ONG : refus de tout code de conduite

post_thumb_default

 

Il n’y aura pas de sanctions pour les ONG qui refusent de respecter le code de conduite voulu par l’Italie en Méditerranée. Sur les neuf organisations « humanitaires » qui fournissent aux immigrants illégaux un service de navette gratuite entre les eaux territoriales libyennes et l’Italie, six ont refusé mardi de signer le texte qui leur était présenté par le ministère de l’Intérieur italien. Les ONG Save the Children et MOAS ont signé, et Proactiva open arms a déclaré qu’elle signerait aussi. Cinq ONG n’ont, en revanche, même pas daigné répondre à l’invitation du ministre de l’Intérieur, tandis que l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a signifié son refus des règles du code de conduite.

Les règles de conduite refusées par MSF et cinq autres ONG concernent l’interdiction de pénétrer dans les eaux territoriales libyennes, l’interdiction d’éteindre les transpondeurs à bord des navires (pratique utilisée par les ONG pour masquer la position de leurs opérations de « secours »), l’interdiction de transférer les immigrants illégaux sur d’autres navires (ce qui obligerait chaque navire utilisé par les ONG au large de la Libye à faire lui-même chaque aller-retour jusqu’en Italie), l’obligation de divulguer les sources de financement et l’obligation d’accepter à bord des policiers armés.

Complicité d’immigration clandestine

En mai, le procureur de Trapani, en Sicile, déclarait à propos de MSF devant la commission Défense du Sénat italien : « Certains membres de l’équipage d’un navire de Médecins sans frontières auraient secouru des migrants sans en aviser les gardes-côtes italiens. Ils auraient ensuite convaincu les étrangers de ne pas répondre aux questions de la police lors du débriefing qui a lieu après le débarquement. Pour cette raison, ils font l’objet d’une enquête pour complicité d’immigration clandestine. »

Mais MSF et les autres ONG n’ont pas trop de soucis à se faire puisque le ministère de l’Intérieur italien a rappelé mardi à propos de son code de conduite qu’« il ne s’agit pas d’une loi et il n’est donc pas prévu de sanctions en cas de non-respect [du code de conduite] ». Pourtant, quand ce code de conduite avait été annoncé début juillet, l’Italie menaçait d’interdire l’accès à ses ports aux ONG qui refuseraient de le signer et de s’y conformer…

Cet article ONG : refus de tout code de conduite est apparu en premier sur Présent.

 

Extrait de: Source et auteur

Suisse shared items on The Old Reader (RSS)

2 commentaires

  1. Posté par SD-Vintage le

    Ce code n’est donc que de la communication une fois de plus. C’est ça la gauche.

  2. Posté par Panache l'Écureuil le

    Donc ces Organisations Non Gouvernementales jouissent d’un sauf-conduit tacite. Cela prouve clairement qu’elles ne sont pas non-gouvernementales, mais clairement aux côtés des gouvernements qui leur accordent ces sauf-conduits.
    D’autre part, les organisations qui refusent de divulguer leurs sources de financement ont forcément quelque chose à cacher. Seraient-elles par hasard de mèche avec de grands « philanthropes » comme Soros?

Et vous, qu'en pensez vous ?

Poster un commentaire

Votre commentaire est susceptible d'être modéré, nous vous prions d'être patients.

* Ces champs sont obligatoires

Avertissement! Seuls les commentaires signés par leurs auteurs sont admis, sauf exceptions demandées auprès des Observateurs.ch pour des raisons personnelles ou professionnelles. Les commentaires sont en principe modérés. Toutefois, étant donné le nombre très considérable et en progression fulgurante des commentaires (259'163 commentaires retenus et 79'280 articles publiés, chiffres au 1 décembre 2020), un travail de modération complet et exhaustif est totalement impensable. Notre site invite, par conséquent, les commentateurs à ne pas transgresser les règles élémentaires en vigueur et à se conformer à la loi afin d’éviter tout recours en justice. Le site n’est pas responsable de propos condamnables par la loi et fournira, en cas de demande et dans la mesure du possible, les éléments nécessaires à l’identification des auteurs faisant l’objet d’une procédure judiciaire. Les commentaires n’engagent que leurs auteurs. Le site se réserve, par ailleurs, le droit de supprimer tout commentaire qu’il repérerait comme anonyme et invite plus généralement les commentateurs à s’en tenir à des propos acceptables et non condamnables.

Entrez les deux mots ci-dessous (séparés par un espace). Si vous n'arrivez pas à lire les mots vous pouvez afficher une nouvelle image.