Notre époque nous présente souvent le Moyen Âge comme une période terrible pour la gente féminine. Les femmes auraient été soumises à leur mari, écartées de la sphère publique et économique, et on raconte même qu’on y considérait qu’elles n’avaient pas d’âme. Comme toujours à propos de cette période historique, les contre-vérités sont légions. Dans ce nouvel épisode de La Petit Histoire, Christopher Lannes s’intéresse à cette légende noire totalement injustifiée.Voir aussi
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Les gens travaillaient-ils tout le temps au Moyen Âge ?
Extrait de: Source et auteur
C’est surtout au 19° siècle que la femme a vu sa situation sociale se dégrader, avec Napoléon, de culture méditerranéenne.
Ah ah ah ! Merci à Derek Doppler pour sa froide – et tellement juste – analyse de notre civilisation tellement avancée ! Merci aussi à Vautrin pour la sienne, plus encyclopédique mais qui résume assez bien ce qu’on nous fait gober à longueur d’années scolaires. Il y a une série là-dessus qui éclaire (ô miracle) très bien cette période, du moins en France, c’est “Les Rois de France”, de Charlemagne aux derniers Valois. Pas tous très éclairés et courageux mais dans leur grande majorité, soucieux et aimants envers leurs sujets. Un régal…
QUI donc a parlé de “moyen-âge” et d’asservissement des femmes en cette période ? La révolution française et ses épigones admiratifs, qui croyaient que tout commençait avec eux ! Les prétendues “Lumières” ont été en fait une période fort sombre, avec le baquet de Mesmer et les Convulsionnaires, et j’en passe. Sans parler d’idées échevelées bientôt tournées en idéologie -même si le sanguinaire Robespierre haïssait les Encyclopédistes et préférait le paranoïaque Rousseau. Ensuite, cette idéologie portée par la franc-maçonnerie et les mâcheurs de nuages a donné ce que nous connaissons : les anti-“valeurs” de la république.
Le vérité, nous la connaissions depuis longtemps, notamment ceux qui ont étudié avec Le Goff la “Civilisation de l’Occident Médiéval”, lu les romans courtois et le “Le Roman de la Rose”. Nous savions que la Femme, par l’héritage de la vieille tradition celtique, avait autant d’importance que l’homme. Nous eûmes des héroïnes et des régentes de France. Ce n’est qu’au XVIe, siècle “humaniste”, que paradoxalement les femmes furent reléguées au second rang et qu’un d’Aubigné évoquait contre Catherine de Médicis la vieille loi salique… jamais vraiment appliquée ! (Que l’on se souvienne de Mahaut d’Artois, pairesse de France !). Alors que l’on cesse de nous bassiner avec les couinements des féministes, qui ne savent rien de l’Histoire. Juste un rappel : les “républiques” et les “empires” n’ont pas donné le droit de vote aux femmes, droit qui ne leur a été accordé qu’en 1945.
Conséquence : la “parité” ne résout rien, dans le gouvernement sage seule la compétence compte indépendamment du sexe. Preuve : l’incapacité imbécile de la clique chabada de Hollande.
Bref (je me suis un peu égaré) : le Moyen-Age ne fut pas un âge moyen, et la femme du manant ne vivait pas de pire façon que son manant d’époux, ni la Dame que son noble époux.
Ah ben faudrait surtout pas que les gueux globalisée et autres manants corporate ne comprennent qu’en fait il n’y a jamais eu autant d’esclaves, d’asservis, de serfs et de valets qu’aujourd’hui. De toute façon ils s’en foutent, y a le nouvel écran plat incurvé qui vient d’arriver et ce week-end il iront zieuter leur prochaine Audi en leasing au Salon de l’Auto.