Un libéral-radical neuchâtelois démolit son compatriote UDC au Conseil de l’Europe et le fait échouer à une fonction de président de groupe

NDLR. Ce qui n’empêche pas ce même PLR suisse de faire élire ses candidats , même au Conseil fédéral, grâce au soutien de cette UDC diffamée et présentée mensongèrement jusqu’à l’étranger.

 

Un libéral-radical neuchâtelois démolit son compatriote UDC au Conseil de l'Europe
On savait déjà, avec Didier Burkhalter, que les politiciens du parti radical neuchâtelois, qui avait avalé lors de la fusion des partis radicaux et libéraux l'ancien parti libéral de droite, étaient en de nombreux points des gauchistes cachés. L'ancien président du Conseil des Etats Raphaël Comte vient d'en faire une démonstration au Conseil de l'Europe, où il a empêché Alfred Heer (UDC) d'accéder à la présidence du groupe de l’Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe (ADLE), en le désignant comme proche de l'Alternative pour l'Allemagne, du Front national et de la Russie.
Traduction (Claude Haenggli) : A côté d'Alfred Heer se présentait un Flamand, Hendrik Daems. Les deux candidats avaient chacun trois minutes pour se présenter. Alfred Heer l'avait très bien fait, en trois langues, ainsi que l'ont dit unanimement plusieurs membres du Conseil de l'Europe à la Basler Zeitung. Au milieu d'une courte séance de questions, qui s'était jusque là déroulée dans une ambiance détendue, le conseiller aux Etats neuchâtelois Raphaël Comte émit une voix discordante à l'égard d'Alfred Heer. A la surprise apparente des autres membres de la délégation suisse, il établit un parallèle entre l'UDC, la Russie, le Front national et l'AfD allemande. Il paraît même que Comte insinua que l'UDC mettait en question les droits de l'homme en Suisse avec son initiative dite d'autodétermination ("pour le droit suisse au lieu de juges étrangers"). A la fin, Alfred Heer eut le dessous contre le Belge Hendrik Daems par 19 voix contre 23. Pour Roland Büchel, conseiller national de Saint-Gall, il est évident qu'Alfred Heer aurait été élu comme président de groupe, si Raphaël Comte ne s'en était pas pris à lui.
Claude Haenggli, 11.10.2017

10 commentaires

  1. Posté par Le pragmatique le

    Ça fait bien longtemps que ne je me fais plus d’illusions sur le PLR « du moment que l’économie va on fait les carpets sur tout le reste ».
    C’est devenu éculé et court.

  2. Posté par Loulou le

    J’invite tous les membres de l’UDC à ne plus jamais voter pour un PLR: en aucun cas ce parti ne peut être considéré comme proche de nos idées, il est pire que le PS car avançant masqué. C’est le parti des loges, des assurances maladies à 500 balles par mois, des loyers à 3’000, des OGM dans les assiettes de vos enfants, des salaires à 15 balles de l’heure, de la porte ouverte à l’UE et de notre soumission à cette dernière.
    À chaque élection nous voyons leurs candidats venir faire le tapin aux voix dans nos sections, nous parler de « valeurs communes ». Et à chaque fois nous ne récoltons que crachats et insultes dans le dos. Au prochaines élections allez vous ballader en famille, ne votez pas pour ces gens: ABSTENEZ-VOUS!!!
    Et n’hésitez pas à interpeler vos sections cantonales à ce sujet! Il est temps que ce jeu malsain cesse!
    Ne votez pas pour des traîtres à vos idées. On a vu Olivier Français (il porte bien son nom) venir faire le joli cœur dans les sections UDC; quel est le résultat? Que vote ce personnage? Interrogez-vous.

  3. Posté par hausmann conrad le

    On le savait ! Le PLR est un parti-fourre-tout .Il a passé de droite vers la gauche puis vers l’opportunisme… Et dire que ses membres osent parler du « populisme » alors qu’eux en font partie….

  4. Posté par Gaston Siebesiech le

    Leone, Comte peu compter dessus, il va faloir d’abord lui apprendre à vivre. Peut être même qu‘il veut la place de Léverat

  5. Posté par leone le

    Il faut savoir que Comte est un fils-à-maman qui n’a fait que politicailler depuis l’époque récente où il a quitté ses langes et le sein maternel. Il n’a aucune idée de la vraie vie est est prêt à n’importe quelle bassesse pour servir ses ambitions carriéristes. Burkhalter est clairement un socialiste déguisé en PLR. Comte on ne sait pas. Il est prêt à endosser n’importe quel costume, de gauche comme de droite, s’il pense que cela va l’aider à accéder au Conseil Fédéral.

  6. Posté par Antoine le

    Démonstration de la politique politicarde de bas étage. C’est bien dommage d’en arriver là, quelle bassesse … M. Comte aurait mieux fait de se taire. Dommage pour M. A. Heer. Il est évident qu’un Suisse a un poste élevé aurait permis de mieux positionner la Suisse.

  7. Posté par Jack Palance le

    Voilà ce qui arrive quant on donne trop de pouvoir à des gamins arrivistes et immatures !….encore une preuve de plus que le PLR marche avec le purin socialiste…..et surtout venant d’un neuchâtelois en plus, question d’habitude !

  8. Posté par Sertorius le

    Posté par Héradote le 11 octobre 2017 à 12h39
    ‘Dégommer un compatriote devant des étrangers, c’est de la bassesse de caractère. Pourquoi?’

    Parceque c’est précisement cela que fait un traitre quand ses vrais maitres sont présent. Il montre sa loyauté.

    https://farm5.staticflickr.com/4033/4662466735_a4a40a4a0c_z.jpg

  9. Posté par Héradote le

    Dégommer un compatriote devant des étrangers, c’est de la bassesse de caractère. Pourquoi ? Jalousie personnelle ? Vielles histoires d’école primaire ? Ou alors, pire encore, purement idéologique. Ce genre de politicien dit’ de droite’ préfèrerait un trotskiste à un UDC. Comment expliquer ensuite que la Suisse soit un modèle de proportionnelle, de consensus ? La honte. Espérons que l’UDC saura présenter la note le moment venu…

  10. Posté par Gaston Siebesiech le

    Ce n‘est vraiement pas une surprise! La ligne du PLR est socialo-compatible à tel point que les deux partis forme souvent la gauche, bien sûr avec le PDC. Il n‘a plus de centre. On reconnaîtra bien sûr la haine de l‘alémanique et le complexe minoritaire extrême à NE et au JU.
    Triste mais bien vrai.

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