Le défaitisme occidental est la vraie menace
Par Ivan Rioufol le 13 janvier 2016
Le défaitisme officiel est un mal plus dangereux que l’islamisme minoritaire. Ce dernier ne devrait pas être une menace sérieuse pour des démocraties décidées à faire respecter leurs valeurs. Or ce totalitarisme conquérant prend d’autant plus d’envergure, en Europe, qu’il ne rencontre aucun obstacle sérieux. Ce mercredi, réagissant à l’attentat islamiste d’Istamboul qui a tué neuf touristes allemands, le pape François a invité les croyants à prier Dieu "le Miséricordieux", en reprenant le premier nom que lui donne l’islam. Après l’agression à la machette, lundi à Marseille, d’un enseignant juif par un jeune lycéen turc fanatique de l’Etat islamique, le président du consistoire israélite de la ville, Zvi Ammar, a "incité" ses coreligionnaires à "enlever la kippa dans cette période trouble, jusqu’à des jours meilleurs". Une même attitude de soumission a été encouragée par la maire de Cologne, Henriette Reker : elle a conseillé aux femmes de changer leurs comportements, suite à la vague d’agressions sexuelles commises en Allemagne, dans la nuit du 31 décembre, par des groupes de "réfugiés" marocains et algériens. En l’occurrence, l’élue a invité les Allemandes à maintenir les hommes à plus d’un bras de distance. On cherchera en vain les indignations féministes devant ce déchaînement sexiste. La militante d’Osez le féminisme, Caroline de Hass, a tweeté, le 7 janvier : "Ceux qui me disent que les agressions sexuelles en Allgme (Allemagne) sont dues à l’arrivée des migrants : allez déverser votre merde raciste ailleurs". Dans l’Occident culpabilisé, le statut d’intouchables dont bénéficient les minorités, singulièrement musulmanes, les dispense de s’adapter à ceux qui les accueillent.
Cette aberration est le socle de la bien-pensance dominante, que s’amuse à décortiquer Francine Girond dans son "Petit lexique" (1). A propos de l’Identité, elle écrit : "Légitime quand il s’agit d’une affirmation des peuples des anciennes et diverses colonies. Scandaleux si elle est revendiquée par le Français". C’est ainsi que les crèches et les fêtes de Noël ou de Pâques disparaissent des espaces publics, tandis que les mosquées-cathédrales fleurissent. L’inclusion, qui dispense le nouveau venu de s’intégrer, est semblablement privilégiée par le discours progressiste, toujours fasciné par la table rase. Mais le revers de cette lâche mansuétude expose un visage de plus en plus hideux : l’antisémitisme, la francophobie, le machisme, l’intolérance sont les premières marches qui mènent à la nouvelle idéologie salafiste, scandaleusement protégée par une flopée d’idiots utiles sachant manier le déni des faits, le relativisme et la culture de l‘excuse. Ce sont eux qui sont les vrais dangers pour les démocraties ouvertes qu’ils ont su contaminer par leurs fadaises. Faut-il rappeler que ce n’est pas la Nation ni la République qui doivent se plier à l’islam, mais évidemment l’inverse? La force du droit et de la loi sert à cela, dans un Etat normalement constitué. En tout cas, il est urgent que les juifs gardent leur kippa et les chrétiens leurs crèches, que les européennes préservent et revendiquent leur liberté, que les touristes persistent à voyager, que les parisiens "terrassent" les tueurs. Il est urgent que les démocraties affaiblies apprennent à se défendre.
par Yvan Rioufol,blog, Le Fiagaro, 13 janvier 2016
(1) Petit lexique de la bien-pensance (Les Editions de Passy)
Le défaitisme officiel est effectivement un virus dangereux et sournois. Raison de plus de soutenir et encourager activement les hommes et les femmes politiques et dans les médias qui restent intègres et ne plient pas l’échine. – Eh oui, comme je l’écris bientôt une fois par semaine sur ce site : on peut leur écrire. Ceux-ci, on les remercie de leur précieux travail; les autres, on proteste, on pose des questions dérangeantes, on leur soumet des documents…
J’adhère à la conviction de Philippe de Villiers, exprimée dans son livre “Le moment est venu de dire ce que j’ai vu” : « Le Mur de Berlin s’est écroulé. Nous verrons bientôt tomber le Mur de Maastricht. Le mur du mensonge. » (p. 342). A la dernière page (344), il dit que le temps de la résistance française est revenu, non sans rappeler que le mot « France » se retrouve aussi dans « souffrance »…
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mais oui, mais moi j’écris ça depuis belle lurette… aussi comme réponse aux commentaires des articles du genre “on est foutus, ils ont gagné” Mais pas du tout! c’est comme ces histoires d’école primaire du gosse larmoyant “il m’a frappé”… qu’est ce qu’on répond dans ces cas? “eh bien la prochaine fois tache que ce soit toi qui frappe d’abord”
Il n’a a pas de doute, cette idéologie suicidaire, la fausse philanthropie dirait Bastiat, a rencontré l’égoïsme inintelligent des dirigeants des grands monopoles, ceux-ci croyant trouver dans les hordes invasives une main-d’œuvre à bon marché afin d’opérer un « dumping » sur les salaires. Probablement s’y rajoute-t-il l’idéologie du métissage de Coudenhove-Kalergi, c’est-à-dire l’idéologie du grand remplacement des populations autochtones de l’Europe. Dans ce contexte, l’ouverture violente des portes de l’Europe consécutive à la décision démentielle de Merkel a considérablement accéléré le mal. Le résultat est désormais vécu par les populations autochtones : insécurité, harcèlement sexuel, djihadisme, spoliation fiscale accrue au bénéfice de l’envahisseur.
