Après la Crimée, Poutine va-t-il vraiment s’arrêter ?

Stefan Racovitza
Chercheur en sciences humaines, journaliste indép.

 

Après l'annexion de la Crimée par un référendum illégal, organisé selon les règles des votations communistes, que l’URSS a imposé aux pays du socialisme réel, on a pu lire, dans de nombreuses publications françaises, suisses, allemandes et pas seulement, des articles et des déclarations dans lesquels des journalistes, des politiciens nationaux et européens ainsi que d’autres intellectuels, ont exonéré Poutine et la Russie de toute hostilité envers l'Occident et la démocratie. Bien sûr, soit en ne voulant rien savoir des actions russes en Ukraine, soit en accusant les « émeutiers » du Maïdan d’être des ultranationalistes ou carrément des fascistes, soit en justifiant l’annexion de l’Ukraine par le droit des peuples de décider de leur sort.

L’ex-chancelier allemand, Gerhard Schroeder, un vieil ami de Vladimir Poutine, payé par GAZPROM, avec un salaire d’un million d’euros par année (c’était il y a quelques années), a accusé l’Union européenne d’être responsable de la crise ukrainienne, « Bruxelles ayant obligé cet ex-état soviétique, de choisir entre l’Europe et la Russie ». Comme si un pays souverain devrait obéir aux ordres d’un autre état situé à l’Ouest ou à l’Est. L’ex-chancelier fait semblant d’ignorer ou d’accepter, sans états d’âme, le passé d’officier et d’agent du KGB de son ami et patron, qui a piétiné le droit international en annexant la Crimée, qui patronne la  corruption en Russie, qui ordonne les assassinats politiques de ses opposants se trouvant à l’étranger, ainsi que les guerres récentes menées par le nouveau petit père de la Russie en Géorgie. Sa conclusion ? Arrêter les sanctions de l’UE contre la Russie. Il a motivé sa position en rappelant que l’Allemagne a tué plus de vingt-cinq millions de citoyens soviétiques pendant la Deuxième Guerre mondiale. Il sait bien que l’Allemagne d’aujourd’hui n’est pas responsable des crimes d’Hitler et qu’elle a payé ses dettes. En affirmant que l’Allemagne a tué 25 millions de citoyens soviétiques, il pratique la double mesure en oubliant les millions de victimes innocentes de l’URSS, y compris celles de l’Allemagne de l’Est, mais aussi l’alliance entre Staline et Hitler.

Fin avril, le ministre allemand des affaires étrangères, M. Franck-Walter Steinmeier, probablement terrifié par la possible crise énergétique que Poutine pourrait déclencher en fermant les robinets du Gazprom, a même déclaré qu'il ne voit aucun signe d'une éventuelle invasion russe en Ukraine. Depuis, il a quelque peu changé d'avis.

Un autre exemple est celui du politicien français Jean-Luc Mélenchon, chef du Front de Gauche. Dans son discours tenu le 21 mai dans le cadre de sa campagne pour les élections européennes à Toulouse, il a déclaré que « la Russie n’est pas l’adversaire de la France, mais son partenaire ».

Plus encore, de nombreux articles portant des titres du genre Crimée : la Russie n'est pas notre ennemi, Poutine le Tsar-Soleil etc., la mère Russie et son nouveau petit père des peuples, font l’objet de grotesques adulations, en les comparant souvent avec un Occident - Europe et USA - colonial, impérialiste, capitaliste, militariste, guerrier, inhumain, antidémocratique, etc. L’époque du philosoviétisme d’avant la chute du Mur de Berlin semble ressuscitée.

Toutes ces naïvetés, excusez l’euphémisme, subsistent et prolifèrent malgré la longue histoire de l'expansionnisme Russo-Soviéto-Russe, et les barbaries conséquentes, en réalité des faits historiques indéniables, qui complètent bien son portrait. Avant tout, pour avoir une vision juste de la Russie d'aujourd'hui, en réalité peu différente de ses avatars précédents, il faut prendre en compte son expansionnisme, synonyme d'impérialisme, tout le long de son histoire, bien ancrée dans son hérédité. Voici quelques épisodes parmi les plus significatifs.

