Gaullisme, gaulchévisme, gaulislamisme, gaulmacronisme…

Michel Garroté
Politologue, blogueur

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Michel Garroté  --  En 2017, 65% des Français estiment qu’il y a trop d’étrangers en France. 60% des Français déclarent qu'aujourd’hui, ils ne se sentent plus chez chez eux comme avant. 61% des Français jugent que d’une manière générale, les immigrés ne font pas d’efforts pour s’intégrer en France. Ce n'est pas tout. Concernant l’islam, 74% des Français partagent le sentiment que celui-ci cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres. Et enfin, 85% des Français jugent l’intégrisme islamiste comme un problème de plus en plus préoccupant. Voilà ce que pensent les Français en 2017. Comment en est-on arrivé là ? Où, quand, et, avec qui, tout cela a-t-il commencé ? Et qui s'en souvient encore aujourd'hui ?
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Tout commença avec De Gaulle
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Qui s'en souvient ? Un homme avait été interpellé le mardi 30 mai 2017. Il était accusé d'avoir démolis la tombe du Général De Gaulle ("Képi Ier") à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) et d'avoir cassé en deux la croix (ce qui est mal en soi, j'en conviens). Puis, le 1er juin 2017, on nous a raconté que "l’homme qui a dégradé la tombe du général de Gaulle en brisant la croix qui la surmonte était fortement alcoolisé au moment des faits". C'est du moins ce qu'a raconté le "proc" de Chaumont : "Il n’a fait aucune revendication et regrette les faits , son acte n’était pas prémédité" ; loup solitaire, déséquilibré, alcoolisé, carrément bourré, décidément, prenez un "Padamalgam" (en vente dans toutes les pharmacies), et, surtout, ne dites rien à personne.
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Qui s'en souvient ? C’est dans un décors d’opérette du casino de Vichy que les 9 et 10 juillet 1940 les parlementaires, toutes tendances confondues et à une écrasante majorité, remettent les pouvoirs constituants à Philippe Pétain, un vieux maréchal. Comment cette IIIe république, la plus longue que l’histoire française ait connue, a-t-elle ainsi pu se saborder ? Par quels cheminements, par quels bouleversements une assemblée issue d’un Front populaire réunissant les forces de gauche, s’est-elle aussi pathétiquement reniée ?
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Qui s'en souvient ? A propos du mois de mai [cf. ci-dessus au début du présent article : 30 mai 2017], le 27 mai 1943 voyait la création du CNR, le Conseil National de la Résistance. Le 15 octobre de la même année, le CNR explicite sa politique et donne des consignes d'insurrection fondée sur l'assassinat des autorités adverses (sources : "Gaullisme et gaulchévisme", Hervé Ronzye, Edition Godefroy de Bouillon, page 54 ; "Histoire de la volonté de perversion de l'intelligence et des mœurs" ; et François Marie Algoud, Editions de Chiré, page 216). Le 03 juin 1944, le CFLN (Comité français de libération nationale) "s'auto-désigne" par ordonnance : « Gouvernement provisoire de la République française (GPRF). De Gaulle est élu président du Gouvernement provisoire de la République française. La vague De Gaulle de 1958 : "les braves gens ne savent plus à quel saint se vouer, ils suivent donc le premier joueur de flûte ou de clairon". Le 1er juin 1958 : l'assemblée nationale vote l'investiture du général De Gaulle et lui confie les pleins pouvoirs pour 6 mois.
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L'Algérie française
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Qui s'en souvient ? Le 4 juin 1958, De Gaulle, du haut du balcon du gouvernement général d'Alger, les bras en V, lance à la foule qui exulte : "Je vous ai compris". De Gaulle a été rappelé au pouvoir après la révolte des Français d'Algérie le 13 mai. Son cri laisse croire qu'il est résolu à conserver l'Algérie française et créera d'amères désillusions parmi les pieds-noirs d'Algérie. Les accords d'Evian qui mettront fin, officiellement mais pas réellement, à la guerre d'Algérie seront signés le 18 mars 1962. Voici l’appréciation que l’ancien ministre résidant de l’Algérie, Robert Lacoste, gouverneur général jusqu’au 13 mai 1958 et député socialiste, donc pas très favorable à la colonisation, a porté sur de Gaulle : "De Gaulle a fini la guerre d’Algérie comme un charcutier" [De Gaulle avait interdit de sauver les Français d’Algérie pour empêcher leur arrivée en France. C’était des Français, et des soutiens de la France, les Kabyles, les Harkis, qu’il abandonnait à une mort et certaine et atroce ; cf. ci-dessous].
