L’immigration en cause.

Dans la nuit du 25 ou 26 août, une touriste polonaise se promenait avec son ami sur une plage de Rimini, en Italie. La promenade s’est mal terminée, car ces deux Polonais âgés de 26 ans ont eu la malchance de rencontrer deux adolescents d’origine marocaine nés en Italie, un autre d’origine nigériane et un adulte congolais de 20 ans arrivé à Lampedusa en 2015, où il avait obtenu un permis de séjour « pour motifs humanitaires » après que sa demande d’asile eut été rejetée. Les quatre « jeunes » ont assommé le jeune homme à coups de bouteille de bière sur la tête avant de frapper et violer son amie avec une brutalité rare, et de s’en prendre ensuite un peu plus loin à un prostitué transsexuel péruvien qu’ils ont également violé (voir Présent du 1er septembre). Ils ont pu être tous arrêtés après la publication de leur portrait grâce aux images de vidéosurveillance. Ils ont été inculpés lundi par le parquet italien de viol en réunion avec violences et blessures.

Dans un entretien publié dans l’hebdomadaire conservateur polonais Sieci de cette semaine, le Premier ministre polonais, Beata Szydło, à la question de savoir qui est responsable de ce crime, répond : « Tous ceux qui ont permis une telle politique [d’immigration]. Cela détruit l’Europe, cela détruit notre monde. Il s’agit d’une opération préméditée pour mettre à bas ce qui fondait jusqu’ici notre continent, c’est-à-dire la sécurité, la communauté, la solidarité, le bien-être et les racines chrétiennes, dont découlent les droits humains et le respect des femmes. » Et elle explique par ailleurs, à propos de ce qu’ont subi les deux touristes polonais lors de leurs vacances en Italie, pour justifier le refus par la Pologne d’accepter des quotas d’immigrants extra-européens, majoritairement musulmans, que les Polonais n’accepteront pas chez eux l’instauration d’un tel climat d’insécurité.

L’affaire de cet abominable viol du 26 août fait la une des journaux en Pologne et en Italie depuis maintenant une semaine et demie, et chez nos voisins transalpins la Ligue du Nord demande l’extradition en Pologne des quatre criminels et avance les mêmes accusations que le Premier ministre polonais : c’est l’incitation permanente à une immigration incontrôlée qui conduit à cette détérioration générale de la sécurité des citoyens. Les deux mineurs marocains, de 15 et 16 ans, sont décrits par leurs voisins comme des jeunes violents, agressifs, qui semaient la terreur dans leur quartier, mais qui bénéficiaient de cette même impunité dont jouissent les délinquants de nos banlieues françaises. Le « réfugié » congolais travaillait quant à lui dans un centre d’accueil pour réfugiés, il se baladait élégamment habillé et se disait Témoin de Jéhovah, une affiliation qui a été démentie par la Province de Rimini des Témoins de Jéhovah.

La policière Francesca Capaldo, qui a dirigé l’équipe ayant conduit à l’arrestation des quatre violeurs, a affirmé lundi dans le journal Corriere della Sera qu’elle n’avait encore jamais vu autant de férocité, de haine et de violence chez des jeunes, et qu’elle n’oublierait pas facilement le regard terrorisé de la touriste polonaise en état de choc après cet abominable viol.

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