Commençons par « la politique » du pouvoir soviétique envers ses propres populations : les exécutions des dizaines de milliers d‘ennemis de classe, initiées par Lénine en personne, et continuées par Staline, les déportations massives, parmi lesquelles celles des Tatares de Crimée et des Allemands de la Volga, les îles du Goulag et les famines organisées, ayant provoqué la mort de millions de citoyens, y compris en Ukraine, les procès politiques, plus importants par leur symbolisme que par le nombre des victimes, la dékoulakisation (387 000 personnes furent fusillées et 380 000 déportées), la disparition de la Pologne par son simple partage avec son allié de l’époque, le Troisième Reich, ainsi que ses suites, parmi lesquelles le massacre de Katyn, que les Soviétiques ont mis sur le dos des Allemands. Ne pas oublier non plus leur intervention dans la guerre civile d’Espagne, ayant pour but la victoire des Républicains et l’extension de leur règne dans tout le pays, la colonisation après la Deuxième Guerre mondiale d'une grande partie de l'Europe et non seulement, les effets de la propagande mondiale, perverse et mensongère, des agents du Komintern dans le monde, l'assassinat de Trotzky, entre autres, l'intervention des Cubains en Afrique, commandée, organisée et soutenue par les Soviétiques, etc.

La Russie postsoviétique de Poutine n’a pas lambiné non plus. Elle est présente depuis longtemps, avec sa XVe armée en Transnistrie, province séparatiste de la République de Moldavie, avec une importante population russophone. Autoproclamée état indépendant, mais non reconnu, par la communauté internationale, à l’exception des républiques séparatistes (quelle coïncidence !) de l’Ossétie du Sud et d’Abkhazie). Cette armée se trouve sur le territoire d’un pays souverain. Ont suivi les guerres en Géorgie, l’annexion de la Crimée et actuellement l’épidémie du « séparatisme » dans le sud et l’est de l’Ukraine, ainsi que ce qui se prépare, très visiblement, en Ukraine. Vladimir Poutine ne fait que s’inscrire dans le suivi des actions expansionnistes de ses prédécesseurs, soviétiques et tsaristes.

Staline et Hitler étaient inspirés chacun par des idéologies, très proches du point de vue de leurs méthodes, de leurs effets, et de leurs origines, les deux étant issues du socialisme. Poutine n'affiche pas d'idéologie, mais en tant qu'admirateur indécrottable de Staline, il hait la démocratie, ce qui rime quand même avec une addiction héréditaire, d’une couleur idéologique bien connue, pour un autoritarisme fort qui n'a rien de démocratique. Poutine est un ex-officier KGB, formaté par la doctrine bolchévique, n’en déplaise à ses sympathisants, sinon thuriféraires. La Russie n'a jamais été, n'est pas et, très probablement, ne sera pas dans un avenir prévisible, un pays démocratique. Tout ceci en ce qui concerne la Russie soviétique.

Karl Marx, Notes sur les Roumains (en roumain Karl Marx, Însemnări despre români), c’est le titre d’un livre apparu en 1964 en Roumanie, dans lequel le père du communisme critique le comportement politique et militaire des Russes dans les Principautés Roumaines (Moldavie et Valachie) pays voisins de la Russie jusqu’à la chute de l’URSS.  Cet ouvrage ajoute une touche peu connue à un tableau qu’elle complète bien. Il s’agit d’un manuscrit, contenant quatre cahiers, inédit avant sa publication en Roumanie. Il a été découvert dans les Archives Marx-Engels de l’Institut International d’Histoire Sociale d’Amsterdam, qui a mis du temps pour répondre à la demande des Roumains de le publier. Finalement il a accepté, mais en imposant une utilisation à but scientifique uniquement, et non pour des disputes ou des polémiques politiques. Le livre a été publié par l’Académie de la République Populaire de Roumanie.

Dans ces cahiers, le père du communisme décrit les exactions des Russes dans les Principautés Roumaines, entre l’occupation de la Crimée en 1787 et la Guerre de Crimée de 1855. Il s’agit des notes de lecture d’un ouvrage de l’historien français Elias Regnault, de plus de cinq cents pages, intitulé Histoire politique et sociale des Principautés Danubiennes, (Paulin & Le Chevalier, Paris,1855).

