Un revenu de base universel et sans conditions : ne laissons pas passer cette sérieuse opportunité.

Dominique Baettig
Dominique Baettig
Médecin, Ancien Conseiller national

 

Le peuple suisse se prononcera en juin sur un projet qui représente un véritable changement en profondeur des mentalités concernant la rémunération de l’emploi et du travail. Le revenu de base inconditionnel irrite autant la droite économique, qui le voit comme un assistanat généralisé plafonnage du salaire, que la gauche des valeurs qui craint de perdre sa clientèle électorale captive avec un nouveau mode de redistribution équitable et non bureaucratique.

Avec le développement des technologies numériques et de la robotique, de nombreux emplois sont et seront supprimés dans un tout proche avenir. Le gain énorme de productivité obtenu par les nouvelles technologies devrait bénéficier encore plus à la population. Dans la réalité de la vie de tous les jours, il n’y aurait plus que 40 % de la population qui touche une rémunération de son travail. 30 % bénéficie d’un revenu de leur famille (enfants, étudiants, mères et pères au foyer), 20 % reçoit une rente (retraités, paiements directs des agriculteurs, rentiers propriétaires et boursiers) et 10 % bénéficie du chômage ou de l’aide sociale. La quatrième révolution industrielle va encore réduire sensiblement le nombre d’emplois « rentables » et augmenter le nombre de chômeurs de longue durée, de recours à l’aide sociale et de rentiers AI pour causes psychiques. Cette révolution ne marquera pas la fin du travail utile, qui donne sens à la vie et identité, crée du lien social  permettant indépendance et autonomie. Ceux qui  veulent vous faire croire que nous entrons dans une société du temps libre et des loisirs où robots, mécanisation, nouvelles technologies informatiques et migrants travailleront pour eux se trompent lourdement. Le danger est énorme de se faire priver de son autonomie et de sa capacité de travail. Le revenu de base inconditionnel, contrairement à la propagande de ses adversaires, ne signifie pas revenu plafonné ou minimal avec une démotivation à exercer une activité. Il sera garanti à tous ( pas besoin de le justifier ou de le mériter !), comme socle d’existence de base, en différenciant enfants et adultes, résidents citoyens ou non. Seul le minimum décent contre la précarité sera couvert, ce qui laisse toute motivation à travailler pour gagner mieux sa vie. L’idée que toutes les prestations d’assistance comme l’aide sociale, les allocations familiales, les rentes AI pour causes psychosociales, deviendraient caduques mérite d’être évaluée  et calculée sérieusement. Il y aura une grande simplification des prestations sociales et la disparition des mesures contre-productives de contrôle et d’incitation à prendre n’importe quel travail libérerait beaucoup d’énergie constructive.

La question du financement    ( 25 milliards estime le Conseil Fédéral), complexe, systémique, est bien sûr ouverte : transfert des coûts des assurances et prestations sociales, allocations, subventions, ainsi que le financement des entreprises qui n’auront plus à verser au travailleur une part de salaire correspondant au RBI ( revenu de base inconditionnel). Mais aussi création monétaire, distribution d’une part des bénéfices de la Banque Nationale directement aux citoyens, création d’un fonds souverain, relance de la création d’entreprises grâce à la fonction type micro crédit du revenu de base, taxe sur les transactions électroniques  ou les transactions financières. Le plus difficile ne sera pas le financement mais le changement des mentalités. Il faut rappeler  qu’une telle transformation  (un  remaniement en fait) sera  surtout bénéfique à la classe moyenne, et que son initiant, Daniel Häni, est un entrepreneur et non un assisté ou un parasite financier. Le plus difficile sera la gestion de la nouvelle liberté, conséquence d’une nouvelle indépendance financière, certes relative. Libérées des contraintes à court terme de la survie, on  peut très bien imaginer que des tâches considérées aujourd’hui comme non rentables, dévolues au bénévolat, aux migrants ou à la grande machine occupationnelle sociale soient réinvesties : agriculture manuelle biologique, aide aux proches, possibilité de travail à temps partiel, père au foyer, possibilité de faire des études avec un revenu minimal, création de micro-entreprises innovantes. Le fait que ce revenu soit universel, c’est-à-dire attribué à tous va augmenter la cohésion sociale et éviter les revendications et turbulences liées à l’imposition de limites définissant qui y a droit ou pas. Le changement de paradigme sera que demain, on aura un revenu pour mieux travailler. Les sondages sont clairs, un revenu de base ne dissuadera pas l’immense majorité de travailler par plaisir, par intérêt, par morale. La croissance n’est plus infinie : il faut considérer un nouveau rapport au travail, qui ne sera plus seulement un emploi rémunéré. Entre les deux anciens modèles, la fourmi industrieuse et laborieuse et la cigale dépensière et insouciante, il y aura dorénavant place à l’abeille qui collabore au bien commun de la ruche.

