Myret Zaki dans Bilan.
"L’interventionnisme sert à enrichir les riches et appauvrir les pauvres; le non-interventionnisme sert à enrichir les riches et appauvrir les pauvres.
[...] J’ai écrit ici en août dernier que le capitalisme de marché n’a jamais existé, car il n’existe qu’à temps partiel: uniquement quand ses promoteurs, l’élite de la finance, en retirent d’énormes profits. Et qu’il cesse d’exister quand ces derniers en retirent des pertes. Le capitalisme libéral s’avère donc aussi utopique que le communisme sous l’URSS.
[...] Aux Etats-Unis, quelque 250 lois et réglementations fédérales et étatiques favorisant la protection de l’épargne ont ainsi été démantelées depuis les années 1980 à la demande des banques, ouvrant l’ère du crédit prédateur qui a mené à la crise des subprimes.
[...] Il ne s’agit donc pas d’être pour ou contre l’interventionnisme étatique, mais contre le mélange prédateur des deux, savamment organisé pour n’agir que dans l’intérêt du secteur financier. Un interventionnisme qui agirait pour sauver à la fois les banques et les plus démunis de la société serait plus défendable que le présent système. Un non-interventionnisme qui laisserait les banques faillir, et priverait aussi de protection les moins favorisés, serait plus défendable que le présent système."
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Rien de neuf…il est évident qu’un Etat interventionniste ou non est dépendant de ses bailleurs de fonds. Car l’Etat, personnifié par un gouvernement, est une “représentation” élue par le peuple à un niveau ou l’autre…et les candidat-e-s présentés par les partis ont besoin de l’argent pour leur campagne. Nous avons donc a choisir entre “peste ou choléra” avons-nous les vaccins ? Comme le disait Jean Jaurès : “à celui qui n’a plus rien, la Patrie est son seul bien” et cette citation vaut pour nos Conseillers fédéraux ! Dans quelle gamelle ont-ils mangé (Conseil d’Administration) avant leur élection. S’ils n’avaient rien à gagner, à perdre, là et là seulement ils pourraient faire l’interventionnisme qui protège les producteurs (toutes branches économiques confondues) et les plus démunis ; car la force d’un pays se reconnait par la solidité de son maillon le plus faible !