L'Italie est submergée depuis des mois par des migrants clandestins en provenance d'Afrique et arrivant par la Méditerranée. La question est de savoir combien de temps ces gens resteront en Italie, car leurs objectifs véritables, ce sont des Etat sociaux généreux comme l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse.
Grâce à l'accord de réadmission que la Suisse a conclu séparément avec l'Italie, 25 000 personnes[1], que le Corps des gardes-frontière a interceptées l'an passé principalement à la frontière sud de la Suisse, ont encore pu être renvoyées en Italie.
L'UDC et ses élus fédéraux demandent depuis des mois l'intervention de gendarmes militaires formés pour soutenir le Corps des gardes-frontière et renvoyer les personnes tentant de franchir illégalement la frontière. La majorité du Conseil fédéral reporte sans cesse les propositions correspondantes des ministres UDC.
L'Autriche, en revanche, a décidé d'agir. Le ministre autrichien de la défense prévoit de stationner 750 soldats près du col du Brenner pour intervenir au cas où le nombre de migrants en provenance d'Italie continue d'augmenter[2]. Des véhicules blindés sont déjà arrivés sur place.
Au détriment de la sécurité intérieure
Les projets annoncés par le Conseil fédéral pour le cas où le nombre de requérants d'asile augmente rapidement à la frontière sud sont plutôt inquiétants. D'une part, le Corps des gardes-frontière a retiré du personnel des autres frontières du pays pour les envoyer dans le sud. Résultat: les autres régions du pays sont moins bien contrôlées, ce que les bandes de voleurs et de trafiquants de drogues exploitent immédiatement. D'autre part, la conseillère fédérale Sommaruga et son département de justice et police veulent envoyer 50 policiers cantonaux à la frontière sud, si on ne parvient plus à retenir les migrants. Résultat: la sécurité intérieure des cantons est affaiblie.
Ces réactions hésitantes face à une crise dont on sait qu'elle va s'aggraver à brève échéance sont proprement irresponsables.
Le nombre de migrants économiques illégaux augmente rapidement
Le nombre de migrants entrés illégalement en Suisse a massivement augmenté entre les mois de janvier et de mai cette année et la même période de 2015. Les autorités ont interpellé 11 912 personnes qui sont entrées clandestinement en Suisse, un nouveau record. Durant la même période de 2015 ce chiffre était encore de 7063[3]. Le nombre de demandes d'asile a cependant baissé en 2017. Ces chiffres étayent l'hypothèse selon laquelle de nombreux d'immigrants clandestins se cachent chez leurs compatriotes en Suisse et ne déposent pas de demande d'asile ou alors se servent de la Suisse comme pays de transit, ce qui est également illégal.
L'attractivité de la Suisse comme pays de destination est toujours beaucoup trop grande face aux migrations massives en direction de l'Europe. La prétendue baisse du nombre de demandes d'asile ne doit pas faire oublier qu'un énorme potentiel migratoire s'est constitué aux frontières de l'UE, au Proche Orient et en Libye. Ces masses humaines se déverseront tôt au tard sur les principaux pays de destination, à savoir l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse. Il existe également un gros potentiel de migration à l'intérieur de l'Europe, notamment en Italie, mais aussi en Allemagne[4].
Protéger les frontières nationales
L'Allemagne a été le premier Etat Schengen à réintroduire des contrôles frontaliers en septembre 2015 entre la Bavière et l'Autriche. L'Autriche, le Danemark, la Suède et la Norvège ont suivi l'exemple. Lorsque les contrôles aux frontières extérieures de l'UE sont inefficaces, la frontière nationale doit redevenir une frontière extérieure. Selon des comptes rendus de la presse[5], la police allemande a exécuté, grâce au renforcement des contrôles frontaliers, 673 mandats d'arrêt pour des actes pénaux avant le sommet G20 et samedi, 8 juillet 2017 à minuit, des arrestations qui n'ont pas de rapport avec le sommet. Les autorités suisses, elles, se contentent d'attendre et d'espérer que cela aille mieux un jour.
