Le prof d’uni du jour: Xénophobie nous voici !

Dans Le Temps, forcément...

Beaucoup plus raffiné que ses prédécesseurs (ici, ici et ici), Philippe Gottraux, maître d’enseignement et de recherche à l'université de Lausanne, justifie son salaire par une analyse tout à fait intéressante quant à la dialectique de l'initiative UDC et, pour ainsi dire, sans doute assez juste... du moins au début.

"La proposition de l’UDC manifeste en effet une suspicion obsessionnelle envers l’«immigration» qualifiée désormais «de masse». Cette catégorie amalgamante entretient habilement le flou: du travailleur allemand ou français établi, au «musulman» supposé islamiser la Suisse, en passant par le frontalier, chacun pourra y reconnaître son bouc émissaire préféré. Mais elle mobilise surtout une clé de lecture singulière et unique pour interpréter les réalités socio-économiques (tension sur le marché du travail, insuffisance des protections des salariés dans une société hégémonisée par la droite, problèmes écologiques, d’aménagement du territoire et de logement, etc.), celle de l’appartenance nationale et de la couleur du passeport. Bref, elle entérine une lecture autant nationaliste (stato-centrée) qu’ethno-raciale de la question sociale et de la problématique écologique."

Le tout dernier point semble reconnaître un penchant, sinon une responsabilité, de l'UDC à l'endroit de l'initiative Ecopop. Si tel était vraiment le cas, une semblable conclusion nous paraîtrait pour le moins téméraire de la part d'un "politiste" de si haut vol, de même que celle qui veut que le seul principe actif capable d'hostilité dans ce pays soit l'UDC.
L'on en revient toujours au même point, dans ce que nous lisons dans la grande presse depuis des mois, un étranger ne saurait plus être identifié comme tel à partir de l'instant où il est criminel, musulman ou autre, pour la simple et bonne raison de l'avantage politique que pourrait en tirer l'UDC. Voilà pourquoi les 49,7%, qui ne cessent de nous rabattre les oreilles de leurs raisons qui n'en sont pas, continuent d'errer dans leur incapacité d'appréhender l'éventualité qu'il y ait, en Suisse, des réseaux de criminalité étrangers, voire même quelques musulmans qui nourriraient, au plus profond de leur barbe, le secret désir monter un califat au nord des Alpes.

C'est là que le soufflé retombe et que la plume crève sous le poids du préjugé idéologique de Philippe Gottraux. Pour l'universitaire, l'analyse du résultat du vote est plus grave que le vote lui-même, l'absence de condamnation ferme de l'idéologie qui, selon lui, sous-tendrait l'initiative, résulte d'un complot politico-médiatique. On ne peut s'empêcher de sourire:

"En dépit de l’offre politique xénophobe du parti nationaliste (qu’un rédacteur en chef d’une radio de service public banalise complaisamment: l’UDC aurait «du flair pour sentir ce qui ne va pas», dans Signature, RTS 10.02.2014) [...]"

En fait, Philippe Gottraux n'accepte pas que la classe politique, relayée par les médias d'Etat, ne se soit pas dressée comme un seul homme pour dénoncer la xénophobie de l'UDC et, qui sait, ait fini par demander, sur cette base, l'annulation du vote:

"Parmi ces interprétations, il en est une inaudible, sinon dans les marges du débat: une lecture en termes de xénophobie du vote."

Les acteurs politiques ont été lâches de ne pas avoir dénoncé 50% de la population "nationale" (M. Gottraux nous pardonnera d'employer ce terme ici puisqu'il est vrai que la Suisse n'est une "nation" que lorsqu'elle vote au niveau fédéral) comme un quarteron d'ignobles racistes. Cette petite lâcheté, cette prudence dialectique, Philippe Gottraux la concède aussi, qui précise:

"Il est certes peu pertinent de confondre le contenu de l’offre politique xénophobe et les raisons, multiples, qu’ont les votants de s’y reconnaître. Il existe toujours une appropriation, une réception différenciée d’une offre politique, et aucun vote ne peut être réduit à un facteur explicatif unique."