Les auteurs sont deux historiens, professeurs universitaires, le roumain Andrei Otțetea et le polonais Stanislas Schwann. Ils ont traduit et édité ce manuscrit, à la commande des autorités roumaines, décidées, pour des raisons politiques conjoncturelles, à contrarier l’Union Soviétique, principale filleule du marxisme appliqué. Dans d’autres conditions, la publication par un pays communiste d’un tel « dénigrement » de la Russie, même du temps des tsars, était un inconcevable crime de lèse-majesté.  Sa publication en Roumanie n’a été qu’un simple épisode de l’opposition du dictateur roumain Gheorghiu-Dej et de son parti, à la déstalinisation déclenchée par Khrouchtchev en 1956, au XXe Congrès du PCUS. Vu que le proche passé de la Roumanie était stalinien, il croyait qu’une touche de nationalisme pouvait sauver sa mainmise sur le parti et sur le pays. D’ailleurs, sa mort en 1967, après une visite officielle en Russie, a suscité en Roumanie de nombreuses suspicions quant à la cause de son décès, prématuré et trop rapide. Voici quelques extraits du livre.
« Après que les Autrichiens ont quitté la Valachie, les troupes russes sous la commande de Souvorov, entrent dans le pays qui devient la proie des flammes et du pillage. »

Parlant des Russes au Congrès de Vienne, où le Tsar Alexandre Ier, après sa victoire contre Napoléon, avait le dernier mot, Marx ajoute un commentaire : « …on a vu les Russes tels qu’ils sont : le pillage et l’occupation de la Bessarabie (nom de la moitié est de la Moldavie (province historique de la Principauté de Moldavie, note ajoutée, dont le nom actuel est République de Moldavie) ont tué toutes les illusions (…), le paysan, qui avait souffert le plus à cause de l’occupation, n’avait pour le Muscal (en roumain le Moscovite) que des mots de haine. »

« En 1826, la Russie émue par les malheurs des pays roumains proteste contre leur  occupation par la Turquie. Maintenant, elle s’adonne à des horribles excès. Le 7 mai 1828, 150.000 soldats russes inondent les Principautés roumaines. Jamais, dit Saint Marc Girardin lui-même, n’a eu lieu une plus épouvantable destruction de vies. D’énormes pillages, vols commis par des officiers, barbaries du soldat russe… ». L’occupation allait durer encore dix ans. Suivent des détails d’une rare sauvagerie.

Selon la presse russe, dans sa grande majorité asservie au pouvoir, les fascistes et les néonazis sont un danger pour les Russes et les russophones d’Ukraine et d’autres pays, anciennes colonies soviétiques. Les vrais auteurs des manifestations de Kiev, de la chute de Janukovitsch et du changement de pouvoir en Ukraine sont les Américains, qui ont envoyé des milliers d'agents secrets. Qui sont les alliés des néonazis sinon les Américains ? C’est ce que n’arrêtent pas de clamer les médias russes, en parfait accord avec les autorités.

Pour l'URSS comme pour la Russie de Poutine, de Medvedev, de Lavrov pour ne parler que d’eux, le noir c'est du blanc, la guerre c'est la paix, le mensonge c'est la vérité, l'annexion c'est du sauvetage, l’agression c’est de la défense et ainsi de suite. Les raisons d'Hitler pour annexer la région des Sudètes et l'Autriche, ont inspirés Poutine pour s'approprier la Crimée et par la suite, logiquement probable, une bonne partie de l’Ukraine, soit par un nouveau Janukovitsch, soit par la fédéralisation, soit par d’autres moyens conçus dans les laboratoires du KGB, rebaptisé FSB. L’héritier est plus dangereux aujourd’hui, vu qu’il est sous les ordres d’un ex-agent KGB, qui, du temps des Soviétiques, était conduit par des activistes du parti, y compris Youri Andropov.

Comme il y a de nombreux Russes et russophones en République de Moldavie, dans sa province, la Transnistrie, dans les pays baltiques et ailleurs, il y a peu de raisons pour être sûr, ou espérer que Poutine s'arrêtera net après sa petite aventure en Crimée.

En faisant passer Poutine pour un ami de l'Europe, donc de la démocratie et de l’Occident, la presse empoisonne les opinions publiques avec des faux jugements issus des convictions politiques d'une gauche, que son sectarisme tient à l'écart des réalités sociales, et des faits historiques irréfutables. D'autres affirmations, tout aussi irréalistes, participent a faire sombrer les mentalités dans une sorte d'inconscience qui équivaut à offrir à Vladimir Poutine un chèque en blanc pour la mise en œuvre de ses intentions de refaire par la force la Grande Russie, qui, vu ses antécédents, ne seraient qu'un début.

