Le maire d’Anvers Bart de Wever veut une prison belge au Maroc

post_thumb_default

 

Connu entre autre pour ses prises de position sécuritaires, ou encore pour ses sorties concernant les islamistes présents dans sa ville, le bourgmestre d'Anvers et chef du parti nationaliste flamand N-VA, Bart de Wever a évoqué le 11 septembre son idée, déjà formulée en 2013, de créer une prison belge au Maroc.

Lors d'une visite à Rabat, en compagnie de responsables de la police fédérale belge, le président du parti N-VA, qui participe au gouvernement de coalition du Premier ministre Charles Michel, a rencontré le gouverneur marocain Karim Lahlou, chargé des Affaires intérieures et de sécurité.

«En Belgique, 1 200 détenus marocains se trouvent dans nos prisons, parmi lesquels 500 sont illégaux», a ainsi déclaré le nationaliste flamand cité par le journal Het laatste Nieuws.

Réitérant sa proposition de créer une prison belge au Maroc, Bart de Wever estime qu'elle pourrait simplifier le travail de la justice, en mettant en application les accords sur les échanges d'informations conclus entre les deux pays.

En 2013 déjà, l'homme politique avait tenu des propos similaires : «Si j’avais été ministre de la Justice, j’aurais déjà essayé depuis longtemps de construire une prison belge au Maroc», déclarait-il alors.

Une déclaration qui n'avait pas été du goût de la ministre de la Justice de l'époque Annemie Turtelboom (Open Vld, centre droit), qui avait rétorqué que le nombre exact de marocains dans les prisons belges s'élevait à 800 et que seuls 190 d'entre eux pouvaient en réalité purger leur peine dans leur pays d'origine. Elle avait par ailleurs rejeté l'idée, estimant que le coût d'une telle initiative pour si peu de prisonniers était trop élevé. 

Cette fois-ci, le seul membre du gouvernement à s'être exprimé sur les propos du nationaliste flamand est le secrétaire d’Etat à l’Asile et à la migration Theo Francken, par ailleurs membre du même parti que Bart de Wever, qui a estimé que cette proposition était une «bonne idée».

Lire aussi : «Nettoyage» de migrants : le secrétaire d'Etat belge à l'Asile suscite un tollé

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

2 commentaires

  1. Posté par regardons autour de nous le

    Très bonne idée, mais ce serai mieux de ne pas les laisser venir, vu le chômage qu’ on a! !!!le

  2. Posté par Dupond le

    Une prison belge au maroc serait la meilleurs solution pour les faire tenir tranquils….ils redoutent plus que tout les matons de leurs pays ,j’ai entendu un algérien dire « il vaut mieux etre en taule en France , que libre en algérie » ….devinez en cabane ? De plus ce serait une belle économie pour la belgique (pas de chauffage a payer , personnel a moindre cout ,nourriture locale Hallal …..le must quoi )

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.