On se rassure, l'initiative était bel et bien raciste, mais les 50,3% sont tellement bêtes et "obsessionnels" qu'ils ne l'ont sans doute pas vu ni compris.

suisse valeurs UDCLe reste de l'article est un pataquès où le fantasme le dispute au délire: l'insuffisance des "mesures d'accompagnement" est à mettre sur le compte de la droite, martèle un Philippe Gottraux qui en oublie vraisemblablement la cartographie politique du vote du 9 février dernier (et l'action récurrente de la gauche depuis bientôt dix ans en cette matière). Et d'accuser de "déni de réalité" quiconque viendrait à nier que la xénophobie rampante est bien la raison essentielle du succès de l'UDC ces dernières années. L'anémie du spectre d'analyse surprend, qui ne comprend que le racisme et l'application déficiente des mesures d'accompagnement. A croire que la libre circulation n'est pas parvenue jusqu'à l'université de Lausanne.

Si les Suisses ont voté pour leur indépendance, c'est qu'ils sont racistes, la loi sur l'asile, racistes, les minarets, racistes:

"Un indice: l’UDC a imposé presque sans résistance son vocabulaire. Le syntagme «Immigration de masse» a été repris sans recul, et la plupart du temps sans guillemets, par de larges pans des médias. La lutte politique est aussi une bataille sur les mots. L’on peut s’étonner de l’absence de réflexivité de la majorité des acteurs politiques et des rédactions, aboutissant en l’espèce à accréditer sans doute involontairement la lecture de l’UDC et à poser comme évident «le problème» («immigration») sur le registre de la dramatisation («de masse»)."

C'est un complot, je vous dis, politiques et médias main dans la main pour appliquer l'agenda de l'UDC et Christoph Blocher en grand patron de loge... Tous aveuglés par leur allégeance tacite à la pensée unique xénophobe:

"Responsables politiques, gouvernement ou commentateurs attitrés se soucient des effets du vote à Bruxelles, mais pas un mot pour déplorer l’affront, au moins symbolique, que représente cette défiance adressé aux «étrangers», y inclus à ceux résidant en ce pays de longue date."

Etrangers qui, pour une bonne part, veulent garder la Suisse comme ils l'ont trouvée et se sont mis, dès qu'ils en ont eu le droit, à voter UDC (évidence qui pourrait déboucher sur une idée de slogan pour la prochaine campagne: "Les étrangers votent UDC").

Il est toutefois consolant de savoir qu'un homme, seul contre tous, dépense des fonds publics à grands coups de pelle à neige afin de découvrir:

"Pourquoi il est si difficile d’évoquer un «problème de xénophobie» touchant une partie non marginale de la société suisse, élites comprises."

Pourquoi:

"Comme dans le cas de votes récents, le commentaire autorisé, si prompt à entonner le couplet du «problème de l’immigration», dénie l’existence d’un «problème de xénophobie et d’intolérance» affectant la Suisse, comme plus largement l’Europe."

Parce que cela ne relèverait sans doute que de la pensée caricaturale d'une gauche qui ne veut plus dialoguer mais à tout prix imposer, et dont Le Temps ne cesse de se faire l'écho à longueur de journée. Sans parler du non-sens flagrant de cette dernière tirade: que l'on réfléchisse enfin un instant, à quoi aurait-il servi que l'on dénonçât la xénophobie de la Suisse pour la pousser à voter en faveur d'une Europe elle aussi déjà contaminée par la "xénophobie et l’intolérance". M. Gottraux devrait alors plutôt remercier l'UDC d'avoir su protéger la xénophobie locale d'une extension a bien plus grande échelle... divide ut impera... Bref, on aimerait en rire.

La portée strictement idéologique du raisonnement est indéniable, Philippe Gottraux est dans une posture de guerre:

"Il faut savoir nommer pour combattre. Ne pas établir un tel diagnostic constitue à n’en pas douter une des raisons des défaites futures qui ne manqueront pas d’advenir dans les urnes."

