François Cherix, socialiste et président du Nomes, appelle le Conseil fédéral à reprendre l’intégration de la Suisse dans l’UE.

La démission de Didier Burkhalter, c’est un coup dur pour les pro européens en Suisse.
A priori, ce n’est pas une bonne nouvelle. Les blocages dans le dossier européen ne sont pas étrangers au découragement de M. Burkhalter. D’un autre côté, c’est aussi un signal envoyé par le ministre comme quoi on ne peut pas rester dans les blocages actuels. Cela peut se transformer en nouvel élan.

Quel élan? A Berne, le discours que l’on entend auprès de la droite alémanique est: «on veut un nouveau ministre plus à droite et plus ferme avec l’UE».
C’est juste. Nous courrons le risque absolu qu’on descende encore d’un cran dans l’europhilie des ministres. Ce n’était pas du tout le message de Burkhalter. La droite est à rebours de l’Histoire. Celle-ci, avec la France de Macron, l’Allemagne et l’Italie nous envoie le message suivant: «Attention, nous Européens, si nous ne serrons pas les rangs, nous allons nous faire détruire». Des environnements du type Trump, Poutine ou Erdogan mettent l’ensemble du continent en danger. Face à cela, il faut être européen, défendre l’Europe, défendre nos valeurs et notre économie. Le phénomène Brexit ouvre aussi les yeux aux gens en montrant que ce n’est pas si facile de jouer tout seul, même quand on est une grande nation comme le Royaume-Uni.

Le départ de Burkhalter, c’est aussi le signe que l’accord institutionnel, avec la Cour européenne de justice comme instance de règlement des litiges, a définitivement du plomb dans l’aile.
Oui, cette solution n’a pas de soutien politique, malheureusement. Ni au Conseil fédéral, sinon Didier Burkhalter serait resté, ni dans les partis. Mais quelle est l’alternative? Il faut avancer sur le dossier.

L’accord institutionnel a été rebaptisé «accord de consolidation des Bilatérales». Vous pensez que cela sera suffisant pour parer l’attaque sur «la soumission aux juges étrangers»?
Non. Il faut absolument expliquer aux Suisses que l’on ne doit pas changer de ministre pour sortir de l’impasse européenne. La Suisse doit changer d’attitude. Nous avons l’obligation de développer notre relation avec l’Union européenne et reprendre notre intégration.

(...)

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10 commentaires

  1. Posté par Christian le

    Emprisonner des gens parce que leurs idées ne conviennent est digne d’un état totalitaire et non d’un pays démocratique tel que le nôtre !

  2. Posté par Palador le

    Il ne faut pas non plus oublier ceux…qui nous observent de loin ! 🙂

  3. Posté par Albert le

    J’aimerais lancer un nouveau papier de toilettes pour chien: le nom sera « Papiers NOMES. Les nouveaux torchons pour votre chien chien! »

  4. Posté par RealrecognizeReal le

    @Peter Bishop
    Dans ce pays, il y a d’un côté la théorie et de l’autre la pratique. Dans la théorie, nous élaborons de jolies lois qui sonnent justes, équitables, respectueuses des droits de l’homme,…etc, pour se donner bonne conscience j’imagine. Et de l’autre dans la pratique, le pouvoir exécutif n’appliquent pas ces lois : initiative du 9 février 2014, Maudet avec les sans-papiers à Genève, les renvois des criminels étrangers,…etc. Et quand par miracle un cas arrive jusqu’en justice, la sentence est à pleurer de rire. Le pouvoir législatif est sain, l’exécutif et le judiciaire sont grandement malades. Les responsables de ces pouvoirs doivent être changés afin que le job soit fait.

  5. Posté par Le Taz le

    Celui-la il faut l’interner en asile psychiatrique pour le restant de ses jours. Il ne faudra pas que ces malades mentaux s’étonnent le jour où des Anders suisses verront le jour…

  6. Posté par Peter Bishop le

    Art266
    Atteinte à l’indépendance de la Confédération
    1. Celui qui aura commis un acte tendant
    à porter atteinte à l’indépendance de la Confédération ou à mettre en danger cette indépendance,
    ou à provoquer de la part d’une puissance étrangère, dans les affaires de la Confédération, une immixtion de nature à mettre en danger l’indépendance de la Confédération,
    sera puni d’une peine privative de liberté d’un an au moins.
    2. Celui qui aura noué des intelligences avec le gouvernement d’un Etat étranger ou avec un de ses agents dans le dessein de provoquer une guerre contre la Confédération sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au moins.
    Dans les cas graves, le juge pourra prononcer une peine privative de liberté à vie.3

  7. Posté par Nicolas le

    Il doit en avoir de la bonne l’allumé.

  8. Posté par Peter Bishop le

    On a pas des lois sur la trahison ? Cet homme devrait etre mis en prison vu qu’il trahit le pays et s’active pour sa disparition !

  9. Posté par Fanfouet le

    Le pauvre Cherix ! Il a l’air complètement allumé ! Mais a-t-il obtenu l’accord des trois autres membres du Nomes avant d’intervenir ? Nous sommes inquiets pour lui… Mais bon, pourvu qu’il continue à prendre ses pilules quotidiennes…

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