C’est la question que le site Boulevard Voltaire pose depuis plusieurs mois avec des interventions multiples dont nous reproduisons trois exemples récents d’auteurs différents. Le cas qui revient constamment est celui du richissime et leader homosexuel militant de Pierre Bergé, ex-amant de Yves Saint Laurent célèbre dans le domaine de la mode et aujourd’hui décédé. P. Bergé est aussi copropriétaire du journal Le Monde. A l’occasion des manifestations contre » Le mariage pour tous », il s’est distingué par des propos particulièrement violents et insultants envers les opposants au mariage gay. Avec quel effet? Sans doute ignore-t-il lui aussi le phénomène des effets pervers.
I. Pierre Bergé, confit dans son hétérophobie
Le 8 juin 2013
Vérité des faits : un pauvre gosse à qui la vie ouvrait les bras l’a vue se refermer sur un coin de trottoir parisien. Drame de la bêtise, maladie de ce temps où le crétinisme explose et trouve partout des tribunes où s’exprimer.
Prenons les choses sous un autre angle. Celui d’une réalité occultée depuis quelques décennies : on a oublié que les jeunes mâles sont cons quand la testostérone frappe à leur porte. Qu’il leur faut en découdre et peu importe l’alibi : la meuf, la teuf, le facho ou l’antifa. Oublié que sans éducation, sans culture, ils se cognent comme ils se sont toujours cognés depuis le fond des cavernes.
L’une des fonctions de la culture est, en principe, de faire que les décharges de testostérone soient employées à autre chose. « Faites l’amour, pas la guerre » n’était pas une injonction si stupide, au fond : le lit est un meilleur champ de bataille que la rue. Mais il y a aussi des jeunes éduqués qui pratiquent le combat de coq avant d’aller jeter leur gourme sous la couette. La guerre des mâles s’habille des oripeaux qu’elle trouve.
Et puis, hélas, il y a aussi de vieux cons. De beaux spécimens que la testostérone a désertés et qui, n’ayant plus in cauda venenum, ont désormais leur venin sous la langue. Pierre Bergé par exemple, cette vieille sorcière toute sèche recuite dans sa méchanceté, confite dans son aigreur.
À peine connu ce drame qui, quoi qu’on en dise, reste de l’ordre du fait divers, Bergé a craché dans le chaudron, dégainant son tweet débile :« L’immonde Barjot avait promis du sang, le voilà qui éclabousse la démocratie et la République. Cette Manif pour tous se rend-elle compte ? »
Et vous, cher monsieur, vous rendez-vous compte de l’insondable bêtise de vos propos ? Et si encore vous en étiez à votre coup d’essai… Mais non, vous êtes déjà gravement en récidive.
Dites-nous donc à quoi vous ont servi tant de belles choses amassées, tant d’œuvres collectionnées, tant de « culture » dorée sur tranche, tant de fortune, tant de courtisanerie, si c’est pour finir aussi bête ? Et vulgaire, avec ça ! Quelle malignité vous ronge, quelle faisanderie ? Quelles humeurs vous mangent le foie, ou plus bas peut-être ?
La vérité, c’est que votre haine de tout ce qui n’appartient pas à la planète homo vous déborde. L’hétérophobie vous tortille comme la colique. Prenez garde : déjà, vous vous lâchez. Bientôt, vous ferez sous vous.
II. « Vous êtes une méchante, Pierre Bergé »
Le 21 décembre 2012
Cher Pierre Bergé,
Chateaubriand, déjà, nous l’assurait : la vieillesse est un naufrage.
Même dorée dans vos palais de Marrakech, même bercée dans le souvenir des paillettes et des strass de feu votre compagnon Saint-Laurent, votre vieillesse est un naufrage. Si vous portez encore droit vos 82 ans, chez vous, c’est la matière grise qui vire en bouillie. La cervelle prend de la gîte et bientôt votre « chou » hypertrophié va vous entraîner par le fond. Ce sera mieux pour tout le monde : au moins, vous arrêterez de dire des conneries.
Vous êtes une méchante, ce n’est un secret pour personne. Et comme chacun sait, l’âge ne fait qu’entraîner chacun sur sa plus grande pente. Tout comme les muscles fondent pour ne plus laisser que le squelette, le caractère à la fin est à nu. Le vôtre vous a toujours porté au mépris, celui des femmes et des faibles en particulier, ce qui est souvent synonyme. Vous avez planqué le premier sous les oripeaux de la couture et le second sous votre gauchisme emperlousé au caviar et votre auréole de généreux mécène.
Les couturiers n’aiment pas les femmes mais l’image qu’ils s’en font. Vous direz que c’est votre ami Yves Saint-Laurent qui tirait le crayon sinon l’aiguille, mais comme vous teniez les cordons de sa bourse, les choix vous incombaient.
