300 médecins italiens écrivent au ministre de la santé : « Les migrants africains sont le Cheval de Troie d’Ebola »

post_thumb_default

Urgence Ebola

Lettre ouverte de 300 médecins lombards au Ministre de la santé :

 

Monsieur le Ministre,

Comme vous le savez, la maladie Ebola se répand actuellement dans certains pays africains où, comme l'a dit l'ONU, la situation est totalement hors de contrôle. Cela signifie que les données épidémiologiques relatives à la diffusion géographique du virus, le nombre de personnes infectées et le nombre de morts ne sont pas crédibles et sont probablement sous-estimées.

Vous avez déclaré qu'il ne fallait pas s'alarmer, que nous, médecins, ne devions pas nous inquiéter ni diffuser la panique parmi nos patients, même si, selon l'OMS, il s'agit de "l'urgence sanitaire la plus grave et la plus sérieuse des temps modernes".

Vous avez le devoir de vous en préoccuper et de mettre en place toutes les mesures possibles pour protéger la santé de la population.

Les mesures que vous avez adoptées sont les mêmes que celles mises en place dans les autres pays européens, c'est à dire avertir le personnel des aéroports pour qu'ils isolent tout cas suspect. Mais l'isolement des personnes infectées ne peut être efficace que dès le tout début, c'est à dire avant que ces personnes n'entrent en contact avec d'autres individus.

Le patient zéro, et, plus récemment Craig Spencer au USA, allaient parfaitement bien au moment de leur débarquement et ils ont pu se promener partout tranquillement pendant plusieurs jours avant l'apparition de la fièvre, et donc contaminer d'autres personnes. Ceci nous démontre que les mesures prises ne garantissent pas l'identification précoce des personnes infectées dans les pays qui se limitent à faire des contrôles dans les ports et les aéroports.

L'Italie a, comme facteurs de risques supplémentaires et exclusifs par rapport aux autres pays, un afflux massif et continu de migrants provenant d'Afrique et chaque débarquement est un risque d'être le Cheval de Troie qui pourrait amorcer une tragédie.

Probablement qu'il ne se produira rien, mais nous ne pouvons exclure avec certitude qu'un drame se produise, sauf si ce problème est une farce montée de toute pièce.

La seule mesure efficace est de mettre en quarantaine toute personne arrivant d'une zone à risque comme l'on fait les Etats de New-York, du New Jersey et de l'Illinois et comme on le fait pour les soldats de la base américaine de Vicenza.

La provenance de milliers d'Africains qui accostent chaque jours sur nos côtes n'est souvent pas connue et il suffirait qu'un seul d'entre eux soit malade pour que tous ceux qui étaient avec lui sur le même bateau soient infectés; il pourrait même être jeté à la mer, et, à l'abordage, tous paraîtraient en parfaite santé puisque que l'incubation peut être supérieure à 20 jours.

La prudence voudrait que tous soient mis en observation pendant un laps de temps adéquat. Mais un mélange mortel de démagogie politique, d'irresponsabilité et d'à peu près, fait barrage à cette solution, et une partie des nouveaux arrivants, soit s'évanouissent dans la nature, soit sont dispersés dans différentes villes du pays, dans des localités à population dense où une éventuelle diffusion du virus sera bien plus facile et plus rapide que dans des lieux isolés.

Imaginons ce qu'il pourrait arriver en Italie, (pas maintenant mais dans deux mois par exemple), si des cas d'ebola se déclaraient au moment où sévit l'épidémie de grippe : s'il y a en même temps des millions de personnes avec de la fièvre, avec les voies aériennes congestionnées, avec des problèmes gastro-intestinaux, des symptômes qu'on ne peut pas distinguer des premiers symptôme dus à la fièvre ebola, comment faire la différence ? Est-ce que les médecins pourront laisser les patients tous ensemble dans la même salle d'attente avec le risque que des personnes infectées par ebola contaminent tout le monde, ou devront-ils aller consulter à domicile vêtus comme des astronautes ?

Allez-vous, Monsieur le Ministre, fournir les protections adéquates à tous les acteurs sanitaires italiens ou allez-vous les envoyer au casse-pipe avec un simple masque de peintre ?

Qu'arrivera-t-il dans les centres d'urgence ?

Les patients ayant des symptômes suspects (des centaines de milliers de personnes) seront-ils tous envoyés dans l'hôpital Sacco de Milan et l'hôpital Spallanzani de Rome ?

Combien de lits ces centres spécialisés ont-ils à disposition ?

