Il y avait bien des ADM en Irak

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens

"J'adore entendre des gens dire qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive en Irak. Il y en avait plein." -- Jarod Taylor, sergent vétéran US

L'histoire suit son cours, inéluctable. La désinformation du passé se mélange peu à peu aux faits réels pour former une brume de mémoire collective, un lot d'approximations et d'erreurs qui passera pourtant à la postérité. Mais Benny Huang ne peut pas se contenter de ces mensonges. Il décrit pourquoi sur son blog, dont voici une traduction.

 


 

[En octobre 2014] le New York Times révéla que les troupes US avaient bien trouvé des armes chimiques en Irak après tout. Cinq mille munitions chargées d'agents neurotoxiques furent découvertes entre 2004 et 2011. La révélation fit les titres pendant un jour ou deux avant de s'évanouir à nouveau.

irak,george w. bush,mensonges,médiasIl se trouve en fin de compte que l'Administration Bush était au courant de ces armes et choisit, de façon contre-intuitive, de garder leur existence secrète. On se perd en conjectures sur les raisons qui amenèrent l'équipe Bush à décider de s'abstenir de revendiquer ces preuves. Certains ont suggéré que personne ne voulait raviver des controverses du passé.

L'information n'était pourtant pas réellement révolutionnaire. En 2006, un rapport du Congrès fut publié sur la découverte d'à peine cinq cents de ces armes chimiques, un dixième du total actuel. Quelques élus républicains claironnèrent la nouvelle mais, de manière prévisible, les médias se contentèrent de l'ignorer complètement. Les munitions étaient vieilles, voyez-vous, et les vieilles munitions ne "comptaient pas" parce qu'elles étaient dégradées au point d'être devenues inutilisables et parce qu'elles n'étaient pas celles que nous recherchions. Après tout, elles avaient été fabriquées avant l'accord de cessez-le-feu signé avec Saddam en 1991. Nous n'avions pas envoyé nos fils et nos filles en danger pour dénicher de vieilles douilles poussiéreuses, dirent-ils.

Avec la découverte de dix fois plus d'engins que les cinq cents rapportés en 2006, les médias ont changé leur fusil d'épaule, mais d'un rien. Ils ne prétendent plus que les armes sont inoffensives parce qu'on sait qu'elles ont blessé au moins six soldats américains et un nombre indéterminé d'Irakiens, mais continuent à proclamer que les armes pré-1991 "ne comptent pas".

"La découverte de ces armes chimiques ne donne pas plus de poids au raisonnement gouvernemental pour une invasion", écrit CJ Chivers, lauréat du prix Pulitzer.

Chivers est-il un escroc ou un banal journaliste paresseux? Je ne parviens pas à trancher. En fait, ces armes sont exactement celles que nous étions venu chercher. En novembre 2002, le Président Bush demanda à l'ONU et obtint la résolution 1441, qui dénonçait la violation patente de la résolution 667 par l'Irak, c'est-à-dire l'accord de cessez-le-feu qui mit fin à la Guerre du Golfe. La Résolution 667 exigeait que Saddam détruise toutes ses armes chimiques et documente le processus en satisfaisant l'attention des inspecteurs en armement de l'ONU. Il ne le fit pas.

Si Chivers s'était donné la peine de lire la résolution il aurait su qu'elle disait:

"[Le Conseil de Sécurité décide] d’accorder à l’Iraq par la présente résolution une dernière possibilité de s’acquitter des obligations en matière de désarmement qui lui incombent en vertu des résolutions pertinentes du Conseil, et décide en conséquence d’instituer un régime d’inspection renforcé dans le but de parachever de façon complète et vérifiée le processus de désarmement établi par la résolution 687 (1991) et les résolutions ultérieures du Conseil."

L'offensive diplomatique de 2002 était le dernier avertissement du monde à un dictateur pour qu'il renonce à des armes connues pour être en sa possession en 1991. La résolution est limpide. Maintes et maintes fois elle fait référence à l'échec de Saddam à se débarrasser de son armement d'avant la guerre du Golfe. CJ Chivers ne se contente pas d'avoir un point de vue biaisé, il réécrit carrément l'histoire.

L'idée que Saddam ne dispose d'aucune arme de destruction massive était quelque peu farfelue, et pourtant ceux d'entre nous qui insistaient là-dessus étaient dépeints comme des types un peu dérangés, adeptes de la théorie du complot et accrochés au moindre soupçon. Il avait utilisé ces armes contre les Iraniens et les Kurdes. Nous savions qu'elles existaient en 1991. S'étaient-elles simplement volatilisées?

