Adversaire du «racisme d’Etat», Rokhaya Diallo défend sa nomination au Conseil national du numérique

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Parmi la liste des membres du Conseil national du numérique nommés par un arrêté du Premier ministre Edouard Philippe publié le 12 décembre, l'un des noms a provoqué un certain nombre de réactions sur Twitter : celui de Rokhaya Diallo. L'essayiste, journaliste et militante antiraciste figure en effet parmi la trentaine de membres de cet organisme consultatif officiel, «au titre des personnalités impliquées dans le développement du numérique aux niveaux local, national ou européen, ou concernées par ses effets». 

Or, sur Twitter, certains utilisateurs du réseau social ont pointé du doigt ce qu'ils considèrent être une incohérence entre cette nomination et certaines prises de position politiques de la militante. Cette dernière dénonce notamment le «racisme d'Etat». Dans un tweet du 1er décembre, elle écrivait par exemple : «"Dire qu’il existe un racisme d’Etat" ne signifie pas son inscription dans la loi mais "que le racisme fonctionne en utilisant les ressorts, les ressources, les modes d’organisation de l’Etat, et produit de fait des catégories différenciées de citoyens"».

«Si vraiment ce racisme d'Etat existe, elle collabore avec», souligne par conséquent un internaute.

Un avis relayé par certains utilisateurs de Twitter.

Je n’ai pas le droit de collaborer avec les instituons de mon propre pays parce que j’ose dire publiquement qu’elles sont imparfaites ? Quelle étrange conception de la démocratie

Face à ces détracteurs sur les réseaux sociaux, Rokhaya Diallo s'est exprimée sur sa nomination. Sur Twitter, elle interroge ceux qui pointent du doigt l'incompatibilité supposée entre son discours antiraciste et sa nomination : «La Noire que je suis devrait faire des courbettes de gratitude ?» Et d'ajouter : «[Barack] Obama a été élu président d’un pays dont l’Etat produit aussi du racisme.»

Dans un autre tweet, la militante antiraciste s'interroge : «Je n’ai pas le droit de collaborer avec les instituons de mon propre pays parce que j’ose dire publiquement qu’elles sont imparfaites ? Quelle étrange conception de la démocratie.»

Outre l'emploi du concept de «racisme d'Etat», Rokhaya Diallo a déjà développé des opinions sujets à controverse, défendant par exemple l'organisation d'événements «non-mixtes» (c'est-à-dire réservés aux personnes non-blanches).

Le Conseil national du numérique, quant à lui, est officiellement «chargé d'étudier les questions relatives au numérique, en particulier les enjeux et les perspectives de la transition numérique de la société, de l'économie, des organisations, de l'action publique et des territoires». Il est placé auprès du Secrétaire d'Etat chargé du numérique, Mounir Mahjoubi.

Lire aussi : Le camp d'été «décolonial» interdit aux Blancs s'apprête à ouvrir pour sa deuxième édition

 

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Un commentaire

  1. Posté par SD-Vintage le

    Macron montre son vrai visage : un anti chrétiens, antisionistes (pour ne pas dire plus) convaincu pour qui travailler avec des racistes anti blancs partisans de l’Islam radical est naturel.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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