Il faut dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme, J.-Y Le Gallou, BdVoltaire, 10.10.2014

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CEDH, suite.

De moins en moins d’électeurs font confiance aux hommes politiques.

À juste titre : ceux-ci multiplient déclarations et annonces sans aucune conséquence pratique.

Et pour cause : le pouvoir a quitté les parlements et les palais ministériels. Ce sont les juges qui l’exercent.

Juges européens, membres du Conseil constitutionnel, conseillers d’État et conseillers à la Cour de cassation ont réalisé un coup d’État silencieux : en s’appuyant sur le pouvoir médiatique, ils se sont emparés du vrai pouvoir législatif en interprétant à la mode politiquement correcte des textes généraux. La glose sur la Convention européenne des droits de l’homme ou sur la Convention internationale des droits de l’enfant permet de décider de tout.

Les Français ne veulent pas de la gestation pour autrui (GPA) et de la procréation médicale assistée pour les paires homosexuelles ? Qu’importe ! La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de cassation les imposent au nom du principe d’égalité entre enfants nés en France et enfants nés à l’étranger.

Les gendarmes et les soldats n’ont pas le droit de se syndiquer ? La CEDH balaie d’un revers ce principe régalien au nom de l’égalité des droits entre civils et militaires.

Depuis 30 ans, des dizaines de lois ont été votées sur le séjour des étrangers, toutes dans le but de limiter l’immigration. Une immigration que les trois quarts des Français jugent excessive. Mais les lois, rédigées sous le contrôle du Conseil d’État, et les jurisprudences qui les appliquent n’ont cessé d’élargir les droits des étrangers : au regroupement familial, aux aides sociales et au logement et au séjour, même clandestin. Aujourd’hui, un délinquant clandestin un peu patient peut engager une dizaine de recours successifs contre l’État et finit toujours par être régularisé. Quant aux enfants français en danger, il n’y a plus de place pour eux dans les centres départementaux d’aide à l’enfance car les juges les remplissent avec des mineurs étrangers clandestins, pas toujours mineurs d’ailleurs…

Nicolas Sarkozy avait qualifié les juges de « petits pois ». Ce sont les « petits pois » qui exercent le vrai pouvoir aujourd’hui. Un pouvoir irresponsable et coupé du peuple. Donc sans légitimité.

Comment y mettre un terme : en permettant au peuple de s’exprimer directement par référendum (et référendum d’initiative populaire), en changeant la Constitution et en dénonçant la Convention européenne des droits de l’homme. Tout le reste n’est que billevesées.

J’entends déjà les cris d’orfraie : dénoncer la Convention européenne des droits de l’homme, quel danger pour les libertés !

Précisément non ! La France a connu (sauf période de guerre) une grande liberté d’expression et d’opinion de 1881 (loi sur la presse) à 1972 (loi Pleven). Depuis, les lois liberticides se multiplient au nom de la lutte contre le racisme (loi Pleven), la mémoire (lois Gayssot et Taubira), la lutte contre l’homophobie (loi Lellouche), sans parler des lois visant à prévenir le terrorisme. La CEDH ne s’y est pas opposée. Et les libertés ont régressé.

In fine, la CEDH est inutile pour nos libertés et nuisible à notre identité.
Il faut donc reprendre notre indépendance et notre souveraineté.

La dénonciation de la Convention européenne des droits de l’homme est la condition préalable à la crédibilité d’un programme politique. Le reste ne sert qu’à amuser la galerie.