Camarades, debout ! Etc.

Et si le diagnostic était posé ? Tiens, faisons-le, admettons que plus de 50% de notre population ne sont que des xénophobes et des racistes. Quelles conséquences cela implique-t-il ? Coupables du "crime-pensée" ultime du 1984 de George Orwell, ces 50,3% se verraient-ils déchus de leur droits démocratique et exclus de la vie politique ? Allons au bout des choses, MM. Philippe Gottraux et les derniers lecteurs du Temps, élites qu'il est interdit de nommer, disposeraient-elles d'un droit de désigner qui est habilité à voter ou non, qui est assez homme pour avoir le droit d'exister. Et après ? Les Goulags, les persécutions, la mort ? Et si c'était cela la racine essentielle de la pensée révolutionnaire, le fil conducteur du socialisme ancien comme moderne, supprimer celui qui ne veut pas se convaincre, et si c'était cela le fond de la pensée de M. Gottraux, et s'il fallait en établir le diagnostic, "nommer pour combattre" ?

12 commentaires

  1. Posté par Raueiser Richard le

    Bla Bla, dans cet i monde, il ne restera de place que pour deux genres de fous, celui qui a un flingue chargé et celui qui creuse, oup’s et cela ne saurait changer tant qu’il y aura d’autre fous qui auront mis en jeu leur « propre » cupidité, et peu importe que ce soit par ignorance, ou lâcheté, pourvu que cela dure puisque l’i monde ne saurait se passer des fous.

  2. Posté par David Monnet le

    Gottraux, que de souvenirs! On nous a répété pendant tout science po que Wikipedia, c’était le diable, parce que les rédacteurs n’étaient pas neutres. Franchement, avec Gottraux (et d’autres), Wikipedia peut aller se cacher. Gottraux, c’est le programme du PS toute l’année. Il est obsédé par l’UDC, il a fait tout un tas de livres, d’articles sur le parti, qu’il qualifie de « populiste » dans l’un deux, terme à consonance extrêmement orientée. C’est le gros problème de science po (et des sciences sociales), les scientifiques font trop corps avec leur objet d’étude, ils sont névrosés par leur objet d’étude, soit en positif soit en négatif. Comment peut-on rédiger un livre sur l’UDC, espérer être crédible et objectif, quand on vomit l’UDC? D’autant que les politologues quasi tous d’extrêmes gauche (et dénués des basiques connaissances en économie, ce qui est lié) sont tous tout autant obsédés par l’udc. Vous trouverez toutes les études possibles et imaginables sur les partis de droite conservatrice/souverainiste. Par contre, presque rien sur la gauche et l’extrême gauche et le néant sur les partis libéraux. On pourrait parler des études genres, il faudrait être sadomaso en tant qu’homme pour développer cette science.
    Sur le fond, c’est l’éternelle quantique moralisante sur le méchant UDC, la vilaine population xénophobe, raciste, etc. etc. Si c’est pour nous sortir cette même niaiserie chaque fois que la population vote sur un objet qui pourrait toucher les étrangers, c’est pas la peine, ça ne convaincra que les illuminés comme Gottraux de l’horreur du peuple suisse, et ça agaçacera tous les autres. Comme si les 190 pays du monde qui ne pratique pas la libre circulation était des salauds qui giflaient leurs étrangers. Comme si le moteur du vote était juste de la haine pure envers ceux qui ne détiennent pas de passe-port à croix rouge. A force de mettre xénophobie à toutes les sauces, le mot perd tout sens, y compris lorsqu’il s’agirait de dénoncer la vraie xénophobie.
    Sur la forme, toujours les habituelles formulations lourdes et pompeuses, bien connu des sciences sociales (« structures structurantes », « l’objet de la manifestation et la manifestation comme objet », etc.). L’explication de ce style tient entre la vacuité du contenu (privilégier la forme quand il n’y a pas de fond) et l’ultra-élitiste des aficionados de Bourdieu, quintessence de l’élitisme. La sociologie électorale consiste à nous inculquer que les ouvriers sont des idiots irrationnels de voter udc, car l’udc est ultra-libérale et que l’ultra-libéralisme nuit aux pauvres. Déjà l’udc n’est pas ultra-libérale sur de nombreux aspects (elle est plutôt antimondialisation et donc anti libre échange, concurrence internationale, libre circulation de la main d’oeuvre, etc. ce qui est parfaitement rationnel pour un ouvrier de s’y opposer vu que sa situation se péjore) et qu’ensuite, on peut voter sur d’autres questions qu’économiques (être un ouvrier souverainiste, ou conservateur n’a rien d’irrationnel) et enfin que le même raisonnement peut s’appliquer aux ultra-élitistes de science po qui gagnent de gros salaire, mais sont des citoyens tout autant irrationnels de voter pour des partis de gauche.

