Le PS retourne sa veste ou son string, conscient de l’absurdité d’une démarche qui, pour finir a permis à des candidates, parfois médiocres, d’être préférées à leurs collègues masculins plus capables, et cela, au nom de l’égalité des sexes.
Grande nouvelle : Le Parti socialiste en ville de Genève abandonne la sacrosainte obligation paritaire visant à présenter autant de sexe féminin que masculin aux élections. Une femme pour un homme, la formule à visiblement fait long feu, elle est désormais éradiquée des statuts de l’association du PS de la ville de Genève. Le PS cantonal suivra-t-il ?
C’est une prise de conscience tardive de la part d’un parti qui, à force de parité et d’égalité, a démontré, par cette démarche, son mépris pour les femmes.
En effet, afin de favoriser l’accession au pouvoir des candidates, et non des candidats, eux toujours enclin à se presser en masse sur les listes électorales, la gauche a longtemps péroré en vantant ce stratagème égalitaire, jugé exemplaire pour promouvoir le sexe faible.
Certes, le féminisme, au lendemain de la 2e guerre mondiale, puis surtout dans les années soixante, a démontré les injustices flagrantes réservées aux femmes dans une société de machos s’appropriant tous les pouvoirs, hormis celui du ménage.
Quand au droit de vote des femmes, celui-ci leur fut accordé, en Suisse, le 7 février 1971. C’est tard, en effet.
Néanmoins, le retour aux réalités électorales du PS, est aussi démagogique aujourd’hui avec cette décision statutaire, qu’hier, au travers de la fumeuse théorie visant à favoriser les femmes en imposant un équilibre de représentations des genres.
Le PS retourne sa veste ou son string, conscient de l’absurdité d’une démarche qui, pour finir a permis à des candidates, parfois médiocres, d’être préférées à leurs collègues masculins plus capables, et cela, au nom de l’égalité des sexes.
Dans ce monde nouveau qui s’ouvre à eux, Manuel Tornare aura peut-être une chance à Genève, au niveau cantonal.
L’égalité? Elle va de pair avec la parité! Donc, un couple devrait être comstitué d’un homme et d’une femme! Non?
Si je comprends bien, après “..le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le communisme est tout le contraire..” le PS genevois réinterprète la formule de son cru, à moins qu’il ait déniché cette lubie lors d’une réunion de l’internationale socialiste traduite en Suisse par :”..Chez les Femmes socialistes. Les femmes aiment parler, dit-on. Et c’est vrai, nous prenons la parole sur tout ce qui concerne les femmes. Notre but : faire de l’égalité sur le papier une réalité au quotidien…” ça en dit long sur le degré de décérébration de quelques écervelées idéologiques et sur leur connaissance des principes d’élémentaires de notre démocratie: “La démocratie est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains du peuple”, c’est pourquoi tous les partis socialistes finissent sur la même pente, dangereuse au mieux, criminelle au pire.
En marge, un sujet d’une récente votation genevoise concernait les crèches. Entendez le droit d’avoir des crèches. Sur l’affiche des jeunes socialistes figurait un croquis montran un couple enlacé. Le slogan était: “faites l’amour, nous nous occupons du reste”! Ce “nous” en dit long!