La Suisse figure en tête du classement 2013 de l'opacité financière établi par le Tax Justice Network. Mais si on avait rajouté au Royaume-Uni l'ensemble du réseau britannique, y compris les Bermudes, Jersey ou Gibraltar, ce dernier aurait facilement détrôné la Confédération, ajoute l'organisation non gouvernementale.
Le Royaume-Uni est l'acteur mondial le plus important dans le milieu de l'opacité financière, concluent les élaborateurs de l'indice d'opacité financière. Bien qu'il n'occupe que la 21e place, il "soutient et contrôle un réseau de territoires opaques à travers le monde", écrit le Tax Justice Network dans un communiqué publié jeudi.
"La Suisse conserve une première place bien méritée dans notre indice", estiment toutefois les auteurs du classement. Si elle a fait quelques concessions en matière de transparence financière, en particulier vis-à-vis des Etats-Unis, il s'agit d'une évolution encore très limitée, selon eux.
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Etonnant quand même ces apparitions d’ONG aussi diverses qu’hétéroclites qui débarquent à hue et à dia pour donner des leçons à tous les pays du monde, fussent-ils démocratiques. On aimerait déjà savoir qui finance vraiment des organismes de pressions. Parce que si on apprend, par exemple, que le pitre Soros est dans le coup, cela enlève d’office et de suite toute légitimité à une telle action.
En sus, ces ONG n’ont aucun droit légitime à venir juger et distribuer des bonnes et des mauvaises notes à des Etat souverains. Qui les donne? Qui les juge? Il serait quand même bon que les journalistes prennent le temps de réfléchir deux secondes (parfois vous me direz que c’est à la limite du possible) avant de publier n’importe quoi, venant de n’importe qui!
Ce classement, qui place soigneusement les Etats-Unis 6e (curieux quand même) donne, comme par hasard, la Suisse en tête des paradis fiscaux. En pleine campagne envieuse et haineuse des pays de l’OCDE contre la elle, ça tombe pile poil.
Le plus croquignolet et quand il est indiqué: « selon eux ». Eux, oui! Mais c’est qui?
La Grande-Bretagne arrive quant à elle 21e. Là, franchement, on frise le comique burlesque. Mais bien évidemment, pour en arriver là, on lui enlève, comme par magie, les îles anglo-normandes et on oublie malencontreusement les fameux trusts qui permettent aux sociétés de camoufler tout et n’importe quoi.
Il faudrait, dans une sage loi sur la presse, que les ONG qui publient des communiqués, soient tenues de déclarer leur financement et leur composition. On éviterait ainsi des infos aussi grandguignolesques.