L'UDC demande enfin l'engagement de gendarmes militaires à la frontière sud, la mise en alerte d'unités adéquates de l'armée, si nécessaires de troupes effectuant leur service de répétition, d'hélicoptères équipés d'appareils de vision nocturne ainsi que des mesures de construction pour empêcher les passages frontaliers illégaux. De surcroît, il faut enfin communiquer ouvertement et honnêtement en Suisse et à l'étranger que la frontière suisse est étanche et que l'entrée de migrants clandestins et autres faux réfugiés n'est plus tolérée.
Si la majorité du Conseil fédéral continue de dormir et d'attendre que des dizaines de milliers de migrants et requérants d'asile déferlent sur la Suisse en l'espace de quelques jours – que ce soit pour demander l'asile en Suisse ou pour transiter par le pays – la majorité de centre gauche du Conseil fédéral, emmenée par la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, sera pleinement responsable de la catastrophe qui se dessine d'ores et déjà en matière de migration.
Source UDC suisse
[1] Réponse du Conseil fédéral à la question urgente 17.1038 du CN Thomas Aeschi.
[2] "20 Minuten" du 04.07.17
[3] "20 Minuten" du 14.06.17
[4] Secrétariat d'Etat à la migration, Statistique de l'asile 1er trimestre 2017, page 2
Depuis bien longtemps (des mois), je réfléchi comment agir CONTRE cette IMMIGRATION de masse.
1) Ne plus payer mes impôts –> cela va se retourner contre moi avec des frais supplémentaires.
2) Déposer plainte contre notre gouvernement –> je ne suis pas avocat, si je fais appel à ses services je me retrouve sur la paille.
Propositions selon @Vengeur :
3) Allocations aux étrangers proportionnelles au nombre d’années de travail en Suisse.
4) Zéro allocations aux migrants économiques.
5) Suppression de toutes allocations à ceux qui hébergent des clandestins.
6) Enormes amendes à ceux qui exploitent des clandestins.
Ces dernières propositions ne peuvent être mises en application que par l’Etat. L’Etat ne fait RIEN, il ne bouge surtout pas ! A désespérer …
Étonnant tous ces pays qui ont visiblement plus de facilité à décréter la fermeture de leurs centrales nucléaires -à la chaîne et quasi du jour au lendemain- que leurs propres frontières, vraiment étonnant.
Ce n est pas la majorité qui dort. C est la totalité du Conseil fédéral.
@Bussy
Vous avez raison, ce sera bien la seule raison qui fera réagir (trop tardivement) ce « conseil fédéral » minable et sans vision d’avenir. Mais dès ce moment là, les heures sombres seront implantées pour longtemps, si ce n’est pas définitivement.
S’ils veulent passer la frontière, ils la passeront, et au besoin par d’autres frontières que celle du sud !
Et que fait-on des dizaines voire centaines de milliers qui sont déjà là ? Il suffit d’observer les rues de Genève pour se rendre compte qu’il ne doit pas y en avoir beaucoup qui restent en Italie….
C’est sur la générosité qu’il faut agir !
Par exemple :
Allocations aux étrangers proportionnelles au nombre d’années de travail en Suisse.
Zéro allocations aux migrants économiques.
Suppression de toutes allocations à ceux qui hébergent des clandestins.
Enormes amendes à ceux qui exploitent des clandestins.
L’autre solution : ouvrir toutes grandes les portes, des centaines de milliers de clandestins vont débarquer et envahir toute la Suisse, y compris les beaux quartiers remplis de bobos, la situation sera très vite catastrophique, et alors même les gauchos-islamos-bobos exigeront une remigration massive et rapide !
Si ça continue comme actuellement, on arrivera à la solution « remigration » moins vite, mais on y arrivera, et ça sera beaucoup plus douloureux, et je plains les étrangers bien intégrés qui feront les frais de tout ce laxisme irresponsable…
Que de bons arguments et du bon sens ! Bravo !!!!