Dominique Baettig, 10 avril 2016,  Ancien Conseiller national, militant souverainiste, membre de la plateforme modernocratie

 

28 commentaires

  1. Posté par Olivier-Pierre le

    Du boulot, d’abord !

  2. Posté par alticor le

    Ça ressemble fort a une tentative désespérée du capital en crise qui c’est rendu compte que droguer les marchés pour qu’ils jouent au casino ne fonctionne plus,ils préfèrent jeter quelques miettes au moutons afin qu’ils consomment,voila une idée qu’elle est bonne ! Comme ça le troupeau sera définitivement soumis au « princes » de ce monde…..

  3. Posté par Jeferson le

    Bonjour,
    Un minimum de bon sens suffit à comprendre que l’adoption d’un tel RBI en Suisse est au mieux de nature à mettre le pays à genou, au pire un véritable suicide économique.
    Et pourtant je voterai oui.
    Mes raisons sont simples : après 5 années de galères juridico-médicales, d’erreurs de diagnostic en péripéties administratives kafkaïennes, je me retrouve sur la touche.
    L’AI me renvoie au chômage, mes seules perspectives sont de rédiger 10 offres d’emploi « alibi » par mois pendant une année et demi avant de me retrouver au social.
    A plus de 50 ans, avec un trou de 6 ans dans mon CV, sans diplôme, j’ai beau avoir travaillé pendant 25 ans à la satisfaction de mes précédents employeurs, c’est fini. Professionnellement je n’ai aucune chance. Mon petit talent d’écriture ne me sert à rien non plus, la Suisse n’a que faire de ses enfants lorsque les circonstances ou la malchance les ont poussés en dehors du chemin.
    Je n’ai pas demandé à tomber malade. Je ne suis responsable en rien des errements des médecins. Pourtant j’assume seul toutes les conséquences des erreurs des autres. Et ne serait-ce que financièrement, elles se font douloureusement sentir !
    Donc oui. Egoïstement, sans me soucier des risques pour l’économie, les salariés ou le patronat, parce qu’il en va de ma survie et que je n’ai plus le choix, je voterai oui.
    A mon niveau, c’est de la légitime défense. Tant pis.

    Jeferson, avril 2016

  4. Posté par Dominique Marie le

    Prendre dans la poche de Jacques pour donner à Paul ?
    Du socialo-facho haut de gamme !

    Pendant ce temps, on ne crée aucune richesse, aucune croissance.

    —————————————————————————————–

    A nous, CHF 2’500 ne suffiraient bien sûr pas,

    MDR tu fais quoi avec CHF 2’500 en Suisse ???
    🙁

    donc on irait de toute façon bosser,
    donc on se ferait encore plus allumer par les impôts
    pour financer les sauterelles qui se la couleraient douce à rien foutre et à se reproduire à la vitesse grand V pendant qu’on trime jusqu’à bientôt 70 ans.

