Par Jean-Baptiste Noé
Le livre de Samuel Huntington Le choc des civilisations (1996) est paru depuis vingt ans et il continue d’alimenter la réflexion. Généralement, le titre est cité pour être aussitôt démenti : « Il n’y a pas de choc de civilisation » s’exclame-t-on alors. […] Or la pensée de Samuel Huntington (1927-2008) est autrement plus complexe que ce titre slogan. Avant de réfuter l’ouvrage, comme le font certains, il convient d’abord de le lire et d’analyser la réflexion d’Huntington.
Suite : Institut des libertés
Ce sont les politiques qui brident le peuple. Le peuple ne se laisse pas faire. La parole se libère, les gens comme une lourde machine commencent à se réveiller. Il n’y aura pas de marche arrière.
Les politiques ferment les yeux, ce faisant ils remercient une grande partie de ceux qui les ont mis au pouvoir. Ils ne remplissent pas leur mission première. Ce sont des financiers non habités par les valeurs de la France.
Non, nos jeunes soldats tombés pour que nous vivions, nous, La Liberté, ne sont pas tombés pour rien.
Le choc des civilisations n’est certainement pas un phénomène récent. Si l’on considère uniquement ce qui pose problème actuellement, islam contre christianisme (donc notre civilisation, chrétienne depuis le 4ème siècle grâce à Constantin, 313, et depuis le 5ème siècle en France, grâce au baptême de Clovis, 496), le choc s’est produit dès les invasions arabo-musulmanes, de 635 depuis l’Arabie Saoudite, jusqu’à 732 Poitiers). Les siècles suivants ont vu la lutte se poursuivre sous forme d’occupation de territoires entiers comme le sud de l’Espagne (sans parler des territoires envahis et qui sont restés musulmans comme le Maghreb, l’Egypte, le proche et le moyen-orient), sous forme de razzias avec prise d’esclaves vendues sur le marché d’Alger (surtout les femmes et les enfants mâles castrés) . Cela a d’ailleurs été l’une des causes de la guerre d’Algérie: faire stopper ces razzias incessantes en Méditerranée. Ce n’est pas pour rien qu’un massif s’appelle « le massif des Maures » dans le sud-est de la France et que sur le drapeau corse figure une tête de Maure décapité.
Le choc se poursuit aujourd’hui, avec cette différence fondamentale que les peuples autochtones ne luttent pas, bien au contraire. Soit ils se laissent envahir par l’islam sans réagir, soit leurs dirigeants les livrent aux envahisseurs. On constate malheureusement au cours de l’Histoire qu’une civilisation en déclin finit toujours par céder aux coups de boutoir des envahisseurs (Cf le déclin de l’Empire romain ). Nous sommes bien sur cette pente-là.