Discours du 1er Août : Simonetta Sommaruga

La Suisse n’a pas peur du changement

La Suisse a connu des changements «très rapides et très importants» depuis 150 ans, passant notamment d'une terre d'émigration à une terre d'immigration, a noté Simonetta Sommaruga lors de son discours du 1er août

Un Etat qui a une identité forte peut se montrer ouvert au changement, a déclaré mercredi la conseillère fédérale, selon la version écrite de son discours prononcé à Farvagny (FR). C'est le cas de la Suisse. Il est important de se souvenir de son identité, mais celle-ci «n'est pas l'immobilisme ni le refus du changement», a ajouté la ministre de justice et police.

Par exemple, l'identité de la Suisse n'est pas menacée par l'arrivée de migrants. «Nous avons toujours réussi à faire vivre ensemble, en bonne intelligence, des personnes de différentes cultures, langues et traditions», a relevé Simonetta Sommaruga, pour qui «l'intégration a toujours été l'une des plus grandes forces» du pays.

Cette capacité à vivre ensemble, la conseillère fédérale l'explique par l'importance du respect des minorités pour les Suisses. «Il nous arrive à tous, à l'occasion, d'être dans la minorité»: en raison de notre langue, de nos opinions politiques ou de notre appartenance religieuse par exemple.

L'assouplissement du secret bancaire constitue aussi pour nombre de citoyens une menace susceptible de détruire l'identité helvétique. «Une place financière qui se distingue par ses hautes compétences continuera de s'imposer dans la compétition internationale», a assuré la politicienne argovienne. La Suisse doit continuer «d'embrasser le changement avec ouverture et confiance», notamment en mettant un terme au mitage du territoire, a-t-elle souligné.

source : 20 Minutes, (ats),31 juillet 2013

3 commentaires

  1. Posté par Christian Hofer le

    « passant notamment d’une terre d’émigration à une terre d’immigration »¨

    Les Suisses qui émigraient n’étaient pas reçus dans des hôtels par les pays d’accueil, ni ne pouvaient bénéficier de soins, ni de nourriture et d’habits gratuits.

    Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons Sommaruga car ça a tendance a beaucoup trop se voir dernièrement!

  2. Posté par Michel Grosbois le

    Cette lettre est une réalité, qui va malheureusement en augmentant chaque jour, et nous éloigne d’une Suisse bon enfant.
    Madame Valiquer a le mérite et le courage d’exprimer des faits tristement observables, la question à se poser:  » pourquoi accepter, tolérer tout cela? Et au non de quoi?
    Michel Grosbois/ Gland

