Un message géant hostile à l’immigration dessiné dans un champ en Italie (VIDEO)

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Dans la commune de Castagnaro, à 50 kilomètres au sud de Vérone en Italie, des images aériennes ont été tournées puis sont apparues en ligne, montrant un message sous forme d'immense fresque dessinée dans un champ. 

Le dessin représente un bateau avec dessus, l'inscription «Afrique» et «Ius Soli No» qui signifie «Non au droit du sol», critiquant ainsi la loi donnant le droit aux immigrés de deuxième génération d'acquérir la nationalité italienne.

À l'heure actuelle, en Italie, les enfants d'immigrés doivent attendre leurs 18 ans pour postuler à la citoyenneté italienne. Mais la nouvelle loi du droit du sol italienne devrait accorder la nationalité citoyenneté aux bébés nés sur le sol italien et aux enfants qui ont passé au moins cinq ans dans le système scolaire italien.

Une inscription «Stop UE» est également visible et symbolise vraisemblablement une hostilité particulière envers l'Union européenne.

La fresque a été réalisée par l'artiste italien Dario Gambarin en roulant dans le champ avec un tracteur, une charrue et une herse. Il a expliqué aux médias locaux que son travail visait à montrer qu'une solution commune à tous les pays de l'UE à la crise des migrants était nécessaire dans l'urgence.

«Le problème des migrants venant d'Afrique subsaharienne touche l'ensemble des pays de l'Union européenne. L'Italie n'est pas le seul pays à devoir chercher des solutions adaptées et structurées», a déclaré Dario Gambarin aux médias locaux. Et d'ajouter : «Je pense que ces personnes doivent être aidées et acceptées, en revanche il faut à tout prix lutter contre les passeurs et les trafiquants d'êtres humains et que ces derniers soient punis».

Récemment, Dario Gambarin avait déjà réalisé un portrait géant de 135 mètres du président russe Vladimir Poutine dans un champ, juste avant l'ouverture du sommet du G20 à Hambourg.

D'autres personnalités politiques telles que Donald Trump, Hillary Clinton, Barack Obama ou encore Nelson Mandela avaient également vu leurs portraits érigés dans des champs de maïs.

Lire aussi : «Nous sommes envahis !» : en Sicile, un maire refuse l'installation de migrants sur sa commune

 

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