  3. Posté par Normandy le

    « Ce qui me sidère le plus c’est l’extrême violence de ces bagarres! » Eh bien, c’est ça l' »enrichissement culturel »: importer chez nous des comportements et des mœurs qu’on ne connaissait pas auparavant. Ne vous sentez-vous pas un peu plus « riche » à la vue de ces spectacles que nous offrent généreusement (mais pas gratuitement) certains de nos hôtes des cinq continents (enfin, surtout d’un…)?

  4. Posté par dominique degoumois le

    Si monsieur Gottraux est dans une posture de guerre,je vous propose d’aller voir sur youtube des vidéos de rappeurs français, eux aussi sont en posture de guerre, mais en posture de guerre civile! Mais pour monsieur Gottraux, nous sommes nous, seuls responsables!
    La lecture dans wikipédia des bios de BHL, lénine, trotsky sont aussi de très grands moments!

  5. Posté par dominique degoumois le

    Promenant mon chien, il y a un peu plus de deux ans, sous les falaises de Champel, j’ai pu apprécier les talents d’artistes d’art brut de nos amis les roms, qui avaient réussit à accumuler des tonnes de déchets, qui auraient fait les délices de mon ami Jean Tingely! Seul problème, les centaines de milliers de francs qu’on coûté le déblaiement de ces tonnes d’oeuvres d’art en devenir, dont la gauche genevoise n’a jamais parlé!

  6. Posté par dominique degoumois le

    J’ai assisté cet après midi au centre ville à un début de bagarre entre deux personnes, qui ont, et c’est fâcheux, les mêmes origines que les prisonniers qui ont, ses derniers jours, fait parlés d’eux à Champ Dollon! Il est incroyable de voir que nos amis de gauche, tellement obsédé par, la muti culture et le vivre ensemble, n’ai pas imaginé un seul instant, qu’il pourraient y avoir des problèmes de vivre ensemble entre ces différentes populations étrangères! En gros ils viennent tous d’ailleurs alors ici ils sont tous pareil! Et nous comment devons nous réagir à tout ça? Ce qui me sidère le plus c’est l’extrême violence de ses bagarres!

