« Genève d’abord » : feu vert confirmé à Berne

Yves Nidegger
Avocat, Conseiller national UDC, Genève
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Les Chambres fédérales ont suivi le Conseil fédéral en accordant durant la session d’hiver qui s’achève la garantie fédérale à l’article constitutionnel de l’UDC tessinoise « primi i nostri » accepté par le peuple le 25 septembre 2016. La chose sera définitive avec les votes de clôture ce vendredi. Un an après la votation tessinoise, la Berne fédérale met fin au suspense en coulant l’argumentation de ceux qui prétendaient à tort que « primi i nostri » violait le droit supérieur. Les cantons peuvent légiférer en application de l’art. 121 a de la Constitution fédérale (contre l’immigration de masse) à l’intérieur de l’espace laissé vide par le législateur fédéral dans la mesure où il s’est abstenu. Le Grand Conseil genevois ayant décidé de dormir sur le PL constitutionnel « Genève d’abord » déposé par les députés UDC, (PL11981), l’UDC Genève a décidé de se tourner vers le peuple et de lancer « Genève d’abord » sous la forme d’une initiative populaire, dont la récolte des signatures devrait commencer ce printemps.

Le projet de texte (voir ci-dessous) sera présenté en primeur aux membres de l’UDC Genève réunis ce soir pour fêter l’Escalade à partir de 19h30 à la salle communale du Grand-Lancy.

 

Genève d’abord (Projet d’initiative populaire) 

La constitution de la République et canton de Genève, du 14 octobre 2012,

est modifiée comme suit :  

Art. 35bis Droit à l’emploi, préférence indigène (nouveau)  

1 Le droit à l’emploi est garanti.  

2 Il se définit comme le droit des citoyens et des résidents à n’être ni discriminés à l’embauche, ni privés de leur emploi, ni obligés à consentir à des réductions significatives de leur salaire en raison d’un afflux indifférencié de main-d’œuvre étrangère (dumping salarial).  

3 A compétence égale sur le marché public et privé de l’emploi, le citoyen et le résident priment le candidat non-résident au bénéfice d’un traité international. 

Art. 145 al. 3 (nouveau)  

Dans ses relations avec les Etats voisins, le Canton recherche le plein emploi de ceux qui vivent sur le territoire cantonal et s’oppose au remplacement de la main-d’œuvre résidente par de la main-d’œuvre étrangère au bénéfice d’un traité international (effet de substitution). 

 

Pour tous renseignements

Yves Nidegger, Conseiller national,

076 3824800

2 commentaires

  1. Posté par Bussy le

    Bravo, et merci pour tous les résidents genevois et en particulier les jeunes qui peinent de plus en plus à trouver du travail dans un des endroits au monde où il y a le plus de places de travail par rapport à sa population !
    Et honte à ceux qui prétendaient qu’il n’y a pas de dumping salarial à Genève !

  2. Posté par hausmann. conrad le

    Supéfaction ! J’ai appris par la bande que plus de 50% des frontarliers n’avaient AUCUN diplöme. Et dire que le PLR etLePDC nous ont faire croire la nécessité d’avoir de la main d’oeuvre qualifiée.Vraiment on nous prend pour des c…Simplement le frontarlier accepte un salaire inférieur de 20% en moyenne…

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