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Qui s'en souvient ? Le 20 juin 1962, les Américains prennent acte de la puissance nucléaire française. C'est au cours d'un entretien avec De Gaulle à Paris, que le Secrétaire d'Etat américain Rusk prend acte de la force de frappe nucléaire française. Alain Peyrefitte dans son premier tome "C'était de Gaulle" (tome 1), souligne une réponse que lui fait le général quand l'auteur déclare que la sécurité de la France est assuré face à l'URSS : "URSS ou Etats-Unis, car qui nous dit que dans 60 ans ce ne sont pas les Américains qui menaceront notre souveraineté".
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Qui s'en souvient ? Le 5 juillet 1962 a lieu le massacre d'Oran. Ce 5 juillet à Oran, deux jours après la déclaration officielle de l'indépendance, se déroule une chasse aux Blancs visant les malheureux qui n'ont pas encore eu le temps de quitter les lieux. «On égorgea, on tua au revolver ou à la mitraillette, on prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait.On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant des yeux, coupant des membres. On vit même des femmes musulmanes dépecer des vivants avec les dents.» Le pire, dans cette histoire, est que 18'000 soldats français sont stationnés à Oran. Ils reçoivent l'ordre du général Katz de rester cantonnés dans leurs casernes, sans intervenir. Katz téléphone à De Gaulle pour l'informer de l'ampleur du massacre.
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Le chef de l'Etat répond « ne bougez pas ». La tuerie dure près de six heures. Lorsqu'à 17 heures les gendarmes français sortent de leur cantonnement, le calme revient aussitôt. Les cadavres jonchent la ville, on en trouve pendus aux crochets des bouchers, dans des poubelles. Les soldats français et algériens déversent par camions les cadavres dans le Petit Lac et les couvrent de chaux vive. Nul ne sait le bilan exact de cette nouvelle Saint-Barthélemy.On parle dans les semaines qui suivirent de 3.000 morts et disparus ; chiffre que donne De Broglie et que reprend le ministre André Santini. Le massacre était prémédité car les tueries commencèrent à la même heure aux quatre coins de la ville qui était vaste. Cela suppose la mobilisation d'une immense logistique ; tout montre que l'action a été programmée, organisée et coordonnée à un très haut niveau, même si la participation à la curée d'une foule hystérique a pu faire croire à des événements "spontanés".
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Un million de pieds-noirs et des dizaines de milliers de harkis avaient dû se rendre, du jour au lendemain, en France métropolitaine, dans un climat d’épouvante, du fait qu’ils étaient persécutés par le Front de Libération Nationale algérien, après les accords d’Évian du 18 mars 1962. Le 6 juillet 1962, le général Weygand lance un appel en faveur des harkis : "Depuis la proclamation officielle du cessez le feu en Algérie des milliers de Français musulmans ont péris de la façon la plus horrible pour avoir voulu demeurer jusqu'au bout fidèles à la France. Si nous abandonnons sans dire un mot à leur sort affreux les Musulmans d'Algérie qui ont fait foi à la parole donnée au nom de la France, l'honneur de notre pays sera perdu".
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La Politique Arabe de la France
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Le 27 novembre 1967, De Gaulle parle du peuple juif "sûr de lui-même et dominateur" et de son "ambition ardente et conquérante". Cette célèbre "petite phrase" du général de Gaulle  --  "peuple sûr de lui-même et dominateur"  --  eut un fort retentissement. Elle signait en quelque sorte la fin des bonnes relations franco-israéliennes et le renforcement, au détriment des Juifs, de la "Politique arabe de la France". Dans ce contexte, De Gaulle ajoutera que le monde arabe est présent sur un territoire qui s'étend du Pakistan jusqu'à l'Atlantique.
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Mai 68 :