    Aux transplantés, c’est clair que CHF 2’500 suffiraient largement,

    vu qu’ils auront déjà tout payé :

    – apparts subventionnés,
    – caisses-maladie et frais de santé pris en charge,
    – dentiste à gogo,
    – assurance-invalidité no problem,
    – avocats mis à disposition,
    – cours de langues, permis de conduire, formations en veux-tu en voilà,
    – crêches et garderies sponsorisées,
    etc., etc., etc.,

    Ces CHF 2’500.-, ils les utiliseront pour :

    traîner tous les jours dans les commerces à consommer tous azimuts,
    acheter des bagnoles et se la jouer bling bling,
    faire toujours plus de gosses qu’on devra financer, un vrai cercle vicieux,
    et peut-être même se faire des « vacances au pays » (pays dangereux paraît-il).

    Et quelles super perspectives pour la jeunesse, je te dis pas !
    – Tu veux faire quoi plus tard ?
    – Tirer mon fric peinard….

    Quel programme !

    Quels p… de traîtres on a aux commandes !

  5. Posté par Christian le

    Le revenu de base inconditionnel légalise de facto le vol : il confère un droit de vivre sur le dos d’autrui, en contradiction avec la morale la plus élémen- taire. En mettant en avant les besoins matériels de chacun, plutôt que la création de richesse à travers l’échange, il aboutit à la paupérisation de la société. Mais il crée avant cela l’illusion que l’être humain peut vivre aux dépens des efforts des autres. L’économiste Frédéric Bastiat avait déjà mis en avant cette dichotomie irréconci- liable : « L’homme ne peut vivre et jouir que par une assimilation, une appropriation perpétuelle, c’est-à-dire par une perpétuelle application de ses facultés sur les choses, ou par le travail. De là la propriété. Mais, en fait, il peut vivre et jouir en s’assimilant, en s’appropriant le produit des facultés de son semblable. De là la spoliation. »2
    Extrait d’un dossier de Pierre Bessard dont je recommande la lecture. Il est paru dans « Institut libéral « 

  6. Posté par Dominique Marie le

    @ Duval C. :
    sans précédent… et sans appel

  7. Posté par Théodore J Berseth le

    Du rêve à…. l’arnaque fiscale et la colonisation accélérée !
    Si votre revenu déterminant votre taux d’imposition est entre 37’242 Frs et 41’498 Frs vous payez 2’715,55 Frs d’impôts. Avec le RBI vous payerez 7’482,55 Frs *http://ge.ch/impots/system/files/documents/PP/2015 baremes_icc_2015.pdf
    D’autre part un tel revenu déclenchera une vague migratoire telle que l’Allemagne connaît actuellement !
    En outre, elle risque d’augmenter le travail au noir et développer l’économie dite « grise »….
    Votez NON le 5 juin

  8. Posté par Tommy le

    A Nicolas@
    Dominique est le titre d’une chanson de Sœur Sourire, nonne défroquée , qui s’était lancée dans la chanson dans les années 60 . Elle s’est donné la mort quelques années plus tard.

    Et nous, en Europe, on sourit, on baisse son froc et on se suicide peu à peu.

  9. Posté par Cenator le

    C’est de la folie ! Qui voudra encore travailler, si on peut gagner 2500 francs par mois et par personne sans rien faire ? En plus, 2300 euros, en France, c’est un bon salaire. Tous les Français, les Espagnols et j’en passe vont vouloir venir en Suisse profiter du RBI ! Si le million de migrants de 2015 voulaient se rendre en Allemagne et en Angleterre, les x millions de migrants de 2016 et suivantes vont vouloir venir en Suisse !

  10. Posté par Peyhem Veys le

    M. Baettig, je ne suis pas contre ce système, qui fera profiter ceux qui bossent comme les glandeurs et autres parasites des assurances sociales en tous genres. Le seul souci, et pas des moindres, c’est qu’ainsi l’Etat se trouvera en position de juge et partie et pourra éventuellement faire fermer le bec à tout opposant, moyennant une fumeuse loi d’application. De cette manière, les glands et les fumistes cesseront de faire le siège des services sociaux et ceux qui désirent travailler encore auront plus de disponible. A moins, encore, que les multinationales n’en profitent pour réduire d’autant les salaires. Ce qui risque bien d’arriver. Et encore de surveiller de manière, pour une fois, correcte, les arrivants et les migrants indésirables. Je me réjouis du débat et des arguments…