Auteur et source : Jean-Yves Le Gallou, BdVoltaire 10.10.2014

5 commentaires

  1. Posté par jessica le

    Merci Palador.
    Je me demande pourquoi lesobservateurs.ch dont la rubrique *vos informations nous intéressent* ne fonctionne plus depuis longtemps » n’ont pas repris, un au moins, ou le sujet des sites/articles que je mentionnent dans mon commentaire, concernant le traité transatlantique TAFTA ou TTIP.
    Il s’agit d’un accord qui aura des conséquences très importantes pour la Suisse (il s’agit entre autre de la qualité de notre nourriture et de la survie de nos agriculteurs) et dont nous devons dès à présent nous en préoccuper et alerter les suisses.
    Il faut inciter notre gouvernement à entreprendre dès à présent les mesures et démarches nécessaires pour que NOS normes de qualités soient préservées et respectées en Suisse, et que nous ne soyons pas contraints et forcés de subir ce TAFTA.
    Il ne s’agit pas uniquement du secteur alimentaire,tous les secteurs seront touchés,, industriels, mécaniques, électriques etc.
    Nous serons obligés d’importer des quantités de produits US, même si les normes de qualité et de sécurité de ces produits sont en dessous des nôtres.
    Nous devrons tout adapter aux normes US, vu que l’UE se sera engagée à adopter toutes les normes US.
    Il s’agit-là d’une mutation très importante.

  2. Posté par Palador le

    Bravo Jessica excellent article, il faudrait le publier dans les courrier des lecteurs de toute la presse officielle, malheureusement je crains qu’il ne soie pas diffusé et comme vous mettez en cause 80% des politiques, les journaleux auront trop la trouille de le publier.

  3. Posté par jessica le

    La CEDH est devenue une bouffonnerie politique, une cour qui ne juge pas en fonction des faits mais en fonction des intérêts politiques. Une boîte de planqués qui coûte une fortune et fait plus de mal que de bien, tout comme l’ONU.

    lesobservateurs.ch, votre rubrique « vos informations nous intéressent » ne fonctionnant pas, je me permets d’utiliser cet espace commentaires pour attirer l’attention sur le  » TTIP », mandat de négociation UE/US
    http://www.europaforum.public.lu/fr/actualites/2014/10/conseil-ttip-mandat-publication/index.html
    https://www.bluewin.ch/fr/infos/economie/2014/10/9/accord-transatlantique–le-mandat-de-negociation-r.html
    Le danger encouru est monumental, sachant que les USA finiront indiscutablement par imposer, LEURS lois, LEURS produits et LEURS normes.
    Nous suisses sommes très directement concernés, car, nous en avons la preuve presque journellement, notre gouvernement totalement soumis, suit aveuglément toutes les lois et normes de l’UE qui, si ce traité passe, ne seront plus les lois de l’UE (déjà souvent incompatibles avec les nôtres mais tout de même appliquées….) mais les lois, normes et produits imposés par les américains.
    C’est-à-dire agriculture OGM, poulets javelisés, viande de bétail élevés aux antibiotiques, et autres produits chimiques dans des conditions d’une extrême cruauté etc…
    Des graines et plants de fruits et légumes que nous devrons acheter à un prix de fou, chaque année, à Syngenta et/ou Monsento, (c’est le cas depuis des dizaines d’années aux US, les paysans n’ont pas pu se défendre, le lobby Monsento est trop puissant. Regardez ce qu’ils ont fait en Inde, une véritable destruction programmée. Les paysans n’ont plus le droit de cultiver ce qu’ils veulent, mais uniquement les semences et plants stériles d’espèces qui leur sont imposés et vendus par Monsento, en fonction de « ses » intérêts. Ces produits sont rendus volontairement stériles et les paysans ont l’interdiction absolue de cultiver les variétés locales)
    Alors OUI nous sommes directement concernés. Seule façon d’empêcher la reprise systématique des lois de l’UE/US……., VIRER 80% de nos parlementaires actuels, vendus, soumis et irrécupérables, pour en élire de nouveaux.
    Les « nouveaux » élus ne feront pas pire que les anciens, parce que ce n’est pas possible. On leur aura montré que pour être réélu, ils devront respecter le peuple et ses décisions ou, dès la fin de leur premier mandat, rejoindre et pleurer avec les « anciens », les traitres virés.

  4. Posté par top gun le

    Tout à fait du même avis. Nous sommes muselés par ce trop plein de politiquement correct, stop ça suffit.

  5. Posté par Vautrin le

    « In fine, la CEDH est inutile pour nos libertés et nuisible à notre identité.
    Il faut donc reprendre notre indépendance et notre souveraineté. »
    Oui, c’est la seule solution si nous voulons retrouver autonomie et responsabilité.

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