France : parler « peuple » de façade, et manipulations de l’ombre…

Claude Robert
Consultant international
manipulation

Sauf erreur, le premier homme politique à avoir été remarqué pour son parler à la façon des cités fut Laurent Fabius lorsqu’il était ministre de François Mitterrand. A l’époque, de mémoire, quelques commentateurs s’étaient étonnés de son accent et de ses tournures syntaxiques particulièrement rustiques, ce qui, faut-il l’avouer, paraissait peu naturel chez un ministre issu de la grande bourgeoisie. Mais de telles remarques ont quasiment disparu depuis, par la force des choses. Pourquoi ? Parce que nombreux sont les hommes politiques à abuser de tels procédés : structures de phrases pauvres et vocabulaire de la rue. Aujourd’hui, on aurait plutôt tendance à remarquer les politiciens dont l’expression est restée riche, classique et élaborée, politiciens que l’on rencontre peut-être encore un plus rarement à gauche qu’à droite d’ailleurs.

Car un pas dans l’escalade semble avoir été allègrement franchi par François Hollande, réputé pour sa fameuse répétition du sujet, tic compulsif qui avait fait dire au philosophe et académicien Alain Finkielkraut, avec tout le courage et l’humour qui le caractérisent : «cette syntaxe sied aux enfants, pas au chef de l'État». (Le Point 9/04/15). La propension de l’ancien président à afficher son goût pour le foot participe d’ailleurs de cette hiérarchisation à l’envers qui consiste à ne surtout pas s’élever, à ne surtout pas se distinguer du peuple, au sens où Pierre Bourdieu l’a sacrément imprimé dans l’inconscient collectif socialiste1, mais au contraire à singer ce peuple dans ses tournures verbales et ses loisirs les plus typiques.

Emmanuel Macron n’est pas en reste, et son dernier dérapage en Corrèze « certains, au lieu de foutre le bordel, feraient mieux de…» (4/10/17) a un peu plus que d’habitude exaspéré car il ne faut tout de même pas exagérer : ces ficelles oratoires ne suffisent plus à faire taire le peuple. Celui-ci demande des améliorations concrètes de son sort, et ne peut se satisfaire de pirouettes rhétoriques censées l’endormir en lui faisant croire que ceux qui le dirigent sont des gens parfaitement tirés de son rang, choisis presque par hasard, sans supériorité réelle sur aucune dimension.

Tout de même, cette hiérarchisation à l’envers est malsaine car elle n’est rien d’autre que ce relativisme dont elle participe et qui envahit toutes les strates de la vie mentale du pays2. Pour résumer, l’élite a honte de ne pas être du peuple, le politicien répète à l’envi, comme dernièrement le premier ministre Edouard Philippe: « je ne suis pas un surhomme, je n’ai pas tous les chiffres en tête » (BFM TV, 24/08/17) qu’il est comme chacun d’entre nous. En d’autres termes, il ne faut surtout pas lui demander des miracles, tout juste ne propose-t-il pas d’échanger sa fonction avec la personne qui l’interviewe ou avec le pauvre citoyen qui se plaint de son sort.

Toutefois, à l’analyse, les dérapages d’Emmanuel Macron ne sont pas totalement conformes à ce pseudo égalitarisme car ils oscillent entre le « parler peuple » et l’abus d’autorité. D’un côté le Président veut désacraliser la fonction présidentielle, il veut la dépoussiérer de ce qu’il appelle le « monde ancien », et lui redonner le lustre de la réactivité propre au vrais managers recrutés au mérite. De l’autre, il heurte régulièrement par des propos d’une très grande rigidité hiérarchique : « je suis votre chef » avant de remercier brutalement le Général De Villiers, ou des décisions à la limite du comportement dictatorial lorsqu’il a décidé de choisir lui-même le ou les journalistes qui pourront couvrir ses interventions ou ses déplacements.

En réalité, l’élite est toujours l’élite, elle veut faire peuple, mais elle a toujours autant besoin d’être obéie. Et le fait que le peuple n’en fasse toujours qu’à sa tête l’agace terriblement. Tel est le paradoxe du pouvoir actuel, en particulier socialiste, ce pouvoir qui ne veut pas s’assumer en tant que tel mais qui paradoxalement masque mal une incroyable soif d’autorité.

Jamais en effet les médias n’auront été aussi peu libres depuis François Hollande, et ce mouvement d’annexion de ce que l’on comptait jadis parmi les contre-pouvoir semble s’accélérer depuis la campagne présidentielle et l’élection de Emmanuel Macron.

De même que jamais les manipulations politiques n’auront été aussi grosses et aussi audacieuses depuis le mandat de l’ancien président.

