Freysinger a de nouveau fauté

Coupable ! Encore, mais cette fois-ci d’avoir été trop conciliant.

Le Goldstein de la politique valaisanne a commis cette fois le crime de permettre aux employés de l'instruction publique d'obtenir des congés extraordinaires non payés – entre un et cinq jours – "pour des activités particulières, notamment la chasse" [dans la presse occidentale du XXIe siècle, la chasse revêtait une connotation anécologique particulièrement négative, ndlr].

Le traitement du Temps vaut son pesant de lourds sous-entendus:

"Cette décision provoque des tensions",

apprend-on, la mesure étant censément profiter plus largement aux enseignants du secondaire qu'à ceux du primaire. Nouvelle inégalité mise à jour par l'immonde UDC.

"Cette décision peut être assimilée à des privilèges que l’on accorde à une certaine catégorie d’employé, créant des distorsions entre les enseignants et les autres employés de l’Etat."

Freysinger n'a pas tenu compte de la mauvaise foi de ses contempteurs, au gibet !

 

Terreur

Soudain, au beau milieu du propos:

"Depuis l’arrivée d’Oskar Freysinger à la tête du département, le chef du Service de l’enseignement, Jean-François Lovey, ne répond plus aux médias. Les enseignants, directeurs d’écoles, inspecteurs scolaires ne témoignent le plus souvent qu’à visage caché. Même les syndicats se refusent actuellement à prendre position."

bene-freysingerCertains se cachent, paraît-il, pour apprendre à lire à leurs élèves, de vieux mayens désaffectés se transforment en salle de classe clandestine l'espace d'une seule nuit, la résistance s'organise pour sauver les livres de cours des bûchers, ceux qui n'ont pas voulu prêter serment à l'Etat ou être incorporés dans les jeunesses freysinguériennes ont fui par les montagnes. D'autres parlent même d'une attaque au gaz imminente contre les populations civiles des treize dizains.

Grâce à Dieu, une voix s'est élevée:

"Marcelle Monnet-Terrettaz ["ludothécaire cadre" et conseillère communale socialiste de Riddes, ndlrest en ce moment la seule voix critique à l’encontre du ministre UDC. Il y a quelques semaines, interrogée dans la presse alémanique au sujet du conflit qui oppose le chef du Service de l’enseignement et Oskar Freysinger (LT du 29.05.2013), elle n’a pas craint de parler de mobbing. «Je n’ai pas peur de parler parce que je n’ai rien à perdre, alors que les employés de l’administration et les enseignants craignent pour leur place ou leurs conditions de travail. Je trouve cela très inquiétant parce que ce mode de fonctionnement comporte des risques de dérive autoritaire»"

Pensez donc, des permissions de congés extraordinaires, la démocratie est en péril !

En passant, toute ressemblance avec des reproches émis à l'encontre d'un certain Legrix sera qualifiée d'outrageusement subversive et fera l'objet d'une correction systématique dans les médias.

 

Semper culpabilis

Strict, Freysinger harcèle, arrangeant, il révèle un goût coupable "pour les dérogations". Tout y passe, jusqu'à la rengaine, déjà usée, de son conseiller en communication, Slobodan Despot, lequel aurait passé l'entier de son temps libre entre 1939 et 2013 à creuser des fosses communes pour les dictatures du monde entier et qui met aujourd'hui ses talents au service du sombre ministère. Et dont, ô surprise supplémentaire, le salaire coûterait de l'argent; un autre motif de scandale pour Le Temps. A droite, les gens ne devraient pas gagner leur vie; en fait, ils ne devraient même pas vivre.

Le sujet Freysinger est devenu, pour Le Temps, ce que la profession a pour coutume d'appeler un marronnier, soit un sujet récurrent, mais dont les feuilles ne connaissent, inexorablement, qu'un seul et même destin, la chute.

Suite

8 commentaires

  1. Posté par P.M. Vergères le

    Mais en plus, le Temps n’a rien compris, comme d’habitude. Ces congés extraordinaires étaient déjà octroyés avant l’arrivée d’Oskar Freysinger (j’adore l’écrire en entier pour donner une bonne diarrhée haineuse à nos amis les gogols) mais les demandes devaient passer par le département. Or, maintenant, c’est la direction de l’école qui va décider. Au plus près, mieux informée et de manière plus directe. Il n’y a pas mieux pour prendre une bonne décision. N’en déplaise à ces cornichons de journaleux de gauche.

  2. Posté par P.M. Vergères le

    Que voulez-vous Gerry Blackjerry (ou le courage de son opinion !!), quand on a le choix entre la peste et le choléra, on choisi le moins pire. Pour vous donc, l’UDC aurait dû laisser passer un brave gaucho dégoulinant de théorie du genre et héraut de l’abrutissement général que l’on constate dans tous les cantons où la gauche est à l’éducation?

  3. Posté par Gerry Blackjerry le

    Que de blablablas chez tous les champions du débat stérile que sont les pédagogues:
    Pour les élections de ce week-end à Fribourg, l’UDC s’est alliée au PDC pour faire élire le clone de Mme Isabelle Chassot, dont ce parti n’a cessé de critiquer les objectifs et les visées pédagogiques depuis plus d’une décennie (Harmos etc…) … Ah ah ah, que de bonnes blagues sur votre excellent site !

  4. Posté par Cain_Marchenoir le

    J’imagine aisément la gauche monter aux barricades parlementaires pour créer le délit pénal de flatulence…

  5. Posté par Marie-France Oberson le

    Que voulez-vous, la presse n’a pas encore digéré l’élection d’Oskar… elle lui est restée en travers de la gorge… comme toute élection d’un UDC d’ailleurs…

  6. Posté par P.M. Vergères le

    Et, de cette très haute tenue journalistique, on connaît déjà le prochain scandale: à la suite d’un repas de famille un peu gras, Oskar aura l’outrecuidance, que dis-je, l’insolence de lâcher discrètement une petite flatulence……………….Et nos braves journalistes de crier au scandale! C’est vrai que du côté gauche de la politique, on serre tant et plus ses fesses que cela ne risque pas d’arriver.

  7. Posté par Eddie Mabillard le

    Pour autant que « le temps » te descends en flamme c’est la preuve que tu fais juste, ce journal de gauchistes est un excellent baromètre.
    Oui, je ne suis pas chasseur, mais suis pour la chasse.

  8. Posté par Cain_Marchenoir le

    tout ceci est hilarant….Ce que change justement la venue de Freysinger, c’est qu’il demande concrètement aux gens de s’exprimer, de dire le fond de leur pensée sans craindre quoi que ce soit. Ce qui n’arrivait jamais avec Claude Roch. Celui-ci n’a fait quasi que de la merde et, étonnament personne ne se plaignait officiellement…Comprenne qui pourra….
    Ceci dit, il est vrai que les gens de gauche n’osent certainement plus s’exprimer à visage découvert: non pas qu’ils craignent quoi que ce soit venant du département mais bien plutôt ils n’osent plus sous peine de passer pour des cons tant leurs critiques sont lénifiantes….Bravo Oskar continue!

Et vous, qu'en pensez vous ?

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