Nous savons maintenant qu'elles étaient toujours sur place. Dans l'histoire de Chivers fut cité Jarod Taylor, un ancien sergent de l'armée qui traita certaines de ces armes. Il fit remarquer, "J'adore entendre des gens dire qu'il n'y avait pas d'armes de destruction massive en Irak. Il y en avait plein."

J'ai pourtant accueilli le récit du New York Times avec une certaine indifférence. Pendant cinq années j'ai passé la plus grande partie de mon temps à discuter de l'impopulaire Guerre d'Irak, nageant à contre-courant la plupart du temps. Les débats avaient tendance à commencer et se terminer avec des slogans bas de gamme sur Bush-le-menteur et les soldats mourant pour ses mensonges. Cela m'usa au point de ne plus vouloir aborder le sujet.

La pagaille de l'Irak s'observe (en quelque sorte) dans le rétroviseur désormais et j'en suis content. Je ne m'attendais certainement pas à ce qu'il faille huit ans et le coût de 4806 vies de braves soldats pour atteindre quelque chose qui ressemblerait à une victoire, fragile qui plus est. L'Amérique a déplacé son attention vers d'autres sujets de discorde et c'est aussi bien ainsi.

Aussi, lorsque le Times révéla que les armes de destruction massive de Saddam n'étaient en fait pas des fantasmes comme nous avions été amenés à le croire, je me suis demandé si cela valait la peine déterrer un vieux débat.

Je décidai que oui. Parce que la vérité a de l'importance.

Le grand public mérite de savoir ce qui s'est réellement passé, mais il pourrait ne jamais parvenir à l'entendre maintenant que le récit guerre en Irak a été tellement répété qu'il est devenu résistant à toute remise en question. Les livres d'histoire de demain raconteront probablement une histoire simpliste et fondamentalement inexacte sur un méchant pétrolier texan envoyant ses troupes dans une mission impossible à accomplir. Ce n'est pas le cas et il est important que le mensonge ne devienne pas la "vérité" simplement parce qu'on le répète continuellement.

Les effets du mensonge pernicieux "pas d'ADM en Irak" ont prélevé leur tribut sur nombre de vétérans. Je connais personnellement des gens avec qui j'ai servi sous les drapeaux et qui considèrent leur temps passé en service comme fondamentalement sans valeur parce que fondé sur le prétendu mensonge des armes de destruction massive irakiennes. Je me demande souvent quelle proportion de l'épidémie actuelle de suicides chez les anciens combattants est attribuable à des gens brisés dans leurs corps et leur esprit, mais incapables de citer une seule raison valable pour laquelle ils ont été envoyés à la guerre en premier lieu. Une petite dose de vérité pourrait les apaiser.

D'autres virent leur réputation professionnelle traînée dans la fange. Tony Blair, par exemple, était l'un des Premiers Ministres les plus populaires de Grande-Bretagne jusqu'à ce qu'il décide de prendre le parti de l'Amérique contre Saddam. Il est maintenant rejeté comme un criminel de guerre sans honneur. George Tenet, ancien directeur de la CIA, est aujourd'hui la risée de Washington parce qu'il avait dit au président Bush que les armes de destruction massive de l'Irak étaient un "slam dunk" [Une évidence frappante]. Tenet avait raison. Où peut-il aller pour qu'on lui rende sa réputation?

La piste menant à l'invasion de l'Irak peut sembler de l'histoire ancienne aujourd'hui. A vrai dire, la plupart des enfants maintenant à l'école secondaire ne peuvent même pas s'en rappeler. Il n'est pas trop tard cependant pour insister sur la vérité, parce que la vérité a une valeur propre.

-- Benny Huang


 

Il est difficile de savoir exactement quand on été produites les armes chimiques découvertes, et rien ne prouve de façon certaines qu'elles sont toutes antérieures à la Guerre du Golfe de 1991. En fin de compte, quelle importance devrait avoir pareil détail? Dix ans se sont écoulés depuis le début de l'invasion américaine en Irak et la mission des troupes sur le terrain n'était certainement pas de dater ces produits chimiques terrifiants mais de les détruire. On se rend compte de l'absurdité de ce débat alors que les ADM irakiennes conservent leur létalité à travers le temps, aujourd'hui encore.

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Quelques épisodes évoqués dans l'article du NY Times:
1. Mai 2004 - Deux soldats exposés au gaz sarin d'un obus près de Yarmouk dans la banlieue de Baghdad.

2. Été 2006 - Plus de 2400 roquettes à agent neurotoxique trouvées dans cet ancien complexe de la Garde Républicaine de Saddam.
3. Juillet 2008 - Six Marines exposés à du gaz moutarde d'un obus d'artillerie dans un bunker abandonné.
4. Août 2008 - Cinq soldats américains exposés à du gaz moutarde alors qu'ils détruisaient une cache d'arme.
5. Fin 2010 ou début 2011 - Des centaines de munitions au gaz moutarde découvertes dans un container dans l'enceinte d'une base de la sécurité irakienne.

