Violents heurts entre manifestants et forces israéliennes en marge de la visite de Trump (VIDEO)

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Alors que l’Etat hébreu accueillait le 22 mai le président des Etats-Unis, en Cisjordanie occupée, tous les magasins étaient fermés et les rues de Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, vides. Aucun taxi ni transport en commun ne circulait.

A Hébron, dans le sud de ce territoire occupé depuis 50 ans par l'armée israélienne, magasins, écoles et bâtiments publics ont également fermé leurs portes.

Et dans la bande de Gaza, tout était à l'arrêt, à l'exception des écoles et des plus importants hôpitaux de cette petite enclave soumise à un sévère blocus israélien depuis plus de dix ans.

Affrontements avec les manifestants

En Cisjordanie, des barrages de bennes à ordures ou de voitures ont été dressés devant les camps de réfugiés proches de Ramallah. Une manifestation en est partie à la mi-journée, en direction du check-point militaire israélien de Kalandia, qui sépare Jérusalem de Ramallah.

Certains manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles une empreinte de pied avait été dessinée sur un cliché de Donald Trump, rejetant une visite visant à «vendre des illusions et brader les droits des Palestiniens».

Des heurts ont ensuite éclaté entre des centaines de jeunes qui jetaient des pierres sur des soldats israéliens, qui ont répliqué par de longues salves de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc, faisant au moins un blessé.

Des centaines de Palestiniens sont en grève de la faim dans les prisons israéliennes depuis 36 jours pour obtenir des conditions de détention plus dignes.

«Leurs proches et leurs avocats sont interdits de visite, Israël cache toutes les informations concernant leur état de santé», a affirmé Fedwa Barghouthi, l'épouse du leader de la grève Marwan Barghouthi, haut cadre du Fatah, le parti du président palestinien Mahmoud Abbas.

Ce dernier doit rencontrer son homologue américain le 23 mai à Bethléem, en Cisjordanie occupée.

6 500 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes

Des Palestiniens ont annoncé leur intention de sensibiliser le locataire de la Maison Blanche à la cause des prisonniers.

La mobilisation en faveur de ces personnes incarcérées a déjà provoqué plusieurs grèves et de nombreuses manifestations qui ont souvent dégénéré en heurts : deux Palestiniens ont été tués, l'un par des soldats, l'autre par un colon israélien, et des dizaines d'autres blessés.

Actuellement, 6 500 Palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, selon l'ONG le Club des prisonniers palestiniens.

Son chef Qaddura Farès a indiqué le 22 mai qu'il réclamait «un commandement unifié du mouvement en faveur des prisonniers en remplacement temporaire des autorités palestiniennes actuelles». Il a prévenu que dans le cas contraire, les prisonniers allaient mourir «les uns après les autres dans leurs cellules».

 

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