Nous devons vous rappeler que, même dans des centres spécialisés, le 50% des patients contaminés meurent et qu'il ne sera pas possible de cacher le problème comme on le fait actuellement avec la tuberculose : là, on verra des cadavres sur le bord des routes et le responsable du drame ne sera certainement pas le pauvre diable vecteur du virus, mais celui qui lui aura donné un permis de tuer en le laissant circuler librement sur nos routes au lieu de le mettre en quarantaine comme la science et le bon sens le suggèrent.

 

Dr Giulio Scigliano.
(Lettre soussignée par 300 autres médecins de Lombardie)

 

Source en italien (trad.D. Borer)

3 commentaires

  1. Posté par jessica le

    Ebola est en effet une bombe à retardement. Le nier est dangereux et irresponsable.
    Hélas, le déni, la minimisation, la négation arrogante des problèmes est la seule attitude des politiques pour ne pas avouer que par légèreté, incompétence ou intérêts, ils se sont laissés submerger et dépassés par le problème et qu’ils sont dès lors dans l’impossibilité d’y faire face et de proposer des solutions efficaces.
    Le risque d’une propagation d’Ebola à toute l’Europe, est bien réelle. Pas besoin d’être médecin ou payé par l’OMS pour le comprendre, il suffit de 5 minutes de réflexion.
    Les immigrés arrivent d’on ne sait quel pays africain, vu que la majorité refuse de donner leur nom et leur pays d’origine (les 40% qui viennent de pays fortement contaminés comme la Guinée, Liberia, Sierra Leone, Nigeria et le Sénégal entre autre ne vont certainement pas le dire)
    Supposons que, ne serait-ce qu’une dizaine de ces immigrés soient porteurs d’ébola en « montant » sur leur embarcation. Proximité et manque d’hygiène vont faire que 50 personnes au moins seront contaminées au moment où ils seront « repéchés » par la marine, (sans oublier que certains marins risquent aussi d’être contaminés)
    En gros, une seule embarcation de 500 /700 personnes, dont 5 contaminés à bord, permettra à 50 contaminés d’entrer en Italie. Ces 50 vont en contaminer 250 autres (on compte au moins 5 contaminations par jour par malade).
    Avant même de quitter l’Italie pour passer en France, en Suisse, en Allemagne ou ailleurs des centaines de personnes auront été contaminées.
    Le calcul est vite fait, la diffusion est exponentielle. A Puissance 5, 500 malades disséminés dans la nature contaminent 2500 personnes qui elles même en contaminent 12’500 qui en contaminent 62500 etc.
    L’arrivée de la saison grippale ne va rien arranger. Non seulement les premiers symptômes se ressemblent, mais en plus, les personnes affaiblies seront beaucoup plus vulnérables à Ebola.
    Au moindre éternuement ou rhume certains se rueront chez le médecin envahissant les salles d’attente (également vectrices de virus) et d’autres, croyant à un simple refroidissement, participeront sans le savoir à la propagation du virus.
    Prétendre que ceux qui n’ont pas été en Afrique, ne risquent pas d’être contaminé est d’une imbécillité criminelle
    Les contaminés se déplacent en avion, en bateau, en train et autres transports en communs et lieux publics et sont de potentiels vecteurs de ce virus.
    Il suffit, de toucher un support ou autre objet ayant été touché une ou deux minutes avant par un malade ayant toussé dans sa main (dont excrétion de salive, ou transpirant soit 2 des importants vecteurs de la maladie) 2 ou 3 minutes après lui et, sans s’en rendre compte, se gratouiller le nez ou la bouche, pour être contaminé.
    En Suisse, à peine 5 hôpitaux sont équipés pour recevoir au maximum 10 malades chacun, c’est-à-dire un maximum de 40 malades atteints d’ebola. Que feront ils avec une centaine voire plusieurs centaines de malades ?
    (Dans un autre domaine, ils ont le même déni face à l’invasion des drones qui se vendent par milliers chaque année, à n’importe qui, sans le moindre contrôle et irrepérables. Il ne leur vient même pas à l’esprit qu’une dizaine de petits drônes transportant chacun des « petits explosifs » peuvent faire énormément de dégâts matériels et en vie humaine. Sans parler des caméras permettant à tout un chacun d’espionner n’importe qui. On reparlera de ces conséquences d’ici un an.)
    Je ne suis pas parano mais réaliste et adepte du « il vaut mieux prévenir que guérir »

  2. Posté par Leb le

    Lucie,
    C’est de l’intox!

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.