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Qui s'en souvient ? Le 29 mai 1968, De Gaulle disparaît. Le président De Gaulle téléphone au premier ministre Pompidou pour lui annoncer qu'il part se reposer à Colombey et qu'il "l'embrasse". Rapidement, ce dernier apprend que De Gaulle n'est pas arrivé à Colombey et a "disparu". L'opinion publique découvre que De Gaulle est parti à Baden-Baden pour une entrevue mystérieuse avec Massu, commandant des forces françaises en Allemagne. Pompidou et Chaban-Delmas évoquent une éventuelle dissolution de l'Assemblée en apprenant la nouvelle. Mendès France se déclare prêt à former un "gouvernement de gestion".
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Une manifestation d'environ 300'000 personnes, organisée par la CGT, défile de la Bastille à la Gare St-Lazare à Paris. Le 30 mai 1968 a lieu une manifestation pro-gaulliste à Paris. A son retour de Baden-Baden, dans un discours virulent, le général De Gaulle dénonce la "chienlit", appelle au soutien du gouvernement et annonce son intention de dissoudre l'Assemblée. Une manifestation, réponse à celle du 13 mai 1968, et, en faveur du gouvernement, réunit des personnes dans les rues de Paris. Le 7 juin 1968 : le gouvernement français gracie 11 membres de l'OAS. Les généraux Salan et Jouhaux figurent dans la liste.
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Quelques conclusions sans prétentions :
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Pendant la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a choisi de s’installer à Londres et il a refusé de fournir des armes aux maquisards français. Lors de la libération de Paris, essentiellement par les Américains et leurs alliés, de Gaulle allégua, devant une foule jusque-là pétainiste, que la majorité des Français avaient contribué à combattre et à vaincre l’ennemi national-socialiste allemand. Par cette phrase, inexacte et anachronique, de Gaulle décréta, que la France pétainiste, était devenue gaulliste, en l’espace de quelques secondes, soit le temps de cette phrase.
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Après la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a préféré s’allier au Parti Communiste Français et à l’URSS plutôt qu’à l’Otan et aux Etats-Unis. Enfin, Charles de Gaulle s’est rangé aux côtés du camp arabo-musulman, abandonnant Israël et alléguant que le peuple juif serait, selon lui, comme écrit plus haut, un peuple "dominateur et sûr de lui-même". En clair, la France sous de Gaulle n’a pas été vraiment « dépétainisée », et, de ce fait, elle n’a pas été décontaminée de son antisémitisme et de sa judéophobie. De plus, à cause du général de Gaulle, la France, au lieu de reconnaître ses erreurs, a préféré détourner l’attention en cultivant, dès 1945, une américanophobie aussi ingrate qu’hypocrite, comme démontré plus haut dans le présent article.
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A ce propos, je continue de penser que la judéophobie a atteint son premier sommet avec la propagande antisémite sous Vichy et que depuis lors, la France a donné l’impression d’avoir changé sur cette question sans avoir vraiment changé. Avec De Gaulle, avec la "politique arabe de la France", avec sa migration mahométane de peuplement, avec ses divers courants « antisionistes », essentiellement musulmans et d’extrême-gauche, la France, en comparaison d’autres pays occidentaux, bat des records d’israélophobie en particulier et de judéophobie en général.
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Et l'islamo-gauchisme reste, en 2017, le principal vecteur de la judéophobie actuelle, comme l'ont notamment démontré Ivan Rioufol, Gilles-William Goldnadel, Michel Gurfinkiel, Bat Ye'Or, Pierre-André Taguieff et Alexandre Del Valle dans leurs nombreuses analyses.
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L'historien Juif Israélien Alain Michel estime : "Contrairement à l’Allemagne, Israël ou les Etats-Unis, où des débats existent sur la question de la Shoah, tout le monde parle d’une même voix en France. C’est devenu un problème affectif et idéologique. Il faut rendre cette question à l’histoire, car même si la mémoire est évidemment très importante, elle ne doit pas empêcher l’histoire d’avancer". Voilà encore une chose à méditer.
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Et, en 2017, lorsque le Président Emmanuel Macron dit qu'il restera fidèle à sa volonté d'incarner la "continuité du gaullisme", il fait comme Juppé, Chirac, Sarkozy et Hollande. Macron souhaite faire "évaluer" les personnes dont la nomination a dépendu du nouveau gouvernement. Rappelons que depuis les législatives de juin, le Premier ministre "juppéiste néo-gaulliste et centriste" Edouard Philippe a pour conseiller en communication le juppéiste Charles Hufnagel, conseiller d'Alain Juppé quand celui-ci était ministre de la Défense, puis ministre des Affaires étrangères.
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Edouard Philippe et Charles Hufnagel ont d'ailleurs travaillé ensemble chez Areva. Charles Hufnagel est aussi le frère de Johan Hufnagel, l'un des chefs du quotidien parisien, gauchiste, subventionné et déficitaire, 'Libération'. Dans la première circonscription des Yvelines, Alain Juppé a soutenu officiellement Aurore Bergé, une juppéo-macroniste investie par La République En Marche, plutôt que Jean-Frédéric Poisson, candidat PCD investi officiellement par Les Républicains. C'était, ça demeure et ça restera, la "continuité du gaullisme", cette fois version Macron.
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Michel Garroté pour Les Observateurs, 7.7.2017
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9 commentaires