  11. Posté par Gerry le

    Bravo pour votre courage Monsieur Baettig. Vos articles sont toujours remarquables. Je partage votre point de vue qui va au-delà de la caricature simpliste et qui permet de véritables pistes de réflexion dans une société qui inéluctablement est en train de changer de paradigme. Même si cette vision reste largement utopiste. « Cela fait 2’000 ans qu’on trime » doit-on penser. Peut-on changer cela ou doit-on rester bec et ongle attachés à cet horizon de pensée limité, cette forme d’asservissement consenti et ce conditionnement collectif?
    Les créatifs pourraient enfin s’épanouir sans devoir louer leur temps pour in fine entretenir des parasites qui eux s’en abstiennent.
    « Nos jeunes gens ne travailleront jamais. Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des rêves. »
    Smohalla, chef indien Sokulls.

  12. Posté par Wallace le

    Pascal écrit : « En tout cas, une chose est sûre, si ce RBI passe, j’arrête de financer les études de mes enfants et leur explique qu’il vaut mieux qu’ils se trouvent une compagne à qui ils feront un gosse par année durant les 20 prochaines. Aucun problème de financement pour eux. Pour l’Etat par contre »…

    Excellente idée… peut-être que les blancs feront un peu plus d’enfants comme ça.

  13. Posté par lucie le

    les politiques NE SAVENT PAS que dans peu d’années 20% d’humains suffiront à faire tourner la machine de la productivité pour le social dans son ensemble et que selon les prévisions 80 % de la population seront devenus « inutiles »
    quand cela rentera dans leur champ de vision comme un fait du réel alors peut-être que nous pourrons enfin nous responsabiliser face à cette problématique….

  14. Posté par Duval C. le

    Et ces branquignols de socialauds-communistes, comment pensent-ils financer cette prestation. Déjà que le système social suisse va bientôt s’écrouler à cause des coûts liés à l’invasion mahométane voulue par nos élites mondialistes corrompues. Les caisses de pensions ne peuvent fonctionner sans des recapitalisations massives. L’AVS était en déficit l’année dernière. Les emprunts obligataires ne rapportent plus rien, voire des rendements négatifs. La bourse des actions est sujette à des mini-crash tous les 4-6 mois. L’économie mondiale est à l’arrêt. La plupart des pays occidentaux sont surendettés (USA, Japon, France, etc.). L’indice Baltic Dry est au plus bas depuis 5 ans. Nous nous dirigeons vers un écroulement financier et économique planétaire sans précédent.

  15. Posté par Pierre H. le

    @ Dumesnir Henri @ Pierre H.
    C’est déjà le cas. Les envahisseurs touches les diverses aides sociales et même si le peuple suisse dit stop à l’immigration de masse, nos élites s’en foutent complètement et continuent à exécuter leur politique mondialiste.

    Oui, mais pour le moment, c’est flou. On ne sait pas exactement combien ils touchent, quelles sont les prestations, etc. C’est tabou. On a l’impression que c’est un peu « secret ». Pas qu’ils touchent, mais les montants qu’ils touchent. On ne nous a évidemment rien demandé.

  16. Posté par Dufour R. le

    @ Dumesnir Henri
    Entièrement d’accord. Que l’on s’occupe des agriculteurs et des travailleurs de métiers utiles, et que l’on foute à la porte tous les parasites intérieurs et extérieurs.
    @ Pierre H.
    C’est déjà le cas. Les envahisseurs touches les diverses aides sociales et même si le peuple suisse dit stop à l’immigration de masse, nos élites s’en foutent complètement et continuent à exécuter leur politique mondialiste.
    A moyen terme, qui va payer les prestations sociales ? Le système est déjà à l’agonie. La plupart des caisse de pensions suisses sont en faillite. Celles du secteur étatique ont dû être renflouée à coups de milliards.

  17. Posté par Dominique Marie le

    Ah la super idée, merde, quand même, pourquoi on n’y avait jamais pensé ??? !!!