  3. Posté par Paule Valiquer le

    Lettre ouverte à S. Sommaruga
    Conc. votre discours du 1er août / immigration et intégration
    Madame la Conseillère fédérale,
    En tant qu’esprit libre, je n’adhère à aucun parti politique, ne suis ni xénophobe, ni raciste mais tout simplement réaliste. Et en cette ère du politiquement correct, d’angélisme social, de capitulation et de langue de bois, j’ai ainsi le courage de dire tout haut ce que 70% des Suisses pensent tout bas. Or nous pouvons constater où cela mène notre pays: la Suisse se fait attaquer de toutes parts, et j’adhère en cela au contenu du discours du conseiller fédéral U. Maurer.
    C’est en effet avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu les discours prononcés par nos différents conseillers fédéraux à l’occasion de la Fête nationale. Certains passages du vôtre ont retenu toute mon attention :
    «Sans les centaines de milliers de travailleurs que nous avons fait venir, principalement d’Italie et des autres pays du sud de l’Europe, nous n’aurions pas réussi cette expansion économique». Vous avez parfaitement raison, et la Suisse sait gré à tous ces modestes ouvriers venus du Sud qui, depuis, se sont parfaitement intégrés. Mais comme nous le savons tous, le visage de l’immigration a changé, chez nous comme ailleurs en Europe.
    Selon vous, l’identité de la Suisse ne serait pas menacée par l’arrivée des (nouveaux) migrants. «Nous avons toujours réussi à faire vivre ensemble, en bonne intelligence, des personnes de différentes cultures, langues et traditions», avez-vous relevé, et «l’intégration a toujours été l’une des plus grandes forces» du pays. Nous savons donc à quel point il est important que la majorité respecte la minorité». Oui, Madame, là encore, vous avez parfaitement raison, mais…
    Le peuple souverain constate que l’inverse n’est pas toujours vrai et que les minorités ne respectent pas forcément la majorité. La colère gronde et le ressentiment grandit face à l’afflux de personnes appartenant à des traditions culturelles, politiques et religieuses se situant aux antipodes des nôtres. Toute la différence est là : les travailleurs du Sud que vous avez mentionnés plus haut se sont intégrés comme une lettre à la poste, ont mérité leur passeport à croix blanche et sont loyaux à la Suisse sans pour autant renier leurs racines.
    Par contre, pour ce qui est de l’absence de menace que vous évoquez, vous me pardonnerez de m’inscrire en faux – comme bon nombre de mes compatriotes silencieux.
    – Je me sens en effet menacée dans mon identité de Suissesse lorsque des parents musulmans s’insurgent contre nos fêtes de Noël à l’école et imposent à leurs filles – même toutes petites – de se rendre en classe la tête voilée. Lorsque les mêmes refusent les cours de natation, sous prétexte qu’il faut respecter leurs convictions religieuses. Lorsque le corps enseignant déconseille aux enfants de porter des maillots de bain à croix suisse, pour ne pas déranger des «communautés sensibles». Ce dernier fait a été rapporté par des tiers.
    – Je me sens menacée dans mon identité de Suissesse lorsque, au cours d’une balade autour du lac de Bienne, j’ai un jour aperçu entre les arbres de la rive, près de Hagneck, un campement de jeunes musulmans pavoisé du drapeau noir des islamistes. Quel choc ! Mais la ville de Bienne a l’honneur d’abriter un Nicholas Blancho qui, comme tous les convertis, verse dans l’extrémisme et dans l’obscurantisme. Bel exemple d’intégration à l’envers.
    – Je me sens menacée dans mon identité de Suissesse lorsque des Africains oisifs et arrogants peuplent les trottoirs et les places de la ville, de jour comme de nuit. Pourquoi ne sont-ils pas au travail, comme les Suisses ? Dealer de la drogue est bien sûr plus lucratif. L’exemple de Lausanne est édifiant à ce propos. Bienne est en train de devenir une petite Afrique: est-ce là la nouvelle identité de la Suisse ?
    – Je me sens menacée dans mon identité de Suissesse lorsque, malgré mes cheveux gris, je me fais insulter par des groupes de jeunes basanés qui trouvent à redire qu’une femme, à plus forte raison une femme de mon âge, se déplace à vélo en tenue d’été. Or cela fait partie de nos us et coutumes qu’ils doivent respecter.
    Ce ne sont là que quelques tout petits exemples de choses que des minorités migrantes imposent à la majorité, sans témoigner ni reconnaissance ni respect réels pour le pays qui les accueille et encore moins pour les contribuables qui subviennent à leurs besoins.
    J’espère donc que la révision de la loi sur l’asile mettra un terme aux nouvelles vagues d’immigration qui submergent notre beau pays. J’ose par ailleurs croire que le peuple souverain aura le courage de dire son ras-le-bol en lançant une initiative contre tous les signes ostentatoires, à l’école, d’une religion incompatible avec l’égalité de l’homme et de la femme, avec la discrétion confessionnelle en usage chez nous et avec les fondements mêmes de notre démocratie directe.
    En vous remerciant de l’attention que vous voudrez bien accorder à cette longue missive, dont le ton direct ne fait que traduire les inquiétudes quant à notre identité, je vous prie de croire, Madame la Conseillère fédérale, à l’expression de ma haute considération.

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