  1. Posté par blum le

    M. Garroté, vous ne manquez pas une occasion de traîner De Gaulle dans la boue,
    rappelant un certain nombre de ses turpitudes.
    De manière inconcevable, vous comparez Macron ( qu’un autre géopolitologue que j’apprécie, appelle « imposteur », à juste titre) à De Gaulle, ce qui n’est pas digne de vos autres articles qu, dans l’ensemble, j’apprécie.
    Pour me faire une idée de l » époque de la Seconde Guerre mondiale, de son effarante complexité, des moyens de résistance qui s’offraient, aux rares volontaires, j’ai beaucoup lu (
    et parlé, avec des acteurs, de ma famille, ou de rencontre).
    J’ai comparé les Mémoires de DE Gaulle avec ceux de Churchill.
    J’ai également lu un livre , écrit par Eisenhower( je ne m’en rappelle pas le titre).
    Je crois que, malgré des décisions que nous ne comprenons pas, aujourd’hui, prises par
    des hommes qui étaient des CHEFS, des patriotes, ce qui ne signifie pas qu’ils étaient
    complètement dépourvus de calculs, voire de cynisme parfois, il n’est pas permis d’user de comparaison abusive, ainsi que vous le faites.
    Macron est un produit de marketing, que les militaires de l’ASAF ( Association de Soutien à
    l’Armée Française) traitaient de marionnette, pendant la campagne électorale.
    Les médias ont fait connaître , après son élection due à une faramineuse propagande
    destinée à empêcher, avec succès, tout débat sur l’avenir de la France, son identité, son rôle sur la scène internationale, etc…) qu’il n’avait pas déclaré ses revenus — évalués à plus de 3 millions d’euros— au fisc. la Cour des Compte a révélé, il y a qqs jours, que le gouvernement
    Hollande, avec Macron comme ministre de l’Economie et conseiller pendant 4 longues années, avait produit des  » chiffres insincères », autrement dit: truqués.
    Curieusement, De Gaulle reste une référence, dans tous les pays, lorsque vous voyagez, et que vous dites que vous êtes français.
    Macron , pitoyable ludion, élu par des clientèles qu’il a achetées, avec ns impôts, n’a rien à voir
    avec De Gaulle — dont je ne serai pas l’ hagiographe, ni du reste , le contempteur.
    La France a assez d’ennemis.
    Que l’histoire soit enseignée, et qu’on avance! au lieu de remâcher des ressentiments
    destructeurs.

