Il y a deux ou trois semaines, sur France Inter, vers 7h du matin, une animatrice sur un ton hystérique (oui, évidemment) : « Rendez-vous compte que la Terre n’a jamais été aussi chaude depuis 15 milliards d’années ». La France, pays de vieille culture et de haute civilisation. France Inter, radio d’Etat. La planète Terre, vieille de 4.55 milliards d’années.
Avec un millimètre = 1000 ans, cela donne quatre kilomètres et 550 mètres. Les premiers Hominidés sont apparus il y a 7 mètres, et Homo sapiens à 20 centimètres. Notre Sauveur Jésus Christ il y a deux millimètres. Il a pris son temps, le fils de Dieu, mais passons.
Hier encore, sur notre radio à nous, pour laquelle nous sommes forcés de payer 462.40 francs par an, l’OMM (Organisation météorologique mondiale) est revenu sur la soi-disant augmentation du niveau des mers de 20 centimètres depuis une centaine d’années. Soit 1/10ème de millimètre sur l’échelle ci-dessus. Il y a une centaine d’années, il n’y avait pas de satellites. Pour mesurer les altitudes, on partait d’un niveau de la mer donné comme zéro. Pour arriver à la Pierre du Niton, dans la baie de Genève, le zéro de la Suisse, on faisait des mesures géodésiques. Selon que l’on passe par le Voiron/les Echelles ou par la voie plus à l’Ouest, on arrive à un mètre de différence. Les mesures de géodésie dépendent de l’horizontalité, qui dépend de la gravimétrie.
Pour mesurer la gravimétrie, il faut corriger les mesures en fonction de la latitude, de l’altitude, de l’attraction luni-solaire et du relief. Et quelques autres paramètres…
Les ingénieurs de Napoléon jugeaient la réalisation du canal de Suez impossible, parce qu’ils mesuraient une différence de niveau des mers d’un bout à l’autre de 1 mètre.
Parler de l’augmentation du niveau des océans de 20 centimètres en un siècle, cela porte un nom : escroquerie. Mais cela ne semble choquer que très peu de monde…
Mais cela ne s’arrête pas là. Le GIEC parle en fait d’une augmentation de 5 millimètres du niveau des océans. Alors parlons de ça. Les océans couvrent le 70 % de la planète et ont une profondeur de 5000 mètres en moyenne. Les facteurs susceptibles de modifier son niveau sont : les marées, qui peuvent aller jusqu’à une douzaine de mètres d’amplitude. Les cyclones ou anticyclones, induisant des variations de l’ordre de plusieurs dizaines de mètres. Les variations dues à la gravimétrie, influence inconnue. Les forces de Coriolis, celles qui font que la partie droite (ouest) des rails de chemins de fer nord-sud sont plus usées que la partie gauche (est). Influence constante, mais influençant des niveaux variables, donc variable aussi. Last but non least : El Niño, ou oscillation australe en termes scientifiques. Plus ou moins cent mètres d’un côté ou de l’autre de l’Amérique du sud. Niveau influencé par la fonte ou le gel des calottes glaciaires, variables d’années en années.
Niveau des océans de toute façon tout le temps agité par les vagues. Mesuré par des satellites dont l’erreur de mesure dépasse quelques centimètres. Mesuré sur des bouées flottantes espacées.
Alors, l’augmentation de 5 millimètres, elle reste à prouver.
Et autre conclusion : les scientifiques sont complètement incapables de prévoir El Niño d’une année à l’autre. La teneur en CO2 de l’atmosphère est fonction de la réaction de transformation de ce CO2 en calcaire (CaCO3 ) dans les océans. Si on n’est pas capable de prévoir El Niño avec les modèles actuels des climatologues, comment ose-t-on parler du climat à la fin du siècle ?
Géo
Avant d’écrire ici, il y a un truc que je n’avais remarqué : à droite, sous le nom (ou le pseudo…), il y a des pictogrammes indiquant si certains lecteurs ont aimé ou non le billet. A cet instant, 10 personnes auraient aimé, 8 non. Mais pourquoi ? Nul ne le saura jamais.
Question : est-ce vraiment utile ? Qu’est-ce que cette pratique barbare apporte au débat ?
La question est de savoir pourquoi il n’y a plus débat, pourquoi ceux qui voudraient étudier des phénomènes qui pourraient remettre en question l’idéologie « réchauffement à cause du CO2 », donc à cause de la combustion des hydrocarbures, n’ont aucune chance d’obtenir des crédits de la part des Fonds nationaux de recherche scientifique des pays occidentaux. Les FNRS sont-ils noyautés par les écolos : non. Par les pro-nucléaires : non. Par les tiers-mondistes qui veulent que les pays occidentaux crachent au bassinet pour rendre encore plus riches les petites élites pakistanaise, bengali ou je ne sais trop quoi : peut-être. Selon les théories des réchauffistes, tous les typhons sont la conséquence de l’utilisation par les Occidentaux des voitures et de leurs chauffages, donc il faudra commencer par les indemniser. Vous savez, le droit international et l’infinie mauvaise foi des juristes, qu’ils soient vaudois à propos de l’affaire Marie ou pakistanais, pas besoin de vous faire un dessin…
J’ai souvent critiqué sur mon blog et de manière particulièrement acerbe les élucubrations de l’IPCC (GIEC en français). Il n’y a pas que le niveau des océans qui est contestable, l’évolution des températures et l’effet de « serre » du CO2 qui n’a toujours pas été prouvé mais est devenu une sorte de dogme. Pire, passer sous silence l’effet réel de captation des Infra-rouges solaires par la vapeur d’eau (100 fois plus efficace que celle du CO2) relève de l’imposture scientifique et ajouter à cet « oubli » qu’il y a plus de cent fois plus de vapeur d’eau dans l’atmosphère (non compris les nuages et la glace des nuages d’altitude), on arrive à un facteur de dix mille. C’est tout de même une très grossière négligence…
Pour info l’URL de mon blog : http://jacqueshenry.wordpress.com