Pourquoi le sujet est-il enfin abordé avec un minimum d'honnêteté après tout ce temps? Peut-être que la vérité sur les ADM en Irak est devenue tellement spectaculaire qu'il n'est tout simplement plus possible de la cacher ; peut-être faut-il finalement lâcher le morceau pour préparer l'opinion à une intervention militaire contre l'EI maintenant que certaines caches d'armes sont tombées entre leurs mains ; mais peut-être aussi, et c'est encore plus inquiétant, que les médias estiment que leur matraquage continuel a tellement bien porté ses fruits qu'ils peuvent désormais même se permettre, grands princes, de lâcher finalement la vérité sans provoquer la moindre réaction.

C'est évidemment l'hypothèse pour laquelle je penche. Face au revirement à 180° d'une vérité officielle qui suscita des manifestations anti-Bush un peu partout dans le monde - y compris aux États-Unis! - l'apathie du grand public semble totale.

L'opération de formatage des esprits a réussi au-delà de toute espérance. Elle résiste même à la vérité.

Mais à travers la mémoire collective que représente Internet il est important de ne pas baisser les bras et de témoigner pour qu'à travers le temps des esprits plus libres que les nôtres puissent, peut-être, avoir accès aux différentes versions de la Guerre d'Irak et se faire leur propre idée des événements historiques de ce début de millénaire.

 Stéphane Montabert - Sur le web et sur LesObservateurs.ch

21 commentaires

  1. Posté par aldo le

    Tout ce texte et sa crédibilité est suspendu à cette constatation: « …Bush était au courant de ces armes et choisit, de façon contre-intuitive, de garder leur existence secrète… » Tant qu’on ne répond pas à cette question son contenu ne peut pas être totalement crédible. Maintenant il y a du plus frais en matière d’information.
    https://www.google.fr/#q=mossoul+etat+islamique+gaz+sarin
    Comme ce gaz peut être produit à partir d’éthylène tiré du pétrole qui ne manque pas en Irak et de chlorure de soufre, dont j’ai peine à trouver l’origine, je pense que ce n’est pas une affaire compliquée à réaliser sur place.
    Ceci laisse démontrer que les stocks ne sont pas existants, ou alors ont été épuisés et utilisés en Syrie par l’Etat islamique. On peut se demander pourquoi les Français, ont manipulé l’opinion en attribuant à Bachard el-Assad l’exclusivité de l’usage de ces gaz mortels, si ce n’est que l’Etat français actionnaire de Dassault est tellement dépendant des capitaux du Quatar et de l’Arabie Saoudite notamment avec les vente de son matériel de guerre, que comme eux ils soutiennent l’Etat islamique, sans en avoir l’air. L’industrie de guerre est bientôt la seule industrie restante de France. Ils sont encore plus socialo-islamo-fascistes que je pensais et il ne serait pas impossible que de attaques civiles au gaz moutarde par des réfugiés bidons soutenus par la secte Sommaruga aient lieu même en Suisse. Ce qui aide à encore mieux comprendre sa volonté de désarmer les citoyens. En tout cas cette hypothèse d’usage de gaz moutarde n’est pas une petite plaisanterie http://forum.scienceamusante.net/viewtopic.php?t=872 Beaucoup de monde s’y intéresse.

  2. Posté par tmazzone le

    Cette résolution n’est qu’une liste de prétendus fais sans contre-enquête. Inutile de dire que certains s’y sont opposés dont l’excellent Ron Paul. http://www.youtube.com/watch?v=FplDbj3OIig

    Bien entendu que l’Irak n’était pas gouverné par la patte molle d’un Hollande, mais la propagande politique a une tendance à l’exagération. Pourquoi ne pas dire, non plus, que Saddam a gazé sa population après avoir récupéré les plans d’Auschwitz? « Dictateur » aussi, c’est devenu un bien curieux anathème. Avez-vous déjà vu un homme seul gouverner? Au premier excès, on s’affaire vite à l’isoler et l’éliminer. On nous parle ensuite de la « peur », de la paranoïa collective. Tout ça représente ce qu’on utilise contre nous, à chaque instant où nous défendons la Suisse, pour nous comparer à Hitler.

    Parler de géo-stratégie et de crainte d’un développement militaire de l’Irak, c’est déjà quelque chose d’autre. Dire que Saddam n’était pas un ange et un criminel selon notre vision du monde, non plus, mais s’appuyer ainsi sur un déterminisme droit-de-l’hommiste, comme le fait la gauche pour faire primer le Droit International sur notre souveraineté, non. Il faut être un peu conséquent, penser d’abord au soi et essayer de régler les choses par la diplomatie, sans tomber dans la délation et l’inquisition planétaire. Si on n’a pas le choix, qu’on fasse les choses avec honnêteté et qu’on en profite pour démontrer son étique de guerre supérieure!