Votre idéal féminin, c’est la drag-queen, une créature androgyne enfin débarrassée de tous les attributs de la reproduction. Un échalas famélique qui ne saurait vous faire songer à ce qui vous dégoûte : la maternité.
Dans cet univers de la Haute couture tenu à 90 % (98 % ?) par des gays régnant sur des ateliers de petites mains sous-payées et fréquemment tyrannisées au nom du génie créateur, le ventre des femmes n’est qu’une protubérance à gommer. Rien d’étonnant alors à votre dernière sortie :« Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? C’est faire un distinguo qui est choquant. »
Il faut n’avoir aucune idée de ce qu’est ce monde de la couture, de l’envers du décor et du dessous des podiums pour s’étonner d’une telle phrase. Là-dessus, aucun doute, vous êtes d’une sincérité totale. Bien loin du glamour des défilés et des fameuses clientes qui ont les moyens de s’offrir une robe à 50 000 euros, le personnel de la couture est toujours l’un des plus bassement exploité : sous-payé, mal protégé, avec des horaires fous et l’obligation de toujours s’incliner devant « Monsieur », puisque c’est ainsi qu’en chuchotant, vos employées désignaient le génie qui présidait à leurs destinées de cire-pompes. Une vie comme au temps des maîtres de forges, en somme.
Croire que cette obscénité, proférée par vous un jour de manif pour le mariage gay, est une pierre apportée à l’édifice de la réforme serait une erreur. Vous vous moquez bien du mariage gay et du supposé « désir d’enfant » de vos compagnons dans la gaieté. Plus prosaïquement et bien plus sincèrement, redisons-le, vous n’avez fait qu’exprimer votre mépris antique et viscéral des femmes et de leur fonction maternelle.
La France n’est pas homophobe. Avec des mecs comme vous, elle pourrait bien le devenir.
Marie Delarue
III. Pierre Bergé veut « soigner » les maires anti mariage gay !
Le 25 mai 2013
Lundi soir sur BFM, l’intervention de Pierre Bergé, dans l’émission de Ruth Elkrieff, valait la peine d’être suivie. Tendu comme un arc, le copropriétaire du Monde, véritable leader du mariage gay, a « dérapé » à plusieurs reprises. Outre ses ridicules comparaisons — la Manif pour tous ayant selon lui « des relents du 6 février 1934 » —, le millionnaire rose a une fois de plus lancé l’anathème : « Vous savez, l’homophobie, c’est comme l’antisémitisme. » À ce rythme, on s’attendait à ce qu’il parle aussi du 11 septembre…
Le pire, ce ne sont pas ses approximations, ses amalgames plus que douteux, finalement classiques chez les vieux tontomaniaques de sa trempe. Le pire, c’est que Bergé montre son vrai visage de Gestapette, déjà découvert lorsqu’il souhaitait une bombe dans les cortèges, et quand il répond à la journaliste qu’il faudrait… faire « soigner » les maires qui refuseront de marier les homos ! Pourquoi pas des camps de rééducation, tant qu’on y est ?
Vous me direz, cette rééducation commence déjà sur les bancs de l’école, comme le prouvent les albums que les enfants devront lire à la rentrée 2013, du genre « Papa porte une robe » (Éditions Seuil jeunesse) ou« Tango a deux papas » (Editions Le Baron perché) ! Le syndicat SNUipp-FSU envisage d’ailleurs de « franchir un nouveau pas » pour lutter contre l’homophobie.
Tout un programme très précis pour faire changer les consciences. La commission de lutte contre les « LGBT-phobies » (eh oui !) du syndicat enseignant « réfléchit aux développements des enseignements susceptibles de faire évoluer les représentations et reculer les préjugés, pour une reconnaissance plus large de l’homosexualité, de la bisexualité, de la transsexualité, afin de faire disparaître les discriminations correspondantes. Elle initie des sessions de sensibilisation-formation pour les enseignant-es ». De quoi satisfaire les rêves les plus fous de ceux qui veulent éradiquer l’idée même de famille traditionnelle.
De son côté, commentant la promulgation de la loi, Pierre Bergé s’est dit« content mais inquiet » : car la victoire, apparemment acquise pour le lobby gay parisien, reste encore fragile. Et si tout partait en vrille ce dimanche ? Une manifestation géante, qui dégénère en affrontement, pourrait faire plier le gouvernement. Surtout si la colère populaire n’est plus contenue par le discours rose bonbon de la Barjot et des ramasse-miettes sarkozystes. Apeuré, Bergé s’insurge contre ceux qui voudraient résister, même pour la forme : « Comment monsieur Copé, qui est un grand personnage politique, peut-il donner son aval à cette manifestation ? », s’offusque le leader gay, annonçant sans rire que, de toute façon, « la majorité des Français sont pour le mariage gay ; le référendum serait perdu ». Chiche ?
