneusement effacées des mémoires. Et voilà que ça continue: https://www.aldi-suisse.ch/fr/informations-et-service/rappel-de-produit/ …contaminations avec de l’éthylène glycol, c’est tout simplement l’utilisation d’antigel pour faire monter le taux d’alcool ou fournir de l’alcool dans un vin fait sans raisins avec du sang de boeuf. En 1985 il y avait déjà le vin autrichien qui baignait dans l’antigel. http://www.cooperation.ch/Les+tresors+_de+l_Autriche Aujourd’hui c’est la mafia des Pouilles qui nous gratifie de cette spécialité. S’agit-il de la mafia Salerno, qui serait en contact avec Trump selon les accusations des Clinton ?. La croissance de l’Etat c’est aussi à cause de la croissance parallèle de l’Etat mafieux, celui qui laisse tout faire avec le concours des partis mafieux arrosés par les lobbys même ceux du crime organisé.

  4. Posté par Maurice le

    Fleeps a parfaitement raison. La dictature du libre-échangisme a fait, depuis le XIXe siècle où il est né, des dégâts considérables. La libre-circulation des marchandises et des personnes engendre des nuisances monstrueuses de toutes sortes : délocalisations entraînant la ruine des entreprises et de leur savoir-faire, et migrations de toutes sortes avec surpopulation dans certains pays comme la Suisse ; par exemple, Genève est devenue une ville interlope mondialisée et tiers-mondisée.

  5. Posté par Fleeps le

    Stopper la croissance excessive de l’état…….oui d’accord mais par quoi? Par une économie plus performante qui demandera encore plus de rentabilité et de production….pour des entreprises qui engagent le plus apte au détriment de l’autochtone, on s’en fou de stopper quoi que ce soit, ce que demande les gens…. les suisses de bases, c’est ne plus voir 300 milles frontaliers bosser en Suisse, marre de bétonner la Suisse pour donner du boulot à la terre entière…..marre de cette vision archaïque de « l’emploi d’abord »…..notre vie n’est pas faite que de travail, le confort d’une vie n’est pas que le salaire, marre de tout sacrifier…..j’espère de grand changement a l’avenir, et un immense coup de frein aux échanges commerciaux.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.