  2. Posté par Sancenay le

    en complément de ce que j’ai écrit voici un avis instructif , son auteur fut une des rares catholiques à opposer à la sollicitation de celui-ci en direction du « vote catholique  » ( ou du moins présumé tel ) que la question de l’avortement dont il était responsable le rendait impossible.Ce ne fut pas le cas ce jour là des autres invités ….

  3. Posté par Sancenay le

    Est-il utile de rouvrir ces vieilles plaies ? fusse avec de réels arguments et des craintes légitimes ?
    Ce qui est certain c’est bien ceux qui se réclament du « gaullisme », sans que l’on ait jamais su en quoi cela consistait sur le plan de la doctrine, qui se sont acharnés à effacer l’identité chrétienne de la France. Chirac n’en n’est pas le moindre exemple qui, en particulier pesa de tout son poids pour que les » racines chrétiennes » ne figurent pas dans la constitution
    européenne.C’est aussi lui avec l’insipide Giscard qui entraina la France sur le chemin de la barbarie en faisant passer la Loi Veil, porte ouverte et depuis lors revendiquée comme telle par tous les pourfendeurs de la dignité humaine, de « droite », de « gauche » et surtout de nulle part , qu’il s’agisse de la promotion de l’euthanasie, de la traque eugéniste des trisomiques,de la « recherche sur les embryons »,ou de la GPA
    Or si la France savait retrouver son identité chrétienne qu’elle a en réalité sensiblement commencé à démolir lors de la révolution françaises, elle pourrait être l’authentique vecteur de paix que l’on attend qu’elle soit notamment entre les frères ennemis que sont l’islam et le judaïsme. Elle ne se verrait pas obligée en effet d’osciller au gré de vents venus d’ailleurs entre anti-sémitisme et anti-islamisme.
    Mais pour cela il faudrait une génération politique réellement « innovante », pour paraphraser-mais à contre-sens , la langue de bois: une classe politique qui serait déterminée à servir le bien commun et non à s’asservir pour exclusivement se servir.
    Le peuple français n’attend que son avènement.

  4. Posté par Marie-France le

    Monsieur Garroté n’aime pas le général de Gaulle, c’est son droit; mais cela ne lui donne pas le droit de dire n’importe quoi pour discréditer ce grand personnage qui donna à la France une grandeur aujourd’hui perdue à cause d’incapables dirigeants qui , depuis 50 ans ont plus travaillé à leur propre gloire qu’à celle du pays.
    Ainsi lorsque Monsieur Garroté écrit :
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Charles de Gaulle a choisi de s’installer à Londres et il a refusé de fournir des armes aux maquisards français.
    …il écrit n’importe quoi !
    De Gaulle n’a pas choisi de s’intaller à Londres ! Condamné à mort par contumace pour être allé à Londres appeler les Français à continuer le combat pour chasser l’occupant nazi du territoire français, il était donc plus intelligent de rester à Londres pour organiser la résistance…
    Quant à prétendre que le général refusa de fournir des armes aux maquisars français , j’aimerais bien connaitre la référence de ses sources.
    Pour ma part, gaulliste convaincue , j’ai lu tout ce que je pouvais trouver à lire sur le personnage, en plus de ses propres écrits.
    C’est ainsi que je retrouve dans mes notes de lectures un extrait du livre de Sebastien Albertelli :« Les services secrets du général de Gaulle »
    « Les livraisons d’armes à la Résistance relèvent du SOE (Special OperationsExecutive), le service britannique chargé de l’action subversive. Depuis le Royaume-Uni, une section de ce
    service (RF) travaille avec le Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), les services secrets gaullistes,une autre de manière indépendante À partir de 1943, certains
    parachutages dans le sud de la France sont organisés depuis les bases installées en Afrique du Nord(…)