Joris Karl
Source: boulevard Voltaire
« A propos, les vrais homosexuels (h/f), celles et ceux qui honorent leur état, leurs convictions, qui méritent le plus grand respect, sont les victimes de cliques socialo-bo-bo »… C’est basé sur quels faits ? Le propos rétrograde de frustré… Le gode, au lieu d’en parler, utilise le. Tu en rêves. Les homophobes ne sont pas fascinés par les gays sans raison. Ca les travaille. fais toi sodomiser une bonne fois pour toute et laisse les gens être libre et heureux. Garde ta haine pour toi.
« Effectivement quoiqu’en aient dit les sondages je suis persuadé que, soumis à un référendum, le « mariage pour tous » n’aurait jamais vu le jour… » Typique de l’extrême-droite. Malgré les faits, le type est sûr de savoir la vérité. E se basant sur quoi ? Sur sa seule pensée. Le type affirme donc qu’il est omniscient. Pathétique.
L’homophobie et la haine de l’autre de l’auteur de cet article égalent à peine sa mauvaise foi. Se placer en victime alors que l’on est dans la caste dominante, en employant des exemples fallacieux, est typique de l’extrême-droite. Ça plait à quelques initiés mais cela reste navrant intellectuellement.
Au risque de lasser (il n’y a que moi qui parle sur ce forum, ça tourne au monologue), en réponse à François Etienne, les hétéros ont un immense avantage sur les homos c’est que s’ils veulent un enfant ils leur suffit de faire l’amour et sauf anomalie physiologique le tour est joué. En ce qui me concerne( j’a baucoup de chance , je le concède) les 2 fois où j’ai voulu ,d’un commun accord avec mes compagnes, faire un enfant, 3 semaines plus tard le tour était joué et il nous suffisait de patienter et de faire attention (elle baucoup plus que moi il faut bien l’admettre)…
Je reviens à la charge 7 mois + tard, mes commentaires ne veulent pas dire que le mariage homo ne devrait pas exister, bien au contraire, la majorité est souvent réactionnaire ( par ex : la peine de mort ).
Bien qu’indécrottable hétérosexuel j’ai toujours soutenu les homos, j’ai même hébergé leurs « coupables » libidos en leurs laissant libre accès à un appartement dont j’avais la « jouissance » (le mot n’est pas trop fort, car il s’en est passé de belles dans cet appart [dont je bénificiais également]) et le ménage devait être fait tous les jours pour qu’il ne ressemble pas à un terrain vague en un tournemain…
Cela se passait à la fin des années 70, début 80 et contrairement aux idées reçues qui veuillent que la débauche (homo comme hétéro ) était mieux acceptée à l’époque, c’est faux et j’affirme que les homos sont bien mieux vus aujourd’hui.
Effectivement quoiqu’en aient dit les sondages je suis persuadé que, soumis à un référendum, le « mariage pour tous » n’aurait jamais vu le jour…
Le mariage est aussi la fusion de deux corps, pour procréer, assurer une filiation. RIEN ne peut, ne doit corrompre ce principe.
Un pénis apporte la descendance dans un vagin contenant des ovules. C’est le principe immuable de la procréation, de la vie, du progrès. Un pénis dans un anus, une gode-ceinture plastique dans un vagin, ce ne sont que des fantasmes sans suite, l’infertilité sociétale, à combler artificieellement par des PMA, PGA et autres marchandisations au nom d’un faux-droit, d’une manigance qui insulte la civilisation.
A propos, les vrais homosexuels (h/f), celles et ceux qui honorent leur état, leurs convictions, qui méritent le plus grand respect, sont les victimes de cliques socialo-bo-bo voulant imposer ce « mariage » comme droit de l’homme pour satisfaire uniquement leur paraître et combler leur impuissance d’être. Homosexuel et non « marié » est en voie d’être une anormalité !
Ecce Homo… ? Le Matin, dans son édition dominicale, propose parfois les billets d’un jeune cinéaste, Lionel Baier. Le 2 juin il a levé un voile sur ce que cache son minois. Renonçons au mariage pour tous, titre-t-il son billet d’humeur. Une humeur maligne. Jugez-en.
« … un monde tel que l’imagine les intégristes religieux et nasillards. » « Plus assez de femelles et de mâles catholiques pour pondre 18 enfants et sauver la France de l’emprise des sodomites ».
Le ton est donné. Et je passe les « vieillards défaits » et les « anciens combattants neurasthéniques »!
Je suis surpris demande métamorphose après cette lecture! J’accordais au visage du « boutonneux » (un adjectif dont ils se délecte en parlant des jeunes manifestants) et maintenant je lui voit une tronche. Une authentique brebis du bon Bergé!
Voici qui me renvoie au « monde d’hier » de Stefan Zweig. Et à la tactique du saucisson utilisée par Hitler. Jusqu’au jour ou il a montré son vrai visage! Comme Bergé, Baier et d’autres!
Au passage l’école devient un camp de rééducation. Les homophobes sont méchants.
Je suis méchant!