Charlottesville : à qui profite le crime ?

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Heureusement que la droite dite extrême existe ! Sinon, de quoi les médias parleraient-ils en cette période terriblement démunie d’actualité croustillante ?

Samedi 12 août, à Charlottesville en Virginie d’Amérique, la « bête immonde » – telle que la plupart des médias politiquement correctes ont prises l’habitude de présenter tous ceux qui n’ont pas l’heur de leur plaire – avait appelé à un rassemblement pour protester contre le projet de retrait d’une statue du général confédéré Robert Lee.

Face à face à Charlottesville…

Face à face à Charlottesville…

Héros des armées du Sud lors de la Guerre de Sécession, celui-ci est présenté – ô surprise ! – comme un défenseur de l’esclavagisme par les extrémistes de gauche, soit les « antiFas » qui, selon la définition qu’en donne l’encyclopédie Wikipédia, rassemblent skinheads communistes, trotskistes, communistes libertaires, autonomes, on en passe et des plus sympathiques encore.

Ceux-ci n’entendaient pas laisser faire ceux-là : d’où des violences inévitables, des dizaines de blessés et même un mort parmi les contre-manifestants…

Sautant sur cette macabre opportunité, les médias ont aussitôt titrés à l’unisson sur « les manifestations d’extrême droite qui ont dégénéré » (Le Monde), « la Marche raciste » (Libération), « les groupuscules de l’extrême droite américaine » (Le Parisien), etc.

Personne ne fait toutefois remarquer que cette manifestation était parfaitement légale et autorisée (elle n’a été interdite qu’à partir des premiers incidents et avant la proclamation de l’état d’urgence) et que ces violences à l’évidence déplorables ne se seraient sans doute pas produites sans la présence de contre-manifestants dont les slogans ne sont guère moins haineux que ceux qu’ils entendent dénoncer chez les défenseurs de la mémoire du général Lee…

Le président Trump ne s’y est visiblement pas trompé en renvoyant les deux camps dos à dos…

Si les « antiFas » avaient respectés le droit de manifestation et la liberté d’expression, il n’y aurait pas eu plusieurs dizaines de blessés et un mort à Charlottesville… À moins que cela n’ait été, au contraire, le but recherché ?

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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