Après le chômage, la délinquance et la démographie, voici les mauvais chiffres de l’immigration

post_thumb_default

 

Pascal Célérier, professeur de lettres classiques qui estime que, sans le latin et le grec, on ne peut comprendre ni nos langues ni nos cultures, nationale et européenne. ♦ A la surprise de tous les observateurs, la France expulse de moins en moins de clandestins ! Janvier est le mois des bilans de l’année écoulée et, après les mauvais chiffres ...

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

2 commentaires

  1. Posté par Varenga le

    Comprends pas, d’après nos dirigeants politiques du moment il n’y a pas le moindre problème d’immigration en France ni le moindre problème d’intégration, je vais finir par croire qu’ils nous roulent dans la farine, sans doute pour que nous restions visibles et blancs parmi la nuée d’envahisseurs colorés

  2. Posté par Vautrin le

    Heu… Que viennent faire le latin et le grec dans cette affaire ? L’article cité ne parle que des envahisseurs. Que l’auteur estime par ailleurs qu’ “on ne peut comprendre ni nos langues ni nos cultures, nationales et européennes”, c’est un autre registre. Sur la question des chiffres de l’invasion (certainement volontairement sous-estimés), je ne discuterai pas : j’acquiesce.
    Maintenant, sur l’autre question non abordée, le petit enfant qui apprend la langue comprend très bien ce qu’on lui dit; et nous, les grands, ne faisons tout de même pas systématiquement d’analyse philologique pour parler ! Qu’une langue dérive d’une autre, certes, mais il ne reste pas moins vrai qu’elle est autonome. Le français n’est PAS le latin, et tous les philologues se sont rendu compte qu’à un moment de l’Histoire les gens ne parlaient plus latin, mais une autre langue. Ce n’est pas l’étymologie, mais l’usage, qui détermine une langue.
    Non que l’étymologie ne puisse quelquefois aider à distinguer. Je n’en veux pour exemple que la confusion qui s’établit trop souvent chez nos échotiers illettrés entre “circonlocution” et “circonvolution”. Il y a tout de même une belle différence entre “parler autour”, en tournant autour du pot avec une périphrase pour éviter de prononcer le mot qui fâche, et “roulé autour” comme la topographie cérébrale. Il n’en est pas moins vrai que la confusion peut parfaitement passer dans l’usage, et que dans dix ans on risque de voir disparaître “circonlocution” au profit de “circonvolution”, comme “civique” tend à disparaître au profit ce l’imbécillité “citoyenne”, comme “communication” a fini par ne plus désigner la convergence des rôles dans l’accomplissement d’un service pour n’être plus qu’une propagande vectorisée, ou encore comme “formidable” a perdu son caractère menaçant pour n’être plus que contentement admiratif.
    Je recours souvent à l’étymologie, par exemple dans la rédaction d’un article d’anthropologie clinique, mais je me rends compte que le recours abusif au procédé expose le propos à ne pas être compris du lecteur qui, lui, se réfère à l’usage. Qu’on le regrette ou non, l’usage est tout-puissant, même s’il nous déplaît, car il n’est rien d’autre qu’une convention implicite sur les mots de la langue.
    De plus, si effectivement nous avons hérité de la culture gréco-latine, il faut tout de même admettre qu’un héritage ne se transmet pas “ne varietur” : l’héritier le transforme en se l’appropriant. Nous ne vivons pas dans l’Athènes de Périclès ni dans la Rome de Cicéron même si nous nous en sommes approprié l’héritage. Il est bon de reconnaître sa lignée (par exemple : nous n’héritons pas de l’arabo-musulmanité), mais il faut aussi savoir reconnaître ce qui caractérise sa génération. De ce point de vue, la connaissance de l’Antiquité gréco-latine n’est pas inutile, ne serait-ce que pour connaître les contrastes et les constantes qui nous unissent à elle et nous en séparent également.

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.