«La pagaille du train des frontaliers agace le Canton»

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Cenator : Tel est le titre d’un article du journal 24 heures du 9 octobre 2017. Il y est question du train installé pour la mobilité transfrontalière en 2012, le « TER » Pontarlier-Frasne-Vallorbe. Nous sommes persuadés que la situation est tout aussi catastrophique du côté de Genève.

Extraits :

Transports : L’unique liaison publique pour la main-d’œuvre frontalière de la région patine. Vaud, qui finance partiellement ce train, tape du poing sur la table.

[...] Cette liaison, le Canton en assume un tiers du déficit, soit 100'000 euros par an.

Au plus fort de son exploitation, quelque 130 frontaliers l’utilisaient. Seulement voilà : entre grèves à répétition, substitutions sporadiques par bus, retards voire changements d’horaires, à peine 60 voyageurs l’utilisent encore. Autrement dit rien, au regard des 5000 à 8000 véhicules attribués au trafic frontalier quotidien à la douane de Vallorbe, selon les chiffres de l’an dernier. [...]

[...] L’Etat de Vaud paie déjà plus que ce qu’il devrait, à savoir le prorata des kilomètres parcourus. Et la convention stipule que cette ligne doit être prioritaire en cas de grève : un bus doit au moins être mis en place par la SNCF. [...]

[...] Evidemment, les usagers s’en désintéressent. En face, on a rajouté deux trains vers la Chaux-de-Fonds. Là, le nombre d’utilisateurs a quadruplé. [...]

[...] En coulisses, les sources proches du dossier évoquent volontiers les poncifs pour expliquer la gabegie actuelle : [...] « Maintenant que tout se décide à Dijon, la question du trafic frontalier, ce qui reste perçu comme de la fuite de main-d’œuvre, paraît lointain. » [...]

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Questions :

– Est-il normal qu’un pays riche comme la France ne soit pas fichu de redresser son économie durant des décennies et que notre pays doive être dévasté par pas loin de 300'000 véhicules, cinq jours sur sept ?

– Est-il normal que nous devions circuler sur nos routes dans un stress constant, avec des bouchons interminables, des accidents, parce que nos routes ne sont pas dimensionnées pour subir une telle invasion quotidienne ?

– Est-il normal que les contribuables suisses passent à la caisse pour financer TOUT et son contraire, sous prétexte que « les Suisses sont plus riches » : où cela s’arrêtera-t-il ?

– Si tous les moyens de transport sont soumis à des surcharges récurrentes, pourquoi ne pas conclure à l’existence d’un « trop-plein » et en tirer les conséquences ?

– Ne serait-il pas possible, et infiniment préférable, de trouver suffisamment de personnes déjà au chômage pour remplacer au moins une partie de ces pendulaires ?

Cenator, 10 octobre 2017

3 commentaires

  1. Posté par P. le

    Les suisses n’ont qu’à contrôler, tous les matins, toutes les voitures françaises qui passent la frontière à Vallorbe. Quand ils perdront 1 heure chaque matin à la douane, ils réfléchiront peut-être à prendre les transports publics.

  2. Posté par Antoine le

    Suite à la votation du 9 février 2014 (Contre l’immigration de masse) et 3 ans plus tard à la magouille du CF qui a introduit la préférence aux travailleurs suisses, on apprend que les ORP (Offices Régionales de Placement) ne disposent pas du logiciel adéquat pour traiter en premier les autochtones … De qui se moque-t-on ? Les statistiques du chômage et les statistiques des frontaliers nous démontre que cette mesure n’a pas été appliquée parce ce qu’elle est INADÉQUATE ! Bravo le CF

  3. Posté par Dominique Schwander le

    Les 100.000 Euros que donnent les contribuables vaudois pour combler ce déficit ferroviaire devraient être utilisés pour améliorer la prise en charge de la petite enfance suisse pour que plus de Suissesses travaillent.
    Quelques frontaliers et quelques immigrants talentueux choisis, oui. Des centaines de milliers de frontaliers tant qu’il y a des chômeurs suisses en Suisses, non et non.
    Les Suisses d’abord, les autres ensuite.

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