En marge d'un déplacement à Abu Dhabi, le chef de l'État s'est exprimé sur l'épineuse question des «revenants», notamment sur le retour des femmes et des enfants de djihadistes français capturés en Irak et en Syrie.
Après la prise du dernier bastion de l'État islamique en Syrie, la question du retour des djihadistes se fait de plus en plus pressante. Cet épineux problème, auquel l'armée et les forces de police se préparent depuis de nombreux mois, a été évoqué mercredi par le chef de l'État, Emmanuel Macron, dans un entretien à France 2. Pour le président, les conditions d'un retour en France des femmes et enfants de djihadistes français capturés en Irak et Syrie, seront examinées «au cas par cas». Il a également insisté sur la reconnaissance par la France de la justice irakienne.
«Cela dépend à chaque fois des pays et des situations», a déclaré le chef de l'État en marge de l'inauguration du Louvre Abu Dhabi, sur l'épineuse question des «revenants». «Nous avons des échanges permanents avec la justice irakienne, que nous reconnaissons. Et quand des crimes sont identifiés pour des ressortissants français (...), ils doivent être jugés, et nous reconnaissons la justice, il y a un travail qui est fait avec», a-t-il précisé dans cet entretien mis en ligne sur le site de franceinfo. «Pour les femmes et les enfants, ce sera du cas par cas, en fonction des situations», a affirmé le président.
«Lorsqu'ils reviennent en France, les adultes sont soumis à la justice française, sont incarcérés, seront jugés», a-t-il dit. «Et tout ce qui a été commis fera l'objet d'un jugement, parce que c'est aussi la juste protection que nous devons à nos concitoyens». «Et pour ce qui est des enfants, ils font l'objet d'ores et déjà pour ceux qui sont revenus et ceux qui reviendront, d'une procédure toute particulière et d'un suivi très particulier, sur le plan médical et psychiatrique», a-t-il précisé.
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Déradicalisation : le dispositif Rive, un programme « expérimental » en MILIEU OUVERT lancé il y a un an dans le plus grand secret !
Un mois avant l’annonce d’un « plan national » de lutte contre la radicalisation, la ministre de la Justice a dévoilé jeudi le dispositif Rive, pour « Recherche et intervention sur les violences extrémistes », un programme expérimental en milieu ouvert lancé il y a un an dans le plus grand secret.
« Nous avons autour de 500 détenus très radicalisés et 1.500 personnes en voie de radicalisation. Donc il faut agir », a résumé Nicole Belloubet, en expliquant son choix de communiquer sur ce dispositif qui reste à « évaluer dans le temps ». La France, confrontée à une vague d’attaques jihadistes depuis 2015, cherche tous azimuts à endiguer le phénomène de radicalisation.
« On a un véritable défi devant nous qui est de travailler avec des personnes engagées dans un processus de radicalisation violente. Le processus mis en place ici est extrêmement intéressant », a-t-elle déclaré, à l’issue d’une rencontre avec l’équipe de Rive en région parisienne.
La particularité du dispositif est qu’il prend en charge en milieu ouvert, à la demande d’un juge, des personnes déjà condamnées ou en attente de leur jugement, pour une infraction en lien avec une entreprise terroriste ou du fait d’un signalement pour radicalisation violente.
Il est piloté, pour un contrat renouvelable de deux ans, par une association, Apcars, spécialisée dans le suivi socio-judiciaire.
Quatorze personnes – huit hommes et six femmes – sont actuellement suivies (50 à terme), au minimum pour un an, par une équipe d’éducateurs, psychologue, référent religieux ou psychiatre. Le suivi est individuel, à raison d’au moins six heures par semaine les premiers mois, mêlant entretiens et aide à la réinsertion. Le lien est établi avec la famille, la personne est accompagnée dans ses démarches administratives, vers « l’autonomie ».
C’est l’exact contre-pied de précédentes expériences, qui consistaient à regrouper les détenus impliqués dans des dossiers jihadistes, soit pour les évaluer, soit pour les isoler au sein de quartiers dédiés.
L’unique centre de déradicalisation en France, ouvert en septembre 2016 à Pontourny (Indre-et-Loire), a fermé cet été faute de résultats; les « aires dédiées » ont fait place à des « quartiers d’évaluation », à partir desquels les détenus sont ventilés dans les prisons du pays.
‘Désengagement de la violence’
« Nous avons des approches différentes selon les types de publics. Il y a des détenus radicalisés extrêmement violents qui sont en détention et qui y restent », a tenu à rassurer la ministre.
Dix des personnes suivies par Rive sont condamnées ou poursuivies pour association de malfaiteurs à visée terroriste, avec des profils extrêmement divers qui vont d’un individu de retour de Syrie à une personne poursuivie pour apologie du terrorisme. L’un est assigné à résidence, l’autre sous bracelet électronique.
« L’objectif, a expliqué Samantha Enderlin, directrice de Rive, c’est le désengagement de la violence extrémiste. Pour cela, nous favorisons le mentorat, la mise en place d’une relation de confiance dans une prise en charge sur mesure, en complément de l’action des services de probation et d’insertion (SPIP) ».
L’offre est ciselée: une journée de bénévolat pour favoriser l’estime de soi pour l’un, une visite programmée à Verdun, jusqu’au carré des musulmans, pour entrer dans l’histoire collective pour l’autre, un entretien avec un spécialiste de l’islam pour un troisième. L’équipe est joignable du lundi au samedi, de 9H à 19H.
