Journal du mardi 18 juillet 2017 : Politique / La ruine des vieux partis

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Les titres : Politique / La ruine des vieux partis – Union européenne / Brexit : l’heure des comptes a sonné – Union européenne / Orbán – Soros : la guerre des affiches – Économie / Ces métiers du futur

 

 

1) Politique / La ruine des vieux partis

Après la défaite électorale, l’heure est à la faillite financière pour les “vieux” partis. Le PS et les Républicains sont étranglés par les dettes et leur défaite respective aux élections législatives a considérablement raboté les dotations de l’Etat sur lesquelles ils comptaient… Il va falloir se serrer la ceinture… et encore, pas sûr que cela suffise.

La dégringolade continue pour les vieux partis. Après avoir subi un échec cuisant aux dernières élections législatives, le Parti Socialiste et les Républicains sont sans le sou. Avec 1,42 euros par voix exprimée si au moins 50 candidats du parti dépassent 1 %, l’heure des comptes tombe comme un couperet. 5,6 millions de moins pour les Républicains et 18 millions de moins pour les socialistes. Le verdict fait mal et met tout bonnement l’avenir de ces partis en suspens. Le système actuel est prévu pour favoriser le vainqueur… et cela fonctionne. En effet, la jeune formation de la République en Marche, encore inexistante il y a deux ans, a raflé près de 21 millions d’euros. Le Modem de François Bayrou a également tiré son épingle du jeu avec 3 millions, contre 800 000 euros en 2012… C’est l’affaire d’emplois fictifs qui se chargera de noircir l’avenir des centristes.

Après la défaite de François Fillon à la présidentielle, les Républicains pensaient limiter la casse. Ils tablaient alors sur 200 députés issus de leur rang. Avec environ 38 000 euros par élus… Ils envisageaient un avenir moins compliqué…
Ainsi, qu’il s’agisse du PS, des Républicains ou même des écologistes -qui ont divisé par deux leur dotation-, les trésoriers sont à pied d’oeuvre pour tenter d’imaginer une restructuration. C’était l’une des questions à l’ordre du jour de la réunion des socialistes lundi. Dans ce cadre, Jean-François Débat, le trésorier, a rassuré les troupes restantes. En effet, selon lui, même si les temps seront rudes, le parti n’a pas contracté de dettes qui pourraient le plonger dans la banqueroute. Par ailleurs, les socialistes jouissent d’un vrai patrimoine immobilier… dont le siège rue de Solférino -estimé à quelque 50 millions d’euros- mais également des locaux de fédérations. Certains cadres socialistes pensent d’ailleurs que la vente du siège pour un autre local en banlieue serait un signe positif pour l’électorat populaire… Après tout, c’est l’occasion qui fait le larron. Une feuille de route sera présentée à la fin de l’été pour donner les grandes orientations administratives du parti et trancher par la même l’avenir des quelque 200 employés pour une masse salariale totale de 12 millions d’euros…

Du côté de la rue de Vaugirard, si la déconvenue aux législatives étaient moins dramatiques que les socialistes, les finances, elles, n’ont rien à envier à la rue de Solférino. En effet, avec 25 millions d’euros de manque à gagner sur la législature, on peut dire qu’il va falloir se serrer la ceinture. D’autant plus que les comptes en banque sont moins sains que pour le PS. En effet, fin 2016, le parti affichait pas moins de 62 millions d’euros d’endettement, alors qu’à peine 35 millions rentrent dans les caisses… Les cadres des Républicains avaient tablé sur un remboursement sur 10 ans… avec 200 députés élus… Manque de chance, seule la moitié a été atteinte. Le trésorier, Daniel Fasquelle, assure que le train de vie du parti a pourtant été réduit depuis 2012… Moins de salariés, devis obligatoires pour toute dépense supérieure à 500 euros… chasse aux cotisations d’élus en retard et doublement du prix de leur adhésion… Des mesures ont d’ores et déjà été entreprises… mais cela ne suffira pas. Pour couronner le tout, les restes de la campagne présidentielle sont disputés par François Fillon et son micro parti, Force Républicaine… Fasquelle limite donc les dégâts en arrangeant le calendrier, mais il se garde bien de prendre des décisions, à l’instar de Bernard Accoyer, le secrétaire général du parti. La patate chaude retombera sur le nouveau président du parti, élu à l’automne. En attendant, on pense à plusieurs scenarii… dont la vente du siège rue de Vaugirard dans le 15e arrondissement de Paris. La structure serait évaluée entre 35 et 40 millions… une estimation loin de permettre le recouvrement des 62 millions de dettes…