    Ca fait 2000 ans qu’on trime au ras de la gueule comme des zouaves, et là, pouf, y’a un petit génie dans son bureau qui a trouvé THE solution ???

    Et sûrement « humanitaire », en plus !

    ———————————————————-

    D’accord avec vous, Pierre H., ça pue le « sans Vaseline » à dix bornes.

    C’est la dernière fourberie FM pour financer les sauterelles à

    RIEN FAIRE MAIS SURTOUT SURTOUT CONSOMMER

    pendant que ceux qui bossent jusqu’à 67 ans (NOUS) se feront allumer encore plus pour financer l’entubade :

    – plus de consommateurs pour enrichir davantage les Zultra riches de la planète, et

    – plus de contribuables bossant jusqu’à pas d’âge pour subventionner à gogo tous les futurs clients du Traité Transatlantique.

    On se fout vraiment de notre gueule !

  18. Posté par Nicolas le

    Dominique…nique…nique… pour les cheveux longs c’est mort, mais où sont la guitare et la chemise à fleurs?

  19. Posté par Dumesnir Henri le

    Lorsque des gouvernements ne respectent même plus les agriculteurs qui doivent trouver d’autres activités pour survivre, alors que sans eux nous ne pourrions nous nourrir correctement, ce RBI me semble à des années-lumières des problématiques de répartition des tâches indispensables au bon fonctionnement d’une nation. Les agriculteurs méritent d’être soutenu par des subventions leur permettant de vivre dignement. En outre, qui va continuer à exercer des métiers pénibles comme ceux de la construction ! Les personnes qui travaillent dans ce secteur devraient bénéficier de prestations qui tiennent compte de la pénibilité de ces métiers et de leur utilité. Toutes professions parasites qui ne servent pas à la collectivité devraient être réduites voire supprimées. Nous finançons via les impôts une armée de professeurs, d’assistants sociaux, d’experts en tous genres, de juristes, de fonctionnaires gravitant autour de prestations sociales diverses et variées qui coûtent un max en frais d’administration. Il serait utile de simplifier le système d’aides sociales et ainsi nous pourrions diminuer les charges salariales de tous ces fonctionnaires inutiles, qui pour la grande majorité sont membres des partis de gauche. Pour eux, leur salaire s’apparente déjà à un RBI de luxe ! Je pourrai ajouter également toutes les associations subventionnées qui travaillent dans le business du social, et qui pour la grande majorité ne servent pas les personnes en difficultés. Nous retrouvons dans ce milieux bon nombre de para-fonctionnaires socialistes qui profitent de la misère des autres !

  20. Posté par Pierre H. le

    Voilà un astucieux moyen d’avoir une excuse pour rémunérer des étrangers sur le sol suisse. Eux toucheront mais nous aussi, et donc nous ne pourrons rien dire et leur plan de remplacement ne fera que s’accélérer. Il est évident qu’ils font ça uniquement dans le but de pouvoir payer nos remplaçants sans qu’on puisse dire qu’eux sont payés sans rien foutre et nous on doit travailler. Si il n’y avait que de bons vieux Suisses en Suisse sans les étrangers, jamais ils ne feraient ça. Aussi, ils ne vous donneront rien si vous êtes un Suisse à l’étranger. C’est logique puisque le but est de pouvoir payer l’étranger qui s’établit en Suisse, donc aucun intérêt à vous payer si vous vivez ailleurs.

    Ensuite, la question cruciale ! D’où vient l’argent ? Prenons un extrême. Plus personne en Suisse ne travaille, donc plus personne ne produit ni de biens ni de services. Bon, déjà ça. Où s’approvisionne-t-on en biens et en services, et d’autre part, l’objet de ma question, d’où viendra l’argent !