Qu’on en juge :

L’annexion des médias français par la noosphère gauchiste continue !

Il faut le répéter jusqu’à ce que cela soit su de tous : 74% des journalistes ont voté François Hollande en 20123, en dépit d’ailleurs d’un programme qui aurait dû au contraire exciter leur sens critique. Ce score à la soviétique est inquiétant car il constitue la preuve formelle d’un biais politique au sein de la sphère médiatique. S’il ne reste que 26% des commentateurs pour donner un point de vue non socialiste, il devient évident que les idées économiquement libérales sont en voie de disparition. Pourtant, à l’analyse des difficultés de notre pays, c’est bien le surcroît d’état, de réglementations, de transferts et de taxes qui détruit notre compétitivité. Comment dans ces cas-là les citoyens peuvent-ils s’en remettre aux solutions les plus adaptées (qui n’ont d’ailleurs jamais été testées), si celles-ci sont au mieux cachées, au pire dénigrées, ostracisées voire salies par la très grande majorité des journalistes ?

Sigmund Freud assimilait l’ensemble des règles, des lois et de la morale d’un pays à son « surmoi »4. De fait, avec une telle orientation moralisante anti-libérale au sein de ses médias, peut-on considérer que le surmoi de l’hexagone soit encore capable de choisir, lors des élections, ce qui est bon et rationnel pour son avenir ? Le pays n’est-il pas au contraire aveuglé, manipulé, constamment orienté de force vers toujours les mêmes solutions socialistes ? L’éventail des possibles en matière de vie de la cité ne s’est-il pas considérablement réduit pour l’électeur ?

Or, le spectre politique des candidats à la dernière présidentielle apporte une réponse aussi cinglante que déprimante à ces questions : sur les 11 candidats à l’élection, 9 (FN compris) proposaient un programme économique étatique voire d’extrême gauche, 1 proposait un programme socialiste « light » (Emmanuel Macron) et 1 seul proposait un programme de réformes libérales (François Fillon). Tel est le triste résultat de décennies de pression socialo-communiste sur les mentalités : une offre électorale totalement déportée vers la gauche, une représentation du spectre politique digne d’un pays communiste.

Hélas, le mouvement semble se poursuivre, la noosphère gauchiste continuant visiblement de recruter. Quelle n’a pas été la surprise des abonnés du Point de découvrir, pendant la dernière campagne présidentielle, la préférence de plus en plus affichée pour le candidat d’En marche ? Pourtant considéré comme le média défendant l’économie réelle et les réformes libérales, de l’avis de très nombreux lecteurs, Le Point a négocié un virage significatif en l’espace de quelques mois. Il en est de même pour BFM TV dont la promotion systématique de la candidature de l’actuel président a suscité beaucoup de réactions, alors que BFM avait la réputation d’une chaîne spécialisée et sans parti-pris idéologique. Enfin, très récemment, le présupposé licenciement de Yves de Kerdrel du Figaro pour « anti-macronisme systématique » (selon Le Salon beige, 21/09/17) donne encore un peu plus d’acuité à la question. Les quelques médias d’information encore miraculeusement épargnés par la chape socialiste tiennent maintenant sur les seuls doigts d’une main. Quel est le prochain qui va basculer ?

Les manipulations d’état sont de plus en plus grosses et banalisées !

Lorsque François Hollande a annoncé que l’amélioration du chômage arrivait trop vite ou trop tôt, le message a été relayé par la plupart des médias sans que personne ne crie à l’odieux mensonge. L’envoi en formation de 500 000 sans emploi, les confusions que le président a commises au sujet des chômeurs de catégorie A, B ou C, et la façon dont il a capitalisé chaque fois que l’emploi a accusé une amélioration relative (c’est-à-dire par rapport aux mois précédents, ce qui n’était pas difficile), tout cela n’a rencontré que très peu d’objections parmi les journalistes. François Hollande a par exemple comparé le nombre de chômeurs sous son mandant avec celui de Nicolas Sarkozy, et a affirmé sur Europe 1. « Sous mon prédécesseur, le chômage a augmenté d’un million. Depuis 2012, de 600.000 » (RTL 18/05/16) ce qui est bien évidemment faux pour deux raisons :

-les chiffres cités par F.Hollande ne comptabilisaient que les chômeurs de catégorie A !

-sous le mandat de Nicolas Sarkozy, du fait de la crise du crédit (la plus forte depuis 1929 selon les économistes) les chiffres du chômage se sont fortement dégradés dans l’ensemble des pays. Sous celui de François Hollande, tous les pays européens ont amélioré leur situation de l’emploi, sauf un… Une comparaison honnête ne peut passer cela sous silence.