  3. Posté par Alain Jean-Mairet le

    Pour mémoire, voici la résolution du Congrès américain autorisant l’usage de la force militaire contre l’Irak de Saddam Hussein:

    http://www.gpo.gov/fdsys/pkg/PLAW-107publ243/html/PLAW-107publ243.htm

    Les armes de destruction massive y sont suffisamment bien définies. À l’époque, d’ailleurs, personne ne doutait que Saddam Hussein avait de telles armes — il en avait déjà fait usage contre sa propre population. La seule question vraiment ouverte était celle des armes nucléaires. Et là aussi, tout le monde savait que Saddam Hussein avait un programme d’armes nucléaires — il s’en vantait bruyamment pour intimider ses charmants voisins. La seule question en suspens était de savoir si ce programme était (encore) opérationnel.

    C’est la question qui a fait l’objet de toutes les discussions aux Nations Unies; mais si les Américains (Chambre et Sénat) ont voté cette résolution, en 2002, comme on peut le constater dans ce document, ce n’était pas à cause de ces armes, qui ne sont mentionnées comme une menace potentielle que dans deux clauses sur 23.

    Si les Nations Unies ont tant insisté sur cette question bidon, c’était de toute évidence pour empêcher une guerre qui allait faire perdre des dizaines de milliards aux principaux fournisseurs et créanciers de Saddam Hussein, c’est-à-dire la Russie, la Chine et la France. Ainsi, l’Irak des années 1980 était la quatrième puissance militaire mondiale, grâce à ces trois pays, qui avait énormément investi aussi dans les infrastructures lourdes d’Irak. Faire tomber Saddam Hussein leur faisait simplement trop mal… au porte-monnaie.

  4. Posté par tmazzone le

    Selon l’article Wikipedia:
    « Arme de destruction massive (ADM) » est la traduction française d’une expression américaine, Weapons of Mass Destruction (WMD), utilisée en communication politique pour désigner les armes non conventionnelles les plus terrifiantes que l’on accuse l’adversaire de posséder. En 2005, il n’existait pas de définition de cette expression dans le droit international général.

    J’ai procédé à cette vérification parce que l’appellation me semblait justement ridicule par rapport à ce qu’on pouvait désigner avec, parfois. C’est même pire ce que je pensais: comme l’accusation de « racisme », l’accusation « d’ADM » est un anathème politique, visant à associer dans l’inconscient un état à ce qu’on redoute le plus: dans un cas: l’épuration ethnique, dans l’autre: l’arme atomique.

    Bien souvent, il s’agit d’armes chimiques, mais comment, alors, faire la différence entre un gaz expérimental stocké en grande quantité dans un laboratoire de chimie – par exemple pour fabriquer des pesticides – et un gaz destiné à être utilisé comme arme. Ce faisant, si des armes non-conventionnelles ont bien été cachées (cf. armes chimiques ou mines à fragmentations), n’y a-t-il pas, aussi, l’enjeu de savoir qui les a fournies et de quand elles datent?

    Je me moque de l’angélisme visant à chercher des gentils et des méchants quand je m’intéresse à des questions géopolitiques, mais je constate que cet article ne nous avance pas beaucoup. D’après certaines ONG – ça vaut ce que ça vaut – il y aurait eu de massives contaminations à l’uranium appauvri, générant des dégâts considérables sur la santé des individus. J’ai comme l’impression, aussi, que certains ont tout intérêt à ce qu’il ne reste là plus qu’un vaste champ de ruines. Et, vous allez rire, Bush m’est plutôt sympathique, contrairement à Obama.

  5. Posté par Antonio Giovanni le

    @Jessica
    Et vous croyez donc aussi que « Aimez-vous les uns les autres » relève de l’idéologie ? Cette idéologie-là n’est responsable d’aucune mort depuis qu’on la connaît; les lubies politiques de tout temps ne sont que des fantasmes qui ont permis aux pires d’entre nous de faire mourir les autres et non de mourir eux-mêmes pour leurs idées dévastatrices; Marx et Lénine ne sont pas morts pour leurs idées, mais en ont envoyé d’autres à la mort; Mao, Hitler, Castro, Amilcar Cabral, Ho-Chi-mihn itou, et ils sont presque tous morts dans leur lit entourés de leurs proches affligés d’une perte irréparable pour l’Humanité…