  7. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Monsieur le professeur signale aussi une insuffisances des protections des salariés « dans une société hégémonisée par la droite… » pourquoi pas totalitaire ? Autre chose, je savais bien que j’avais rué deux fois ce matin en lisant le Temps ! En page 11, Patrick Vincent offre ses avis sous le titre « cher monsieur Blocher »…. Je vous remercie d’avoir ouvert, dans la plus pure tradition patriote, une énième brèche dans les valeurs du respect de l’autre et du discernement, donnant ainsi libre voie aux stéréotypes identitaires et à l’amalgame historique… » Amalgame historique ? Mon regard est-il orienté sur Berchtesgaden ? Le reste est à l’avenant. Voici la fin : « Ou, comme le résume mon épouse, elle-même ressortissante de l’UE ( je souligne de l’UE ! un symptôme : les Alémaniques sont comme tous les hommes, ne supportant pas qu’on leur donne des ordres, tandis que les Romands sont plus proches des femmes, ouverts à la critique, et donc aussi au progrès. Eh bien, en voici une brillante analyse ! Elle a la force de l’autorité d’un… d’un ? Professeur de littérature anglaise, Université de Neuchâtel. La conclusion de ses propos confirme que la voie est ouverte aux stéréotypes !Ce n’est pas tout. Récemment j’ai évoqué un livre de C.S. Lewis, en rapport avec la « démoncratie ». Ayant oublié le titre, j’ai commandé « l’abolition de l’Homme », du même auteur. Reçu ce matin, et presque terminé ! Epoustouflant. Il a été écrit pendant la dernière guerre et on croit lire aujourd’hui. Tout et tous y passent. Les « valeurs de la république », le mantra de l’intégration, et des intellectuels à la sauce Bernard-henry. Cet homme est réconfortant et éclairant. Je vous le recommande vivement.

  8. Posté par Derek Doppler le

    En plus il a une jolie montre, le Gottraux, sur la photo. C’est un peu trouble, mais on dirait bien une Panerai. Pas vraiment une montre du peuple, la Panerai. On commence par Socialisme ou Barbarie et on finit en disciple de Julien Dray, Socialisme et Horlogerie.

  9. Posté par Stevan Miljevic le

    Ahhhh Gottraux, quel souvenir! Un professeur qui réussissait à faire dormir tout son auditoire en moins de 5 minutes qui n’avait que « socialisme ou barbarie » à la bouche
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Socialisme_ou_barbarie

  10. Posté par Derek Doppler le

    Encore un guignol de science-popo? Décidément, rien ne change mais tout se putréfie. Et les universités? Qui peut me dire à quoi servent encore ces entités? À former des citoyens ou simplement à produire des individus employables par le marché globalisé, des usines qui fabriquent en série des unités abruties et stupéfiées de production et de consommation?

  11. Posté par Frédérique le

     » La lutte politique est aussi une bataille sur les mots » qu’il dit le sieur Gottraux, et il sait de quoi il parle. En quelques années, les élites de gauche (surtout) nous ont fait avalé « leur » définition du mot « nationaliste », c’est celui qui n’aime pas les autres. Et bien non, le nationaliste est celui qui préfère les siens et si je préfère mes enfants à ceux du voisin, je ne déteste pas ces derniers pour autant.

  12. Posté par adimante le

    Je suis littéralement effrayé par l’affirmation avancée par M Gottraux selon lequel le terme « massif » utilisé pour qualifier l’immigration serait un « indice » d’une manipulation du vocabulaire qui ne correspondrait pas à la réalité. Sans doute ignore-t-il ce que la communauté internationale qualifie d’immigration massive et quelle qualification elle utilisa par exemple pour désigner l’immigration en Allemagne qui fit suite à la chute du mur de Berlin. Extrait : « Pour la seule année 1989 plus de 721’000 personnes avaient immigré en Allemagne de l’Ouest, dont 377’000 migrants de souche allemande en provenance de Pologne, Roumanie, Russie, Tchécoslovaquie et 344’000 de RDA, au travers de ce que l’OCDE elle-même qualifia d’immigration massive (Etudes économiques de l’Ocde, Allemagne, 1989-1990, p. 51) et qui à l’échelle de l’Allemagne de l’Ouest représenta durant les deux années les plus fortes un taux de croissance annuel de sa population de 1.17 % par année. » COMPARER : la progression de la population genevoise suite à l’introduction de la libre-circulation a été de 1.23 % par année sur plus de 12 ans consécutifs !!! Ces chiffres sont tirés de l’essai LA CROISSANCE ECONOMIQUE DE LA SUISSE, UN DRAME POLITIQUE CACHE (c) 2014 ( Chapitre : L’exemple allemand, p.145 ss) disponible sur http://www.adimante.ch

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