En réalité, le Président s’est permis de jouer sur les mots et sur les chiffres tout au long des 5 années catastrophiques de son mandat. Il a communiqué sur des données en valeur absolue, parfois partielles, calculées sur des historiques courts, et ceci d’autant plus facilement qu’aucun grand média ne s’est permis de l’accuser haut et fort de trahir les faits. Il est bien évidemment impossible pour le président qu’il était, diplômé d’HEC qui plus est, de ne pas avoir été au courant du véritable bilan de sa politique :

-le chômage français a continué d’augmenter pour atteindre un pic au 25/05/16 de +1.131.000 demandeurs et ne décroître que de très peu ensuite. Les emplois précaires ont augmenté quant à eux de 700.000

-pendant ce même temps, l’emploi s’est amélioré partout en Europe, dès 2012, avec par exemple une baisse respectivement de 400.000 et de 500.000 chômeurs chez les Anglais et les Allemands, tandis qu’aucune augmentation des emplois précaires n’a été constatée chez eux !

Il n’est pas étonnant que François Hollande ait déclaré vouloir être retenu comme «un honnête homme, un honnête président» (entretien du 12/05/17 diffusé le 5/10/17 sur FR3) et il est même facile de deviner que cela restera sa ligne de défense. On comprend pourquoi.

Toutefois, de tels mensonges, à répétition, sur des éléments aussi graves, ne sont jamais la preuve du bon fonctionnement d’une démocratie. Ils sont au contraire la signature d’un abus de pouvoir de la classe politique. Et cet abus de pouvoir est d’autant plus aisé que la profession journalistique a de facto, dans son ensemble, abdiqué devant son rôle de critique neutre et impartial. Si les médias avaient été solides, les propos du président auraient déclenché un véritable scandale. Leur faible compétence en économie est certes avérée. Mais elle n’explique pas tout.

Encore plus monstrueux est l’évènement qui s’est produit sur la fin de la campagne présidentielle à l’issue de laquelle Emmanuel Macron a été miraculeusement élu. Il n’est ici bien évidemment pas question d’ignorer l’éventuelle cupidité voire malhonnêteté du candidat François Fillon. Mais juger de ce qui a été légal ou pas dans son comportement incombe à la justice seule. Or, non seulement François Fillon est à cette heure-ci toujours présumé innocent, mais en cas d’innocence avérée, il ne pourra pas reprendre sa campagne pour devenir président car les jeux sont déjà faits.

En d’autres termes, ainsi que l’a déclaré le collectif des « treize juristes »5 (et de quelques autres universitaires ensuite), il est anticonstitutionnel de faire coïncider un calendrier juridique pendant une consultation électorale dans le but de dégommer un candidat. D’autant plus que l’affaire a été lancée juste avant le premier tour (et au lendemain de sa victoire à la primaire), avec une célérité jamais vue de la part du Parquet National Financier6, tout cela pour des faits connus depuis plus de 20 ans. Enfin, il faut savoir que le Parquet National Financier a été crée par François Hollande, sa présidente choisie par lui, et dépend de l’Elysée et non pas du Ministère de la Justice…

Ainsi, par un tour de passe-passe plus ou moins délictueux qui aurait mérité au minimum un réel débat démocratique, non seulement les élections n’ont pas été différées, mais le candidat accusé a été symboliquement exécuté sur la place publique par les médias et la classe politique (et non pas à l’issue d’un jugement de justice indépendant), et a perdu toute chance de gagner les élections.

Ce qui s’est passé au second tour semble moins gravissime mais n’est pas reluisant pour autant. Alors que la campagne de diabolisation du FN s’était ralentie depuis quelques mois, Marine Le Pen a été de nouveau victime d’une incroyable vindicte entre les deux tours, à la quasi unanimité des médias, comme s’il s’agissait d’éviter d’élire le diable personnifié. En réalité, n’importe quel candidat aurait gagné contre elle. Comme si les enjeux de la présidentielle de l’hexagone, pays en quasi faillite et en sévère perte de compétitivité économique, s’étaient résumés à deux séquences :

-1) ne pas élire quelqu’un qui a fait travailler sa famille au parlement,

-2) ne pas offrir le poste suprême au FN.

Ainsi, n’est-il même pas exagéré de dire qu’en France, lors des présidentielles de 2017, par des moyens aussi variés que considérables, le processus électoral a été sciemment détourné.

