L'étrange réponse du Conseil fédéral à une interpellation du conseiller aux Etats Vert vaudois Luc Recordon sur les relations économiques Suisse-Etats-Unis:
"Les Etats-Unis jouent, il est vrai, un rôle important dans le monde de l'économie, des finances, du commerce, de la recherche et de l'innovation, mais aussi sur les plans politique, culturel ou militaire. Cet état de fait ne devrait pas changer dans un avenir proche.
[...] Concernant les effets extraterritoriaux explicites et implicites du droit américain, autrement dit le recours au droit américain en dehors des frontières du pays, qui découle de la forte position des Etats-Unis dans le système international, la Suisse et ses entreprises se trouvent dans la même position que tous les autres Etats ou entreprises. Notre pays fait régulièrement part de son mécontentement à ses partenaires commerciaux américains."
En clair, l'Amérique impose, la Suisse subit et, comme tout le monde, proteste, mais pas trop fort. Et le Conseil fédéral est content comme ça:
"Le Conseil fédéral ne voit donc pas la nécessité de protéger spécifiquement l'économie suisse contre les Etats-Unis. Les difficultés survenant ponctuellement dans les relations américano-helvétiques sur des questions d'ordre général et plus spécifiquement sur des questions économiques et commerciales sont régulièrement traitées de manière constructive au cours de séances de dialogue bilatérales entre experts ou responsables politiques, ou encore dans le cadre de forums multilatéraux."
On en a vu les fruits jusqu'à aujourd'hui.
Petit Bonus, le Conseil fédéral dit regretter que la promesse du prix Nobel de la paix Obama n'ait pas tenu sa promesse de fermer Guantanamo:
"Le Conseil fédéral ne constate pas de dégradation systématique des normes démocratiques et applicables aux droits de l'homme aux Etats-Unis. [...] La Suisse regrette toutefois que le camp de détention de Guantanamo n'ait toujours pas été fermé. Le Conseil fédéral a eu l'occasion, à plusieurs reprises par le passé, d'exprimer aux Etats-Unis sa position sur la question ainsi que sur les refoulements ou expulsions dans des pays réputés recourir à la torture."
Le débat qui s'ensuit, au Parlement, est intéressant, où l'on voit un Vert romand réclamer plus de fermeté face à un pays étranger... bon, pour se tourner plus volontiers vers l'UE; forcément, il y a toujours un défaut quelque part.
C’est un projet bancale en faite, puisque’ils ont de toute façon le pouvoir absolut sur le net et le monde! Ils font donc ce qu’ils veulent depuis longtemps! Qui aurait imaginé, il y a seulement 50 ans, que les espions n’auraient, un jour, même plus besoin de sortir de chez eux! C’est l’espionnage en pantoufles écossaises et peignoir éponge!