Carla Montet: Menacées, la Turquie, la Bulgarie, la Slovénie et la Hongrie tremblent actuellement pour leur approvisionnement par le dernier gazoduc survivant.

Antony Blinken avait dit que la destruction des conduites de Nord Stream 1 et 2 est une énorme opportunité pour les USA (voir l'article ci-dessous).

En effet, cette destruction contribue à préserver leur hégémonie, leur dollar, et en prime, le GNL vendu aux Européens 4-5 fois plus cher, qui plus est en quantité largement insuffisante pour les besoins de l'économie européenne. De toute manière, l'Europe va perdre sa compétitivité face à ceux qui ont accès à des sources d'énergies au prix russe. Par effet domino, de très nombreuses  entreprises  feront faillite les unes après les autres car la situation ne va pas s'améliorer dans les années à venir. Volkswagen va déménager aux USA, Tesla repart à cause du désastre énergétique qui est tombé sur le continent européen.

L'économie allemande est déjà bien mal en point, mais Blinken a les mots pour consoler: cela les aidera à faire la transition énergétique!

Nous voyons que les aspirations des Verts, qui se réjouissent de la décroissance et de la sobriété énergétique, convergent avec les intérêts des Démocrates américains.
Les deux camps travaillent à la perte de compétitivité de l'Europe, que ce soit par la fermeture des centrales nucléaires ou par les revendications des élus défenseurs "du climat".

Qui tire les ficelles des marionnettes séduites par ces idéologies à la mode, depuis les mouvements anti-nucléaires jusqu'aux révolutions wokistes ? Qui servent les opportunistes s’engouffrant dans leur sillage et faisant carrière avec le bobard climatique, féministe, multiculturaliste ?
Finalement, si l'on cherche les responsables de toutes ces révolutions qui agitent l'Occident, les Vert·e·s, les wokes, les LGBT...  tout converge dans la même direction, à savoir celle vers laquelle se portent les soupçons des responsables des explosions des gazoducs.

Pour sauver la face, l'Allemagne, la Suède et le Danemark se sont lancés dans une enquête à la Hercule Poirot, alors que nous savons que le ou les coupables (peu importe) sont les voyageurs du même wagon et que le crime ne sert que les intérêts des USA.

Qui se souvient des grandes manifestations en Italie, commanditées "contre le fascisme", avec les dizaines de milliers de Sardines qui s'entassaient sur les places en décembre 2019, alors que la pandémie était déjà à nos portes? Cette même pandémie de Covid, qui a également servi comme outil de manipulation de masses à l'échelle mondiale ?

En fin de compte, où que l'on regarde, on voit l'idéologie progressiste venant des courants déconstructionnistes qui œuvre à l'écroulement de notre économie, de notre mode de vie, et finalement de notre civilisation.

Ce qui entraîne chômage de masse, famines, un désastre démographique accompagné d'une invasion migratoire mortifère, tout en faisant miroiter des solutions dans la décroissance, la transition écologique et un égalitarisme dans la misère.
Pour rendre plus buvable ce mélange, des journalistes ont reformulé ce Great reset, il s'agirait d'un changement amenant un modèle économique durable qui ne soit pas basé sur le profit.

Les invités de la RTS abondent en réflexions sur ce changement de modèle économique à venir.

La culpabilité des médias porteurs de ces modes idéologiques est  écrasante, car ils se battent avec ceux voulant abrutir, désinformer et désarmer mentalement leurs publics.

Les États-Unis voient dans le sabotage des gazoducs Nord Stream une "énorme opportunité" de sevrer le continent européen de l'énergie russe, a déclaré vendredi à la presse le ministre des Affaires étrangères Antony Blinken.

À l'approche de l'hiver, Blinken a déclaré que les États-Unis souhaitaient que l'Europe réduise sa consommation d'énergie russe.
S'adressant aux journalistes à Washington, Blinken s'est vanté de ce que les États-Unis sont actuellement "le principal fournisseur de [gaz naturel liquéfié] à l'Europe".

En plus d'expédier son propre carburant en Europe, Blinken a déclaré que les États-Unis travaillaient avec les dirigeants européens pour trouver des moyens de "réduire la demande" et "d'accélérer la transition vers les énergies renouvelables".

"C'est une énorme opportunité de mettre fin une fois pour toutes à notre dépendance vis-à-vis de l'énergie russe, et ainsi d'éliminer l'arsenalisation [par le président russe Vladimir Poutine] de l'énergie comme moyen de faire avancer ses plans impérialistes", a déclaré Blinken.

Ce sont les États-Unis qui pourraient avoir le plus à gagner de la destruction des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, qui ont été endommagés par une série d'explosions au large de l'île danoise de Bornholm plus tôt cette semaine.

Washington tente depuis des années de convaincre les dirigeants européens de remplacer le gaz russe par son gaz naturel liquéfié, et la gravité des dommages causés aux gazoducs sous-marins signifie désormais que l'Europe sera "indéfiniment" coupée du gaz russe arrivant par cette route, a déclaré vendredi la compagnie énergétique russe Gazprom.

Dans son discours de vendredi, le président Vladimir Poutine a accusé "les Anglo-Saxons" des explosions, ce qui dans la terminologie russe signifie l'alliance transatlantique américano-britannique.

"C'est évident pour tout le monde de savoir qui en bénéficie", a expliqué Poutine. "Ceux qui en profitent sont ceux qui l'ont fait."

Bien que la voie soit maintenant ouverte aux États-Unis pour vendre du gaz naturel liquéfié plus cher à l'Europe, le manque ne pourra pas être couvert du jour au lendemain. Les exportateurs américains ont prévenu tout au long de l'été qu'ils ne seraient pas en mesure de répondre à la demande du continent, et de nombreux terminaux d'importation européens sont encore en construction ou en projet.

Pendant ce temps, les factures d'énergie montent en flèche dans toute l'Europe. En Allemagne, confrontée à la perspective d'une "désindustrialisation" rapide, des manifestants étaient descendus dans la rue pour exiger la réouverture de Nord Stream 2 quelques jours avant les explosions.

Des pénuries alimentaires ont été prévues en Allemagne et le bois de chauffage est en forte demande sur tout le continent alors que les citoyens ont du mal à chauffer leurs maisons.

"Nous avons encore beaucoup de travail devant nous pour que les pays et les partenaires puissent passer l'hiver", a déclaré Blinken, qui a suggéré - comme l'ont fait les dirigeants européens - que l'Europe s'efforce de "réduire" sa demande de gaz.