  6. Posté par Antonio Giovanni le

     » john Simpson..Rien ne saurait justifier une agression aussi abjecte contre l’Etat souverain irakien.. »
    Retournons donc son argument à M. john Simpson : « Rien ne saurait justifier une agression aussi abjecte.. » .. du Koweit par Saddam, sinon l’intention limpide d’annexer ce pays avec son pétrole et devenir le N°1 des pétroliers mondiaux ? L’angélisme irénique de certaines « bonnes consciences » ne pèse pas lourd face aux régimes éhontés qui plongent les monde dans la guerre; comment se trouve-t-il encore de « bonnes âmes » pour soutenir « la guerre de libération du pseudo-état-islamiste »? Mystère.
    Pour le Japon et Hiroshima, les commentateurs oublient que les bombes au phosphore lâchées sur Dresde ont fait plus du double des morts de Nagasaki et Hiroshima, mais là motus, ce n’était pas atomique…trois raids et presque 4000 tonnes de bombes incendiaires qui traversaient les maisons et n’éclataient que dans les caves où s’étaient réfugiés les habitants et du sang jusqu’à la ceinture pour les sauveteurs…; il faut donc rester modéré en tout même en modération…

  7. Posté par Lyapunov le

    @Montabert: références sous http://www.un.org/depts/unmovic/new/documents/technical_documents/s-2006-701-munitions.pdf ainsi que http://www.un.org/Depts/unmovic/documents/6mar.pdf. Il est fait état de « shelf life » encore plus courte (quelques semaines à quelques mois) pour tous les agents neurotoxiques autres que le gaz moutarde qui, lui, a une durée de vie plus longue mais qui se dégrade avec le temps. En 2003, le sarin, tabun et VX étaient dégradés; on a trouvé du gaz moutarde de bonne pureté (>90%) encore effectif à cette date, mais en relativement faible quantité, le reste étant polymérisé. Les soldats ont certainement vu des stocks physiques très importants, sans forcément être au clair sur la qualité de leurs contenus, analysés bien plus tard.

  8. Posté par Stéphane Montabert le

    @Lyapunov: première fois que j’entends parler d’une durée de vie aussi réduite pour des armes chimiques. Avez-vous des liens pour soutenir vos dires?
    De plus, même si certaines armes chimiques peuvent être instables d’autres ne le sont pas comme le gaz moutarde. Et si la durée de vie de certaines est de l’ordre de 6 à 12 mois, voire 3 ans, cela n’a pas grand effet sur la polémique des armes pré/post 1991.

  9. Posté par KANDEL le

    Posté par Anonyme le 21 novembre 2014 à 02h02
    Les Américains ont osé génocider les Japonais (un peu comme les Allemands l’avait fait avec les juifs) avec deux bombes atomiques, juste parce que quelques individus ont péri dans Pearl Harbor, et ils osent se plaindre de l’Iran qui voudrait supposément acquérir la bombe atomique.

    Posté par Alain Jean-Mairet le 21 novembre 2014 à 10h14
    […] Les Japonais ont conservé leur indépendance et leur culture, l’empereur est resté en place et quelques décennies plus tard, le Japon était l’une des premières puissances économiques mondiales. Si ça c’est un génocide…

    Anonyme, SVP, renseignez-vous avant d’écrire d’énormes contre-vérités.
    Les deux bombes atomiques sur le Japon ont écourtés la guerre et évités des millions de morts, c’est incontestable.
    Maintenant, il est absolument faux de croire que chaque bombe atomique a occasionné plus de morts et de blessés que les bombardements des villes japonaises avant l’emploi de l’arme atomique.

    Rappel des faits :
    A l’époque, les villes japonaises étaient terriblement inflammables en raison des matériaux de construction utilisés.
    Les premiers bombardements massifs des villes japonaises ont été effectués avec le même type de bombes utilisé contre les villes allemandes, … avec de piètres résultats vu le type de construction.
    Que faire ?
    Bombarder les villes japonaises avec des bombes incendiaires uniquement, en tenant compte du vent.
    Là, le résultat fût horrible pour des villes entières, avec des dizaines et des dizaines de milliers de morts à chaque fois!
    Ces morts furent beaucoup plus nombreux que ceux de Hiroshima et Nagasaki, idem pour les blessés.
    Sans bombe atomique, toutes les villes japonaises auraient été incendiées, les unes après les autres avec un bilan, en terme d’horreurs, bien pire que celui de Hiroshima et Nagasaki.

    Anonyme, je ne veux pas me fatiguer davantage concernant vos autres « énormités ».

  10. Posté par Lyapunov le

    Détail technique: oui, il est essentiel de connaître et de tenir compte de la date de fabrication. Les neurotoxiques / sarin ont une durée de vie finie et relativement courte, leurs molécules sont instables. Le stockage, dans de bonnes conditions et avec un produit d’une grande pureté (ce qui n’était probablement pas le cas), est de l’ordre de 6 à 12 mois, au grand maximum 3 ans avec des adjuvants appropriés. Sur le plan militaire, ces neurotoxiques n’avaient plus aucune portée tactique lors de la 2e invasion d’Irak.