Et pour l’instant, les retours sont « très positifs », a ajouté Mme Enderlin, se refusant à donner le moindre détail, pour ne pas compromettre la mission.
« Nous mettons l’accent sur la réinsertion de personnes qui n’ont pas vocation à rester en prison, qui vont de toutes les façons sortir et qu’il faut accompagner le mieux possible », a expliqué Géraldine Blin, qui pilote la lutte contre la radicalisation violente à la Direction de l’administration pénitentiaire.
Des arguments qui semblent convaincre Nicole Belloubet, alors que le processus est en phase d’évaluation. La ministre n’est « pas favorable au regroupement » des radicalisés et salue comme « très positive » l’individualisation de la prise en charge, car « c’est la volonté et la dignité de la République de chercher à remettre dans une vie citoyenne l’ensemble des personnes qui composent notre société ».
Voici comment résonnent les politicars ;
– Y a-t-il des voix à gagner ?
– Si OUI on les rapatrie, si NON on les laisse sur place et on les oublie
– Y a-t-il des groupes ou partis politiques (l’opposition par exemple) qui pourraient en tirer des bénéfices ?
– Si OUI, il faut leur couper l’herbe sous les pieds et faire rapatrier dare dare ces terroristes.
Mèche court ou mèche longue ? De tout façon ça va péter. Guerre civile annoncée et organisée par nos gouvernements que nous avons élus … Triste fin de l’Europe qui méritait mieux.
Les politicards et le président a titre humanitaire vont surement en prendre quelques uns de ces gentils marmots a la maison ….Il faut pas croire : ces gens là ont du coeur (mdr)
Mon raisonnement est le suivant:
1) il faut arrêter de déresponsabiliser les femmes/les parents,
2) on n’a pas le droit d’enlever les enfants aux parents sauf en cas de maltraitance,
3) si des crimes ont été commis, un châtiment doit avoir lieu et il me semble que c’est à la Syrie de décider des cas d’extradition.
Cas par cas, pour les politiciens, c’est tout le monde, et un peu plus.
M. Collomb doit se faire des cheveux gris !
Il n’a plus assez de personnels pour surveiller tous ces revenants (hommes, femmes et enfants).
Solution déjà préconisée : Camp d’internement (genre Guantanamo) à vie ou à durée indéterminée situé en Syrie ou en Libye avec des gardiens de prisons privatisé.
Le vœux de la Ministre des Armées ne s’est pas réalisé. Voir : http://lesobservateurs.ch/2017/10/16/si-des-djihadistes-meurent-a-raqqa-cest-tant-mieux-estime-la-ministre-francaise-des-armees/
En leur permettant de rentrer »au pays », le gouvernement français démontre une fois de plus sa lâcheté et le non respect des citoyens français honnêtes.
Que va-t’il advenir de ces enfants si on commet l’erreur de les confier aux grand-parents, ou autre parentèle en France ? Seront-ils mieux élevés que l’ont été leurs parents ? Dans le respect de nos lois républicaines ? Dans le respect des bouddhistes, juifs, chrétiens…? J’en doute fortement. Ces foyers, ces familles ont montré qu’ils sont un terreau de haine pour la France, de la culture européenne. Alors, iI ne faut prendre aucun risque cette fois.
Oui, il faut étudier leur sort au cas par cas, mais surtout ne pas les replonger dans les familles d’origine.
Une solution serait, pour les plus petits : Couper les liens, déchéance parentale puis entrée de ces enfants dans le circuit de l’adoption : Nous avons tant de couples de tout genre qui sont en « mal d’enfant » et s’endettent pour en acheter à l’étranger : Ils seraient comblés dans leur désir. Un enfant, c’est un enfant .. Ils auraient au moins une chance de s’en sortir car seraient bien élevés et aimés !
Quand à la « déradicalisation » des autres, on a vu ce que cela donne ; Cela ne créera des emplois que pour les psys , les travailleurs dits sociaux et cela nous pétera à la gueule, de toute façon, tôt ou tard..
Encourageons l’égalité de traitement hommes/femmes de ceux qui ont choisi de se battre contre la France, contre l’Europe, respectons leur droit d’avoir fait ce choix, ne les ramenons pas dans nos pays.
NON, ces traîtres, ces assassins, ces complices qui se sont portés volontaires à cette cause d’assassins n’ont rien à faire chez nous, nous n’en voulons pas.
OUI à la désislamisation de la France et de l’Europe, virons ces allogènes.
Ils ont renié la France,qu’ils crèv…
Au cas par cas ….ils vont être relâchés dans la nature….
Il n’y a plus de femmes ni d’enfants, il n’y a plus que des terroristes en puissance, des bombes à retardement !
et allez ! mes impots qui paient ces converties ou musulmanes de naissance.
Tiens donc, tout à coup il y aurait une différence à faire entre les hommes et les femmes jihadistes?
Et pourquoi donc? Où est l’égalité si chère aux étrons de gauche?
Forcement, il ne peut pas être trop dur car il y’a encore peu, la France (du moins son Ministre du moment..) disait que « les barbus font du bon boulot » n’est pas?
Encore une fois, heureusement que les Russes ont pris l’initiative d’agir (et réussir) car autrement le Daesch sera en ce moment en train d’ouvrir leur ambassade sur les Champs-Elysées..