Un organisme envahi par des agents pathogènes réagit en sécrétant des anticorps. Une société envahie réagit très normalement par l’anallactique, qui consiste à demander à l’étranger de s’assimiler à elle, donc adopter ses mœurs et ses lois. Or ce n’est pas du goût des dirigeants européens, qui répondent par une politique synallactique, en essayant de trouver des « compromis raisonnables », admettant le communautarisme puisqu’il n’est pas question de renier sa culture. Autrement dit : on ne demande pas à l’envahisseur de s’adapter à la société forcée de l’accueillir, bien au contraire on demande aux citoyens autochtones de s’adapter à lui. Voilà un fonctionnement réellement sociopathe. Naturellement, malgré le viol des consciences obstinément répété depuis des décennies, cela ne fonctionne pas comme l’espèrent les dirigeants coupables. Une partie croissante du peuple réagit, même si ce n’est pas encore à la mesure de l’agression subie. Les dirigeants corrompus n’entendent pas faire un mea-culpa, ils veulent poursuivre leur entreprise. Mais ils craignent la guerre civile. Leur tactique est donc d’une part de taire les agressions dont se rendent coupables les envahisseurs, et d’autre part de réduire au silence tous ceux qui osent dénoncer l’insécurité et la violation du contrat social. Voilà qui explique à la fois le silence imposé à la police et aux médias et la répression qui s’abat sur les patriotes. Cela se passe semblablement à un sida : les virus sont injectés au corps, mais le système immunitaire est inhibé, les anticorps qu’il produit sont détruits.
Telle est notamment la signification des projets proprement naziformes du gouvernement Allemand, mais, n’en doutons pas, du gouvernement Français également. Non seulement, de plus, manie-t-on l’éteignoir pour cacher la réalité, mais encore mobilise-t-on les imbéciles idéologiques -les « idiots utiles » chers à Lénine- pour trouver des excuses à l’envahisseur agressif. À ces cervelles de colibris, opposons ce bel aphorisme d’Oskar Freysinger : « Introduire une meute de renards dans le poulailler et croire qu’ils vont faire causette avec les poules procède d’une naïveté coupable ».
Cette situation n’est plus tenable, la violence faite aux peuples d’Europe doit cesser, l’envahisseur doit partir. Un « printemps démocratique européen » est hautement désirable. Il ne viendra pas tout seul. Il faut rassembler, et pour rassembler, expliquer et mobiliser. Expliquer : que chaque citoyen conscient combatte le silence, les mensonges, les manipulations des médias et des gouvernements, en faisant toucher du doigt aux gens indécis et peu concernés les dangereuses conséquences de la politique des dirigeants. C’est-à-dire lancer le débat civique partout : dans la famille, dans le voisinage, à l’atelier, au bureau, dans la rue même. C’est le premier moyen de faire croître la dissidence jusqu’à ce qu’elle devienne une force de changement irrésistible.
En même temps, il faut dénoncer. Puisque l’on cache systématiquement les faits, c’est à nous, citoyens, de les débusquer et de les révéler. Toute déprédation, toute agression, perpétrée par l’envahisseur doit être portée par tous les moyens disponibles à la connaissance du public. Nombre de citoyens possèdent des moyens d’enregistrement audiovisuels : téléphones avec fonction vidéo, iPod… Il existe également, vendues à bas prix, des caméras miniatures camouflées en objets usuels. On peut donc produire des documents utilisables par la justice (mais de ce côté-là, il ne faut se faire aucune illusion) mais surtout diffusables sur l’internet, et en cas de blocage de celui-ci, utilisables dans des séances privées de réinformation. Bien sûr, il faut pouvoir également porter assistance aux victimes : le mieux est de se déplacer en groupe, avec un preneur d’images et un groupe d’intervention capable d’évaluer les risques et de prévenir la police.
L’application systématique de cette stratégie sera évidemment réprimée, mais si elle s’étend, elle peut rapidement saturer les capacités répressives de l’adversaire. Les rois seront alors nus, et le mur du silence sera brisé. L’épée de la démocratie s’affûte à la meule de la tyrannie.
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Nous ne nous révolterons jamais ! Regardez l’ex-URSS, elle s’est écroulée moribonde par manque de “carburant” et pas parce que le peuple s’est révolté. Et pourtant, ce peuple là en a vu de toutes les couleurs, assassiné par ses propres dirigeants. Une chose de plus en plus évidente me saute aux yeux. Les révolutions n’ont jamais été menées par des honnêtes gens mais par des gens du même calibre que ceux qui nous asservissent aujourd’hui. Et le but des révolutions a toujours été l’asservissement et non pas la libération.
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En effet c’est ça qui est le plus incompréhensible. Après et pendant les agressions sexuelles de Cologne on a vu peu d’allemands défendre leurs amies et compatriotes. Au lieu de cela, certains ont manifesté leur solidarité en se travestissant en femmes en portant des jupes ! Quel message donne-ton aux violeurs et agresseurs ?
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Ivan Rioufol parle d’or.
Dans le monde politique, il est épaulé par Claude Goasguen. Il y avait aussi Nadine Morano, que l’UMP a fait taire.
L’esprit n’est pas du tout à la résistance, hélas, mais à la reptation.
Nulle différence entre la droite et la gauche.
Je ne vois de possibles, que des résistances armées, individuelles.
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