  11. Posté par Marie-France Oberson le

    @KANDEL : excellent commentaire !!

     » L’échec de Bush tient d’abord à son erreur fondamentale qui fut de croire que l’islam était soluble dans la démocratie, au moins conciliable avec elle, compatible avec les droits de l’homme, les principes de liberté individuelle et d’égalité en droits des hommes et des femmes. Mais entreposer le coran aux côtés de la sainte Bible et de la Torah dans la bibliothèque de la Maison Blanche ne suffit pas à changer le plomb en or et à faire de l’islam une religion comme une autre »
    Malheureusement il n’y a pas que Busch qui croit que l’islam est soluble dans la démocratie ! Ce sont toutes les élites bienpensantes européennes! Et quand je dis élites je pense aussi bien aux élites politiques qu’ecclésiastiques !

  12. Posté par jessica le

    Les politiciens, les medias, les gouvernements de tous bords ne cessent de mentir à tous et tout le temps. Il n’est donc devenu impossible de les croire à moins d’être totalement crédule et incapable de réflexion propre.
    Même les historiens réécrivent sans cesse l’histoire en fonction de l’idéologie du moment ou du nouveau gouvernement en place.
    Même les livres religieux, (bible coran torah etc ) ont été réécris et modifiés à plusieurs reprise au cours des siècles, en fonction de l’évolution de l’humanité )
    La vérité d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier, ni celle de demain.
    On ne connaîtra jamais la vérité, (ou les vérités, car la vérité est multiple) du moment des faits, perdue (s) cachée(s) dans les circonvolutions machiavéliques des intérêts des puissants de ce monde ou intérêts d’Etat.
    Tout est fait continuellement pour que nous ne sachions jamais – ou peut-être dans 300 ou 500 ans, et encore…- ce qui est réellement arrivé, le comment du pourquoi et les circonstances et causes de l’évènement qui c’est produit le jour J ou à l’instant T.
    Nous pouvons juste espérer, en nous renseignant auprès de plusieurs sources sérieuses, dont les sources divergentes, et en faisant preuve d’un minimum d’objectivité, nous en approcher un peu

  13. Posté par jessica le

    Bonnes questions Jojo. Les humains n’apprendront-ils jamais de leur passé, de leur histoire?
    N’ont-ils pas compris que les religions et autres idéologies ( qui ne se développent que grâce aux manipulations, menaces et promesses absurdes qui en sont les composants essentiels) sont la cause de 90% des guerres depuis plus de 2000 ans ?
    « Comment sortir l’humanité des ces prisons intellectuelles que sont les religions et autres idéologies »?
    Définition de l’idéologie.
    L’idéologie, (la religion étant l’idéologie la plus « pratiquée ») est une croyance, un système d’idées imaginées, n’ayant aucun lien avec la réalité, utilisée par des personnes avides et cupides, imposées à d’autres personnes psychologiquement et intellectuellement faibles, par un endoctrinement rigoureux et extrême, des promesses fantasmagoriques et surtout les menaces de graves sanctions, afin d’exercer sur eux un pouvoir absolu, total.
    La force des idéologies (et des idéologues) réside dans le fait même que n’ayant aucun lien avec la réalité elles sont difficiles à contrer puisqu’elles sont irréelles, abstraites, sans existance.
    Les réponses aux questions est donc que :
    L’humanité ne sortira jamais de ces prisons et spéculations intellectuelles abstraites, bien qu’elle sache qu’elles n’aboutissent jamais à la solution des problèmes réels.
    Car il y aura toujours des gens cupides et avides pour profiter des gens psychologiquement faibles qui ont besoin de se sentir guidés par une autorité qu’ils admirent et craignent, qu’elle soit réelle ou abstraite pour vivre. Une peur latente de la mort et/ou d’une vie après la mort?
    Pour paraphraser certains philosophes…. » Et si la foi, les croyances, les idéologies n’étaient qu’une forme de l’aliénation mentale ?

  14. Posté par Stephane Montabert le

    Tout à fait M. KANDEL.
    Il y eut en 2005 un spectaculaire revirement du camp démocrate – qui avait souvenu la guerre jusque-là – autant pour s’en distancer et profiter de la lassitude du public une fois la phase « hollywoodienne » achevée que pour faire porter le chapeau au camp républicain des inévitables pertes qui surviendraient lors de la pacification du pays. A charge du camp conservateur et de l’exécutif, on peut dire que la phase d’après-guerre n’avait pas vraiment été planifiée dans le détail.

