Michel Garroté -- Ca pète de tous les côtés, comme dirait l'autre. Alors qu’un tir de missile, par des islamistes yéménites houthistes chiites, a visé l’aéroport international de Riyad, le samedi 4 novembre 2017, l’Arabie saoudite sunnite accuse l'Iran chiite de fournir à ces islamistes chiites des équipements militaires.
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D'autre part, le Premier ministre libanais Saad Hariri (qui détient également la nationalité saoudienne) -- qui a annoncé, le même samedi 4 novembre 2017, sa démission depuis l'Arabie saoudite -- a quitté Ryad pour Abou Dhabi, où il va s'entretenir avec le prince héritier des Emirats Arabes Unis, Mohamed bin Zayed al Nahyan (Puigdemont, Hariri, qu'est-ce qu'ils ont tous à se barrer comme ça à l'étranger ?).
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Le Premier ministre libanais, issu de la communauté sunnite, a invoqué des menaces sur sa vie et des agissements de l'Iran à travers son allié chiite libanais, le Hezbollah, déjà responsable de l'assassinat de son père, Rafik Hariri, en 2005 (Hariri a peur de se faire descendre par les allumés du Hezbollah et Puigdemont craint de finir sa vie dans une geôle madrilène où personne ne parle catalan, bon, c'est vrai que ce n'est pas très rigolo, mais tout de même, où donc est passé le temps des héros ?).
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Dans ce contexte, et, à propos de la situation au Proche et au Moyen Orient, à propos de Donald Trump et à propos d'Israël, Ivan Rioufol écrit notamment (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Les Français, très majoritairement, n’aiment pas Donald Trump. Mais les Israéliens, en tout cas, ne partagent pas cet unanimisme. Or leur lucidité concernant la lutte contre le totalitarisme islamique, leur ennemi déclaré et mortel, invite à se demander si l’opinion française ne se laisse pas endormir par l’anti-trumpisme moutonnier des médias.
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Ivan Rioufol : Rencontré samedi 4 novembre 2017 au soir à Jérusalem, le philosophe Michaël Bar-Zvi, confirme cette constatation que le visiteur peut faire à l’écoute de la rue israélienne : "Trump considère que le réel danger c’est l’Iran et il a raison". En tout cas, son discours du 21 mai 2017 à Riyad [Arabie saoudite] -- qui enjoignait aux Etats musulmans de vaincre "l’extrémisme islamiste" alimenté par l’Iran -- n’est pas pour rien dans le coup de force [ndmg - tout récent] du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman. Le soir même où j’interrogeais Bar-Zvi, poursuit Ivan Rioufol, au cours d’un dîner organisé [le samedi 4 novembre 2017] par une association juive de soutien au développement environnemental et économique d’Israël, le fils du roi Salman passait un grand coup de balai anti-corruption et anti-fondamentalisme dans les rangs les plus proches du pouvoir [voir plus haut ; il fera date dans l'histoire, ce samedi 4 novembre 2017...].
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[ndmg - en mai dernier, lors sa visite en Arabie saoudite, Trump a également secoué les wahhabites, les salafistes, comme il l'avait fait avec les Iraniens, invitant fermement les Saoud à donner chez eux un coup de balai anti-fondamentaliste ; en quelques semaines, on a vu la police religieuse du royaume de plus en plus marginalisée et près d’un millier d’imams et des notables religieux extrémistes ont été raflés].
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Ivan Rioufol : Walid Ben Talal, notamment propriétaire du George V à Paris, fait partie des personnalités arrêtées. L’intention du prince héritier est de rompre avec les Wahhabites et leur pression religieuse. "Nous n’allons pas passer 30 ans de plus de notre vie à nous accommoder d’idées extrémistes et nous allons les détruire maintenant". Ce jeune dirigeant de 32 ans, appelé à succéder à son père malade [ndmg - malade, vieux et gaga], vient déjà d’autoriser les femmes à conduire. II semble vouloir aller vite dans les réformes.
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Ivan Rioufol : En fait, Trump partage avec les Israéliens un réalisme qui effraie la vieille Europe. Le rejet que suscite le président américain dans les médias n’est pas très éloigné de celui que rencontre l’Etat hébreu et son sionisme [ndmg - sachant que par-dessus le marché, presque plus personne, aujourd'hui, ne sait ce qu'est le sionisme]. La perspective de défendre une Patrie, quitte à passer par la guerre, est une issue inacceptable pour les esprits déjà soumis à l’idéologie de la table rase. Comme le rappelait Jean-François Revel, "l’idéologie n’étant pas tirée des faits, elle ne se sent jamais réfutée par eux".
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Ivan Rioufol : En France, la "parole libérée" n’est saluée que lorsqu’il s’agit d’accabler l’Occident. 'Le Monde' a consacré un dossier à "un antisémitisme du quotidien", sans que les mots islam, musulman, Coran, ne soient prononcés une seule fois. Les bourreaux d’Ilan Halimi, dont la stèle a été profanée, y sont encore décrits comme des "jeunes de Bagneux". Les Israéliens n’ont pas ces pudeurs, que Trump ne partage pas non plus. Le sentiment de sécurité que j’ai pu éprouver ces derniers jours dans le désert du Néguev comme dans la vieille ville de Jérusalem est à la mesure de la force mentale et de la détermination collective qui habitent la Nation israélienne.
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La France malade doit-elle tirer un trait sur son passé, sa culture, sa fierté, sa puissance, son dynamisme, pour plaire à ceux qui lui intiment de baisser les yeux, de courber l’échine, de s’excuser d’être encore là ? En Israël, des tomates poussent dans le désert et la voiture autonome de demain est testée dans un centre de recherche de Jérusalem. L’intention du prince saoudien, encouragé par Trump, est d’enfreindre l’interdit de faire des affaires avec les Juifs. En France les chiens aboient, en Israël la caravane passe, conclut Ivan Rioufol (fin des extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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Michel Garroté pour LesObservateurs.ch, 7.11.2017
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/11/donald-trump-bien-vu-disrael.html
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Ils ont pire. Ils doivent faire face à plusieurs ONG financées par les gouvernements européens.
Ils sont chanceux, les Israéliens, ils n’ont pas le Crif et la Licra pour les intimider.