Il ne s'agit pas seulement des politologues, sociologues, journalistes, politiciens et autres intellectuels et politiciens de gauche, qui sont ouvertement prorusses, poutinophiles, anticapitalistes et antiaméricains, comme par exemple l’inoxydable marxiste Alain Badiou, dignes descendants d'une génération hypertrophiée de communistes et soviétophiles, parmi lesquels trônaient Sartre, Aragon et beaucoup d’autres. Il y a aussiceux dont on peut dire que la principale fée qui tournait autour de leur berceau était la naïveté. Leur crédibilité a subi  d'autres dégradations, dont la cause première est la mentalité européenne occidentale, tellement tournée vers la gauche, vers l'Union Soviétique, vers le communisme et contre les USA, synonyme à l'époque d'antifascisme. Il est difficile de ne pas citer parmi les nombreux gourous de ces naïfs, Sartre, qui disait que les anticommunistes étaient des chiens, Aragon, Althusser et même Benda, qui vers la fin de sa vie a rejoint les communistes, un faux pas qui sera son dernier argument en faveur de sa brillante théorie sur la dérive des intellectuels (La trahison des clercs, apparue en 1927).

Vladimir Poutine a cosigné le 5 décembre 1994, avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni, le TNP (Traité de non-prolifération nucléaire), signé aussi, peu de temps après, par la France et la Chine. En échange de la renonciation aux armes nucléaires, les signataires du TNP, ont garanti à l’Ukraine, entre autres, sa souveraineté, de ne pas la menacer, de ne pas utiliser la force contre son indépendance, ne pas utiliser le chantage économiquement, de saisir le Conseil de sécurité de l’ONU en cas d’atteinte à sa souveraineté.

Poutine a violé un traité d’une grande importance non seulement pour l’Ukraine, mais pour la paix internationale, pour un climat mondial de confiance entre les états.

Un Obama recroquevillé, une Union Européenne en crise économique, politique et sociale,  ne font qu’encourager Poutine de continuer son projet qui parait de plus en plus prémédité.  Ainsi, la question posée dans le titre de cet article ne peut avoir qu’une réponse négative. Le bref survol de l’histoire de la Russie ne fait qu’argumenter cette réponse. Ni la poursuite des actions séparatistes après les élections présidentielles ni les palinodies des discours des officiels de Moscou n’augurent rien de bon. Il est difficile de prévoir, quand, comment et où, aura lieu la suite de l’action russe commencée en Crimée, mais suite il y aura. Une des solutions du monde occidental d’obliger Vladimir Poutine de rester dans ses pénates serait un retour vers la géopolitique. Mais est-il prêt pour ce renouveau ?

 

Stefan Racovitza, 27  mai 2014

PS. NDR. La rédaction des Observateurs.ch ne partage pas nécessairement et toujours tous les points de vue de nos Contributeurs.

 

5 commentaires

  1. Posté par Jean-Claude Sirop le

    Cher M. Racovitza,

    Bien que ce petit aperçu historique ait été fort intéressant, je ne vois pas en quoi il est à comparer avec 1. la Russie actuelle 2. la situation aujourd’hui en Ukraine.
    Je ne vois pas en quoi, une population qui se bat pour le maintien de son statut -de ses particularités- au sein d’un pays pluriethnique, nécessite que l’on envoie contre lui chars, véhicules blindés d’infanterie, bataillons néo-nazis, Su-25, Mi-24, MiG-29… Je ne cherche pas à dire qu’un camp possède la totale légitimité au détriment de l’autre. Si vous étudiez l’historique de l’Otan et de ses interventions depuis sa création, franchement, le cas de l’Ukraine possède tous les symptômes d’une ingérence, certes, mais de la part de cette alliance-là.
    Vous pointez du doigt le référendum Criméen « …organisé selon les règles des votations communistes… ». Les résultats sont pourtant sans appel et non-contestés, pourquoi les mettez-vous en doute ? S’il était vraiment illégitime, pourquoi alors n’y a-t-il eu aucune contestation au sein de la population depuis, pourquoi les réfugiés des régions Est de l’Ukraine commencent à y affluer, pourquoi un groupe de Praviy Sektor y a-t-il été arrêté début mai, planifiant des attentats sur des ouvrages stratégiques ? Pourquoi encore le canal de dérivation des eaux de Crimée, prenant sa source dans le Dniepr (alimentant la majeur partie des cultures de la presqu’ile), a été coupé depuis avril, délivrant 4m3 au lieu des 84 ?
    « Dernière question : si Poutine n’est pas responsable de cette tragédie, pourquoi les mouvements dits séparatistes, n’ont pas existé avant les manifs du Maïdan, et le changement du régime précédent ? »
    Peut-être parce que la première décision du nouveau pouvoir issu du coup d’état (non-démocratique, lui) a été d’abolir la langue russe en tant que langue officielle du pays et d’interdire son utilisation ? Bien qu’elle n’ait pas été appliquée, je me dis que les populations russophones ont dû alors voir le vent tourner, prémisse à d’autres décrets à leur encontre. N’oubliez pas que le programme des partis nationalistes ont pour but de créer une nation ethniquement pure…