    George W. Bush établit non seulement un plan de retrait d’Irak, mais plusieurs – sous la pression des démocrates qui remportèrent les élections de mi-mandat de 2006. Un exemple saillant tiré de l’année 2007, où les démocrates réclamaient le départ des troupes pour 2008:
    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20070323.OBS8542/irak-le-senat-us-fixe-un-calendrier-de-retrait.html

    Obama n’eut donc aucun mal à « respecter » le dernier plan en date d’autant plus que la pression venait de son propre camp – faisant fi de la réalité sur le terrain, avec les conséquences que l’on sait.

    Il est évident qu’un plan qui ne tient pas compte de la situation réelle, actualisée, ne peut déboucher que sur un désastre. Mais Obama n’en avait cure car les conséquences d’un retrait prématuré pourraient toujours être portées à la charge de son prédécesseur. A l’inverse de Bush, Obama n’avait aucun intérêt particulier à ce que l’expérience irakienne soit un succès.

  15. Posté par KANDEL le

    Alain Jean-Mairet le 21 novembre 2014 à 10h14:
    @ Kandel: le calendrier de retrait des troupes américaines d’Irak a été élaboré par l’administration Bush, Obama n’a fait que le respecter.
    SVP, si les circonstances ont évolués autrement que c’était prévu, il faut se laisser conduire par la situation sur le terrain et pas par un calendrier forcément aléatoire et qui ne doit pas être sacralisé.
    Il s’agit de la vie quotidienne d’un peuple à qui nous souhaitons une vie paisible et dans la dignité (y compris pour les 50% de DAMES qui le compose).

  16. Posté par Alain Jean-Mairet le

    @ Kandel: le calendrier de retrait des troupes américaines d’Irak a été élaboré par l’administration Bush, Obama n’a fait que le respecter.

    @Anonyme: il n’y a pas eu de génocide au Japon. Ces deux bombes nucléaires ont même sauvé des millions de Japonais.

    Avant de les larguer, les Américains en ont testé une (sur quatre dont ils disposaient, dont une était à peu près inutilisable) sur leur territoire, afin de bien en montrer les effets. On a pu voir ça à la télévision partout dans le monde.

    Les dirigeants militaires japonais ont déclaré que cela n’avait aucune importance et que leur offensive allait continuer. Ils prévoyait alors de sacrifier encore 12 millions de Japonais pour gagner cette guerre. Peut-être avez-vous entendu parler du terme « kamikaze », dont nos journalistes affublent aujourd’hui les chahids musulmans?

    Les Américains ont ensuite largué des millions de tracts sur le Japon avant les bombes, avec une liste de villes (dont Hiroshima et Nagasaki) essentielles pour l’économie de guerre japonaise et qui seraient peut-être touchées, en recommandant de les évacuer. Les militaires japonais ont ignoré cet avertissement.

    Après la première bombe, les militaires japonais ont déclaré officiellement que cela ne changeait rien, que l’offensive allait continuer. Après la deuxième bombe, les militaires ont une nouvelle fois déclaré officiellement que cela n’avait aucune importance et que l’offensive allait se poursuivre. Puis l’empereur a déclaré forfait et la guerre a pu être terminée.

    Les Japonais ont conservé leur indépendance et leur culture, l’empereur est resté en place et quelques décennies plus tard, le Japon était l’une des premières puissances économiques mondiales. Si ça c’est un génocide…

  17. Posté par Jolo le

    Les croyances (idéologies socialistes et religions) sont les vraies armes de destruction massive. Ces concepts permettent d’instrumentaliser les gens à commettre les horreurs que l’histoire connait à travers le communisme, le nazisme, le fascisme, maoïsme, l’islamisme et ainsi de suite. Mais comment sortir l’humanité des ces prisons intellectuelles ? Bush et Blair étaient eux-mêmes enfermés dans leurs croyances.

  18. Posté par Anonyme le

    Les Américains ont osé génocider les Japonais (un peu comme les Allemands l’avait fait avec les juifs) avec deux bombes atomiques, juste parce que quelques individus ont péri dans Pearl Harbor, et ils osent se plaindre de l’Iran qui voudrait supposément acquérir la bombe atomique. L’ironie c’est que les mondialistes néoconservateurs avaient eux-mêmes admis que leur plus grande crainte est que l’Iran développe des armes nucléaires, mais ne les utilise pas, ce qui ferait de l’Iran une puissance nucléaire responsable. En fait, la vraie raison pourquoi les impérialistes ont peur d’un Iran nucléaire est que l’Iran réussira à dissuader toute intervention américaine