  21. Posté par FrançoisB le

    C’est génial ! Dommage que je n’ai plus 20 ans… On se met en ménage avec 3 ou 4 potes et copines, donc rentrée mensuelle de 10’000 Frs, 2’000 balles pour le loyer, 2’000 balles pour les assurances maladie, reste 6’000 Frs par mois pour vivre à 4 personnes, sans rien branler, un petit kéké par-ci par-là, la grasse matinée tous les jours, plein de temps libre pour aller manifester, palabrer, refaire le monde et faire chier ceux qui bosseront encore (ouais, quoi, ce con de boulanger il faudra quand même qu’il se lève de bonne heure si on veut avoir nos croissants bien frais chaque matin…).
    Avant d’introduire cette idiotie, il faudra aussi lui faire le plus de pub possible à travers la planète, qu’on ne soit pas tout seuls à en profiter….

  22. Posté par Pascal le

    @ wallace : 52 semaines de congé payé par année, c’est effectivement une très bonne idée. Enfin, façon de parler.
    Pour le reste, je vous laisse réfléchir 5 minutes à la manière de limiter l’appel d’air et si cette manière trouvera le consentement de l’UE (déjà là, je sens poindre la légère contrariété – pour rester poli – de l’UE qui ne veut, déjà aujourd’hui, pas entendre parler de restriction de la liberté de mouvement intra – et même extra – européenne).
    De plus, quel beau projet de vie pour les jeunes. En tout cas, une chose est sûre, si ce RBI passe, j’arrête de financer les études de mes enfants et leur explique qu’il vaut mieux qu’ils se trouvent une compagne à qui ils feront un gosse par année durant les 20 prochaines. Aucun problème de financement pour eux. Pour l’Etat par contre ………..

  23. Posté par Wallace le

    Moi je trouve que c’est une bonne idée. Pour autant que ça ne fasse pas appel d’air (en cas de oui, tous les étrangers voudront venir en Suisse) et pour autant que les prix n’augmentent pas. Sinon ça ne sert à rien.

  24. Posté par Bilou le

    Ainsi donc, les agriculteurs sont classés dans la catégorie des rentiers ! Les gens bien informés savent que les paiements directs leur ont été imposés par notre système fédéral, pour compenser entre autre, les baisses de prix des récoltes. Aujourd’hui, nombreux sont les agriculteurs (et épouses) contraints de trouver un job complémentaire afin de pouvoir joindre les 2 bouts, tant leur travail céréalier et laitier est dévalorisé ! Alors, Sieur Baettig, garder vos singeries écrites pour vous ou venez donc faire un stage par chez nous pour constater que les rentiers font des journées de boulot de 12 heures 6 jours par semaine !

  25. Posté par Wozignoj Gienia le

    Si j’ai bien compris, n’importe quel glandouilleur touchera cette allocation?

  26. Posté par Tommy le

    Allez placarder ce projet dans les pays musulmans! Avec leurs trois femmes et douze gamins, faites le calcul!

  27. Posté par Pascal le

    Sur le cul ! Je n’imaginais pas que M. Baettig ait pu se faire avoir par les communistes.

    Cette théorie de revenu inconditionnel existe depuis très longtemps. Et si elle n’a jamais été prise au sérieux, c’est qu’elle est totalement utopiste et infinançable. Il y a tellement d’arguments contre ce RBI qu’il me faudrait la journée pour les énumérer.

    Vous voulez financer ça en taxant les transactions financières ? Bye bye la place financière suisse. Londres vous remercie d’avance.

    Applicable à tout le monde sans exception ? Attendez simplement le jour où les CN et CE s’écharperont sur les exceptions (la gauche voudra qu’on la limite à ceux qui ne gagnent pas plus que xx CHF, les associations d’handicapés voudront qu’on fasse des exceptions pour certains handicaps, …). Quid des migrants ? Recevront-ils également ce RBI ? Après combien de temps d’installation en Suisse pourront-ils le toucher ? Comment survivront-ils durant ce temps.

    bref, je vais m’arrêter là et je dis vivement le 5 juin que ce projet soit renvoyé dans les cerveaux brumeux d’où il n’aurait jamais du sortir.

    Tiens, ça me fait penser que ceux qui ont lancé l’idée feraient mieux de péter un bon coup, car c’est en se retenant de péter que naissent les idées de merde.

  28. Posté par coocool le

    On est plus le 1er avril ! C’est un troll de gauche ou quoi ?

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