Plutôt que de disserter savamment et doctement sur l’islamisme et ses conséquences, de l’évoquer sur le ton de la conversation mondaine, feutrée et policée, j’ai eu envie d’en parler de manière plus directe en faisant la chronique du pays réel en 2016. Dans un train de banlieue de Paris-Montparnasse à Versailles-Chantiers....
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Voici un extrait de l’article:
“Elles [deux musulmanes hystériques couvertes de la tête au pied, donc en habit de guerre] me voient lire le journal dans lequel je me suis abstrait depuis le début du voyage pour les décourager de me provoquer. Bien sûr, il parle de la tuerie de Nice. Elles lancent prenant à témoin le reste du wagon dont un « lascar » avachi sur un strapontin qui s’en fout comme l’an 40 et les regarde avec un mépris appuyé : « De toute façon, c’est la faute des juifs les attentats, ils les organisent pour que les gens ils soient racistes contre les musulmans parce que ce sont les juifs qui dirigent la France… »”
Voyez l’explication qu’elles fournissent des attentats islamiques (je dis bien ‘islamiques’): ce sont des juifs qui manipulent de pauvres musulmans à faire des attentats. On se demande si elles ont appris cela d’Alain Soral, car c’est exactement la thèse qu’il défend depuis des années, avec naturellement tout un vocabulaire, des phrases qui n’en finissent pas et mille références et détours savants. Mais la déclaration de ces âmes belliqueuses (il faut lire l’article en entier pour voir le degré de méchanceté de ces êtres) résume la thèse soralienne on ne peut plus succinctement.
Intéressant de voir comment le discours de Soral qui se veut réconciliateur finit par s’inverser en son contraire (d’une positivité voulue, il se retourne en pure négativité): il nourrit la haine et le ressentiments islamiques tout en lui procurant une justification.
Dans une interview toute fraîche de Soral sur la boucherie de Nice, il remet cela en affirmant tout simplement que le tueur n’était qu’un voyou, un désaxé qui n’avait rien de musulman, mais qu’en revanche Nice est une zone sioniste (!), comme l’était d’ailleurs le Bataclan.
J’en ai marre de ces Belphégor d’opérette. Qu’elles se taillent de Suisse, loin, très loin, sans possibilité de retour.
@Vautrin
Malheureusement, personne n’ose répondre, car ça part vite en toupille et, les “frères et sœurs” étant devenus nombreux ou majoritaires, notamment dans les transports publics, c’est vite la confrontation cultu(r)elle, l’émeute … ce qu’ils recherchent avant tout !
Dernièrement, j’ai répondu à une “chance” qui bavait sur les Suisses en hurlant dans le bus. Son regard croisant le mien, j’en ai profité pour lui dire “Vous tombez mal, je ne suis pas le genre à demander pardon d’être né en Suisse!”. Elle n’a certainement rien compris. mais elle a diminué les décibels.
Le pire, c’est le regard désapprobateur des autres voyageurs à mon égard. C’était moi … L’Agresseur!
Imaginez la scène inverse dans un train au Maroc!
Si tu croises le regard halluciné de l’ennemi, ne baisse pas les yeux. Réponds à ses insultes par les insultes, aux coups par des coups. Du courage, que diable !