  19. Posté par KANDEL le

    Pour essayer d’y voir clair, il est nécessaire de se remettre dans le contexte de l’époque.
    Le Président George W Bush, après les attentats du 11 septembre, avait la volonté de faire évoluer « le monde musulman » vers quelque chose qui soit susceptible de vivre en paix avec la civilisation occidentale. Il souhaitait assurément ne pas asservir ce « monde musulman » mais au contraire le libérer de la barbarie et de l’obscurantisme.
    A l’évidence, Saddam Hussein et son régime devaient être « supprimés », cela pour la raison principale suivante.
    Saddam Hussein était en train de défier victorieusement la puissance américaine ce qui risquait d’en faire un nouveau « Nasser » pour le monde musulman. Ce triste monde musulman se serait enflammé pour ce nouveau « Nasser » avec des délires décuplés par rapport à ceux de 1967.
    Liquider simplement Saddam Hussein et sa clique rapprochée n’aurait pas permis de faire évoluer « le monde musulman », c’est pourquoi le Président George W Bush s’est résolu à envahir l’Irak afin de se débarrasser de Saddam Hussein et d’avoir la possibilité « d’apporter la démocratie à un premier pays musulman » (les autres pays musulmans devant ensuite s’en inspirer et en retirer les mêmes bienfaits). Il s’agissait d’un tâche gigantesque, d’un pari plus que risqué mais le Président George W Bush pensait que le devoir lié à sa fonction l’obligeait à assumer ce risque.
    Dans cette optique, les ADM que Saddam Hussein détenaient bien n’étaient pas primordiales, le Président Bush en a parlé, avec raison, surtout pour les médias.
    Le 20 mars 2003, la libération de l’Irak commence, c’est le début de la troisième guerre du Golfe.
    La chute de Saddam Hussein et de son régime ne posent pas de trop gros problèmes. La démocratisation de l’Irak est une autre affaire … de longue haleine. Cette affaire sera amenée à sa perte lorsque le Président Obama décidera, beaucoup trop prématurément, de retirer les troupes américaines d’Irak, retrait engendrant le chaos que l’on sait.
    La morale de l’histoire nous est donnée par Jennifer Sochez en 2006 :
    « L’échec de Bush tient d’abord à son erreur fondamentale qui fut de croire que l’islam était soluble dans la démocratie, au moins conciliable avec elle, compatible avec les droits de l’homme, les principes de liberté individuelle et d’égalité en droits des hommes et des femmes. Mais entreposer le coran aux côtés de la sainte Bible et de la Torah dans la bibliothèque de la Maison Blanche ne suffit pas à changer le plomb en or et à faire de l’islam une religion comme une autre. Il faudra bien un jour que les républicains fassent le constat de cet échec idéologique qui a probablement aussi mis en échec la guerre générique contre la terreur, qui faute d’être pleinement assumé comme Reagan l’avait fait en son temps en désignant clairement le mal communiste, a soulevé des murs d’incompréhension et de malentendus entre l’Amérique et le reste du monde qu’ont exploité tous les ennemis du monde libre
    La victoire du Hamas, l’enlisement irakien, la montée de la menace iranienne et du communautarisme islamique en Europe dont les émeutes musulmanes en France ne sont que la partie émergée de l’iceberg sur lequel vient s’échouer le Titanic des élites bien pensantes européennes, sont autant de défaites, de symptômes de la maladie de l’islam qui ronge le monde et le conduit à la guerre, à sa perte même si nous ne changeons pas radicalement de ligne et que nous ne nous décidons pas à regarder en face le cancer qui nous dévore, pour l’affronter franchement et sans faiblesse, comme nous avons affronté et vaincu le nazisme au 20ème siècle.
    Pas plus que Dieu n’aimait les tièdes, la victoire n’aime les faibles. Les Roosevelt, Truman et Reagan n’ont jamais cru qu’on ferait la paix en s’inventant des nazis ou des communistes fréquentables ! Pour vaincre les forces du mal, on ne peut qu’être entier, et assumer pleinement le prix des larmes et du sang que Churchill avait promis à l’Angleterre, non sans douleur mais résolument. Soyons clair, il n’y a pas plus aujourd’hui de « musulmans modérés » qu’il n’y avait hier de « nazis démocrates » ou de « communistes libéraux ». Il n’y a eu de libération de l’Allemagne que dans la dénazification, comme il n’y aura de libération démocratique du monde arabe que dans la « désislamisation ». Si nous commençons déjà à comprendre cela, alors peut être pourrons nous sauver le monde libre, sinon nous n’en sommes qu’au crépuscule… »

  20. Posté par john Simpson le

    Rien ne saurait justifier une agression aussi abjecte contre l’Etat souverain irakien. Saddam luttait contre les islamistes, il protégeait les chrétiens. Cette guerre bushiste était une abjection sans nom, ADM ou pas ADM. Maintenant en Iraq on a le chaos, l’Etat Islamique sème la terreur…

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