  2. Posté par Stefan Racovitza le

    Monsieur, ou Madame Vérité,
    Vous avez peu, sinon pas, de points communs avec ce qui signifie votre nom, fût-il d’emprunt, mais trop avec le manque d’information et de culture, générale, historique et politique. Dommage. En plus, vos termes sont plutôt insultants. De quelle nature est la nausée de laquelle vous parlez ? Quels sont vos arguments ? En avez-vous ?

    Monsieur Melchior,
    Ce n’est pas que l’orthographe que vous maitrisez médiocrement, mais aussi le bon sens. Un autre pseudonyme aurait été plus proche de votre profil, Melchior étant un grand et moral personnage de la religion chrétienne. Selon la légende, les trois Mages ont suivi l’étoile qui montrait « le chemin de la Verité ». Peut-être qu’ils la cherchaient… Malheureusement, ce n’est pas votre cas. En plus vous faites du conspirationnisme,
    Accuser quelqu’un d’être payé par une « sucursalle d’ingéniérie sociale américaine » est une insulte. Bien sûr, les Américains, qu’ils soient maudits, non ? sont de nouveau fautifs de tout, y compris des écrits d’un « journaliste diligenté », payé par leur propagande. Vous préférez probablement la Russie de Poutine. C’est votre droit. Mais insulter et nier des faits historiques archiconnus n’est pas la bonne voie pour un spécialiste de l’Europe de l’Est.
    Vous écrivez : « … l’ensemble de l’article repose sur des allégations jamais fondées ». Il ne s’agit pas de simples allégations, mais de la réalité historique se trouvant dans tous les vrais livres d’Histoire.
    Poutine, qui est un admirateur déclaré de Staline, suit donc son exemple. Il a commencé par la Crimée, il continue avec les « séparatismes » de l’Est et du Sud de l’Ukraine, qu’il organise, commandite, encourage et sponsorise, en faisant fi des victimes, de plus en plus nombreuses. (Il y a quelques jours, en pleine nuit, les douaniers ukrainiens ont arrêté dans la région de Luhansk un convoi de trois véhicules transportant armes, munitions et explosifs, venant de Russie).
    Dernière question : si Poutine n’est pas responsable de cette tragédie, pourquoi les mouvements dits séparatistes, n’ont pas existé avant les manifs du Maïdan, et le changement du régime précédent ?

  3. Posté par Vérité le

    Article nauséabond tant sur le fond que sur la forme…Très orienté et sans aucune objectivité= sans intérêt.

    [La Rédaction: force est de s’incliner devant un tel déploiement d’arguments… Vous avez oublié « populiste » et « fascistoïde », pensez-y la prochaine fois…]

  4. Posté par Melchior le

    Ne nous y fions pas, le titre de journaliste indépendant et de chercheur en sciences humaines (où?) de l’auteur, ne peut cacher le fait que sont écrit est entièrement diligenté et payé par une sucursalle d’ingéniérie sociale américaine (c’est à dire de propagande). Effectivement, l’ensemble de l’article repose sur des allégations jamais fondées. Pour bien comprendre les enjeux il est préférable de consulter l’article  » Le Grand Echiquier: Ukraine, Brzezinski » sur le site LesObservateurs.ch
    Melchior, français spécialiste de l’Europe de l’Est. (Non sponsorisé)

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