Face à la riche République en marche, les Républicains et les Socialistes désargentés sont en passe de perdre leurs espaces immobiliers… après avoir déjà perdu leurs espaces politiques.

2) Union européenne / Brexit : l’heure des comptes a sonné

Les bons comptes font les bons amis ! Lundi, les deux négociateurs pour le Brexit, le commissaire Européen Michel Barnier et son alter ego britannique David Davies se sont retrouvés pour aborder trois sujets prioritaires : le règlement des engagements financiers, le statut des citoyens européens et la question de la frontière avec l’Irlande. Les négociations se prolongeront jusqu’à jeudi.

3) Union européenne / Orbán – Soros : la guerre des affiches

Métro, stations de bus, et voies publiques, depuis quelques jours, les Hongrois et les touristes de Budapest peuvent découvrir le visage du milliardaire George Soros à peu près partout sur des affiches géantes. Le but : alerter sur les tentatives d’ingérences du fondateur de l’Open Society.

4) Économie / Ces métiers du futur

Les emplois de demain n’existent pas encore ! Alors que le chômage est bien souvent en tête des préoccupations des français, la population active va connaître de profonds bouleversements dans les années à venir.

5) Actualité en bref

Le Venezuela s’embourbe dans la crise ! Dimanche, lors d’une consultation symbolique,plus de 7 millions de personnes ont rejeté la volonté du président Maduro de faire élire une Assemblée constituante le 30 juillet prochain. La Constituante vise officiellement à apporter paix et stabilité économique au pays. L’opposition considère qu’elle servira à contourner l’Assemblée nationale, où elle détient la majorité depuis 2016 après 17 ans de domination de Hugo Chavez. La Maison Blanche s’est félicitée de la mobilisation populaire et Trump a fait savoir au pouvoir vénézuélien qu’il prendrait des mesures de rétorsions économiques fortes et rapides si le président persistait dans cette voie. De son côté, Nicolas Maduro continue de dénoncer les agissements américains sur son sol, notamment en finançant des groupes armés pour faciliter les révoltes.

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L’Algérie va-t-elle mettre fin à la mixité sur les plages ? De nombreuses femmes ont créé un groupe Facebook afin de pouvoir organiser des baignades entre elles. 3 200 Algériennes l’ont déjà rejoint. Le but : pouvoir se baigner en bikini sans avoir à faire au harcèlement moral et sexuel des hommes… A croire qu’elles ne connaissent pas le burkini.

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Les Français boivent la tasse. Un Français sur 7 déclare ne pas savoir nager, une incapacité responsable de près de 500 décès accidentels chaque année. Selon l’étude publiée ce mardi, les 55-75 ans sont particulièrement concernés par ces noyades. Bien qu’ayant fortement diminué, l’écart entre les hommes et les femmes sachant nager persiste. Encore un effort et la parité sera respecté dans les noyades !

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Police et art contemporain ne font pas bon ménage ! Des agents municipaux lyonnais pensant être tombés sur une plantation de cannabis en plein coeur de la ville ont détruit l’ensemble des 400 mètres carré d’exploitation. Il s’agissait en réalité de chanvre planté par des “artistes” de la biennale d’architecture. Le projet consistait à montrer au public les vertus de la plante comme isolant en plein air. La fête qui devait avoir lieu samedi avec fauchage du chanvre, bal et buvette a donc été annulée.

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