Le parler populaire et trompeur de façade des politiques tout comme l’accroissement de leur emprise sur les consciences par derrière ne constituent pas la preuve d’une démocratie en bonne santé. Cela ressemble plutôt à l’avènement d’un autoritarisme « soft », ce que le néologisme « démocrature » résume parfaitement. On peut hélas craindre que ce néologisme soit voué à un bel avenir...

Claude Robert, Les Observateurs

1 La distinction, Pierre Bourdieu

2 Quand bien même le courant politiquement correct a été initialisé il y a une trentaine d’années aux USA, la France est particulièrement touchée. Car ce qui est pervers chez nous, c’est que cette vague est fortement idéologisée

3 Sondage Harris interactive sortie des urnes

4 Malaise dans la culture, Sigmund Freud

5 L’interview vidéo de l’avocat Philippe Fontana par Jacques Calvi soulève des questions très embarrassantes mais il n’a été bizarrement que très peu commenté dans les médias

6 Le PNF a mis quelques heures seulement après la publication de l’article du Canard enchaîné pour lancer l’enquête. Il a ensuite communiqué les PV d’enquête à des médias et non pas à la défense, ce qui est illégal

5 commentaires

  1. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Merci pour ce remarquable article. Dont la rencontre avec ma réflexion du jour est particulièrement marquée par ces mots : « …ce pouvoir qui ne veut pas s’assumer en tant que tel. » Je méditais donc autour du souvenir que voici. Cela se passe dans une école privée, de style Montessori. Les élèves y ont le droit d’apporter des effets personnels et des jouets qu’ils rangent dans une caisse en plastique. Celle de mon garçon déborde presque. J’entends alors la maîtresse d’école lui dire, d’un ton dégoulinant de gentille mélasse : « tu ne m’avais pas dit que tu voulais ranger un peu ta caisse ? ». Le « un peu » est déjà symptomatique d’un langage perverti. Mais le ton me révèle l’arrière-plan. Cette femme a usé de séduction logique pour amener l’enfant à faire son choix à elle. Et c’est la même qui prétend apprendre aux enfants à dire non ?
    J’entends les péronnelles nous expliquer les bienfaits de l’ouverture, de la diversité et du vivre ensemble…

  2. Posté par petitjean le

    N’ayons pas peur des mots
    nous vivons dans une dictature qui ne dit pas son nom !
    certes, on ne fusille pas encore les opposants, ils ne sont pas déportés dans des camps, mais le Système a tellement crétinisé les masses, a tellement désarmé intellectuellement le peuple, lave le cerveau du populo du matin au soir et du soir au matin, avec les médias complices, on peut ajouter le monde dit de la Kulture qui lui aussi participe au lavage de cerveau, tout comme le monde des associations, le monde des syndicats, le monde de l’école, que tout espoir de changement par le bulletin de vote est une illusion……………………………….

  3. Posté par Claire le

    Le terme « démocrature » me semble même en-dessous de la vérité car, avec les lois liberticides votées en France au fil des décennies, nous sommes plus proches de la dictature de la pensée unique que de toute forme de démocratie, fût-elle dévoyée. Pour mémoire: lois Pleven 1972 (ça commençait de bonne heure!), Gayssot 1990, Taubira 2014, Macron août 2017.
    Le coup d’Etat politico-médiatique qui a mené Jupiter au pouvoir ne fait que parachever l’oeuvre.

  4. Posté par oxygène le

    « Cela ressemble plutôt à l’avènement d’un autoritarisme « soft », ce que le néologisme « démocrature » résume parfaitement. On peut hélas craindre que ce néologisme soit voué à un bel avenir… » ; c’est tout-à-fait juste. Ni les hommes politiques qui gouvernent, ni la justice qui fonctionne sur ordre, ni le système « d’informations » subventionnés ne sont justiciables, personne n’est mis devant ses responsabilités. La Cour de justice de la république était une vaste blague. Mais tout ceci fonctionne parfaitement pour faire advenir le monde tellement désirable véhiculé par les sacro-saintes valeurs de mondialisme-communisme-terrorisme idéologique affilié. La fin justifie les moyens.

  5. Posté par Vautrin le

    Élite : « Groupe minoritaire de personnes ayant, dans une société, une place éminente due à certaines qualités valorisées socialement. » On ne voit pas en quoi les prétendues « élites » du moment peuvent exciper de qualités : ce sont tous les fourbes. On ne peut donc absolument pas parler d’élites. Nous n’avons que des médiocres élus par duperie à la suite d’un coup d’État politico-médiatico-juridique. Le président Saint-Uber n’est pas digne de figurer au rang des élites, il allie l’hypocrisie de Tartufe à la traîtrise de Iago et aux rodomontades de… Rodomont !

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