    (…)Les demandes de livraisons massives d’armes commencent à affluer à Londres au cours de l’été 1942, notamment de la part de Jean Moulin, délégué du général de Gaulle en Zone non occupée. En octobre, les chefs de la Résistance réclament au SOE au moins
    500 tonnes de matériel. Au début de 1943, ils envisagent de créer des réduits dans les régions montagneuses et demandent au SOE l’assurance qu’il les ravitaillera. En février-mars, à Londres,Jean Moulin et le général Delestraint,chef de l’Armée secrète, plaident
    pour une fourniture échelonnée et répartie sur tout le territoire du matériel nécessaire à la Résistance(…) Au même moment, le développement des maquis accroît les besoins en armes sur le terrain. De Gaulle écrit à Churchill à ce sujet le 10 mars 1943.(…)

    (…)Mais les livraisons restent pourtant faibles jusqu’en 1944 pour 3 raisons:
    Tout d’abord, le fonctionnement erratique des transmissions complique l’organisation des
    opérations aériennes jusqu’à la fin de 1942.

    Le SOE ne dispose ensuite que d’un nombre réduit d’avions, la RAF
    privilégiant l’emploi de ses appareils dans des missions de bombardement.
    Enfin et surtout, l’armement de la Résistance ne fait pas partie des priorités
    alliées

  5. Posté par Panache l'Écureuil le

    « la France, en comparaison d’autres pays occidentaux, bat des records d’israélophobie en particulier et de judéophobie en général ».
    A l’évidence, Garroté le politologue possède une vision très biaisée et très tronquée des pays occidentaux, et n’en voit que ce qu’il a envie de voir.
    Un exemple: dans les années 1990, « The new stateman », hebdomadaire britannique d’une gauche bobo « self-righteous » (pharisaïste, satisfaite de soi) à l’extrême, arborait en couverture une carte de la Grande-Bretagne enserrée dans les rets de l’étoile juive du drapeau israélien. Plus « israélophobe en particulier et judéophobe en général », tu meurs!
    Dans le magazine en question, un journaliste parlait aussi des intellectuels en France où il distinguait les intellectuels français (entendez non-juifs) des intellectuels juifs, qui donc, si l’on comprend bien, ne seraient pas de vrais Français. Pas étonnant, en Grande-Bretagne, la prééminence du mot « communauté » sur celui de « société » constitue une règle générale outre-Manche.
    Dans ce même pays, en 2009, la chanteuse Annie Lennox participait à une manifestation anti-israélienne organisée par des membres du Hamas. Interrogée sur cette action hautement symbolique, elle a pretexté qu’elle ne savait pas que la manif était anti-israélienne! Quelques années plus tard, elle a dit à une journaliste qu’elle préférait oublier tout cela et qu’elle n’était pas contre Israël. Mais ni excuses, ni remise en question de sa part. Rien que de la mauvaise foi doublée d’une connerie sans limites.

    Et pour remonter dans l’Histoire, une histoire dont les effets restent palpables jusqu’à l’époque actuelle:
    En 1939, alors que la Palestine était sous mandat britannique, le pouvoir de Sa Majesté avait empêché toute immigration juive en direction de la Palestine, laissant dans l’impasse -c’est un euphémisme!- des milliers de Juifs désespérés.
    Ce fut aussi l’Angleterre qui, après la création d’Israël par l’ONU en 1948, arma et entraîna les officiers des armées arabes, lesquels avaient, de façon explicite, exprimé leur intention de créer un second holocauste… et ceci moins de trois années après la libération d’Auschwitz!

  6. Posté par Fan. le

    Un peu comme de gaulle et les « ballets-roses », vous savez, lorsque les 5 principaux ministres et président de France se réunissait dans les salons privés avec les petits rats de l’Opéra de Paris !

    Un de ces petit rat n’avait pas survécu aux viols répétitifs fait par ces monstres au pouvoir !

  7. Posté par Fan. le

    Ce type a été choisi à cause des casseroles qu’il traîne, lui et sa vielle n’ont pas toujours bu du petit lait !

    La DGSI serait à recherche d’un témoin qui gênerait la république, un témoin qui a des preuves !

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