France – Prochaines échéances et déchéances

Michel Garroté
Politologue, blogueur

France-guerre-civile-1

   
Michel Garroté  --  Or donc, Emmanuel Macron a été élu dimanche président de la République française avec 66,1% des voix, contre 33,9% pour Marine Le Pen, selon des résultats définitifs publiés lundi par le ministère de l'Intérieur. A noter que 92% des musulmans et 62% de l'ensemble des catholiques (71% chez les pratiquants réguliers) ont voté pour Emmanuel Macron. Décidément, l'Eglise catholique de France va très mal. En revanche, les musulmans, eux, savent où ils vont.
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Ce tour de passe-passe qui a fait se réjouir François Hollande :
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Lundi 8 mai, Ivan Rioufol écrivait (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Seuls 40% des 20,4 millions d’électeurs de Macron ont voté pour son projet libéral, multiculturel, européen, mondialiste. 60% ont voté Macron pour faire obstacle à Le Pen, qui a néanmoins encore accru ses soutiens (10,5 millions). 17 millions de Français ont choisi de voter blanc ou nul (4 millions) ou de s’abstenir (13 millions) en dépit des mises en garde des faux résistants à un "fascisme" inexistant. La France en colère pèse plus lourd que le noyau de l’électorat Macron, qui représente en fait un quart des votants. Si Macron se montre incapable d’entendre très vite ces Oubliés, il est à craindre qu’ils ne respectent longtemps ce tour de passe-passe démocratique, qui a fait se réjouir l’Elysée, hier soir à 20h, concluait, lundi 8 mai, Ivan Rioufol.
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Le désarroi des électeurs :
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Macron à 66,1% et Le Pen à 33,9% (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : c'est le signe d'un second tour où de nombreux électeurs ne se sont retrouvés dans aucun des deux candidats finalistes, l'abstention ayant connu un pic lors de ce second tour. Avec 25,38% d'abstention, soit plus de 12 millions de personnes concernées, elle est la plus forte enregistrée depuis 1969.
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Autre signe de désarroi des électeurs, les bulletins blancs et nuls, qui ont concerné plus de 4 millions d'électeurs (8,58% pour des inscrits, soit environ 12% des votants). C'est deux fois plus que d'ordinaire. En 2012, le pourcentage de bulletins blancs et nuls avait atteint 5,82%. Avec l'abstention, c'est ainsi plus de 16 millions d'inscrits qui n'ont choisi ni Emmanuel Macron, ni Marine Le Pen. Question juste en passant : Macron (Tartuffe) l’héritier (socialiste) saura-t-il tuer le père (Hollande) ?
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Marine Le Pen très loin de la victoire  :
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Avec 33,9% des voix, Marine Le Pen reste donc très loin de la victoire. Pourtant, comme le répètent les ténors de son parti pour minimiser la défaite, ce score représente en même temps un nombre record de voix pour le FN, qui, avec 10,6 millions d'électeurs, dépasse son précédent record de 7,7 millions de voix, obtenu lors du premier tour de cette même élection. On estime que 48% des électeurs de François Fillon ont voté Macron, 32% se sont abstenus ou ont voté blanc/nul et seulement 20% ont voté Marine Le Pen.
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Les élections législatives de juin :
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Maintenant, les yeux sont bien entendu tournés vers les élections législatives de juin. Et au Front National, certains (mais pas Florian Philippot et pas non plus Jean-Marie Le Pen) parlent - déjà - de changement de nom. Au lieu de "Front National" (FN), on évoque "Les Patriotes" (LP), ou encore, "L'Alliance Patriote et Républicaine" (LPR) : changement de stratégie ou simple toilettage ?
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Marine Le Pen fut nullissime lors du débat avec Macron. Et Zemmour a même dit à ce propos : "Suffisance et insuffisance, arrogance et incompétence", c’est ainsi qu’Eric Zemmour a résumé le débat du 3 mai entre le futur président Macron et sa désastreuse rivale. Jean-Yves Le Gallou, quant à lui, a écrit : "Marine Le Pen  a montré lors de ce débat qu’elle n’était pas à la hauteur des fonctions qu’elle prétendait exercer".
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Un mouvement patriotique rééquilibré sur ses valeurs de droite :
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De son côté, Bernard Antony estime (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : il faut que le mouvement patriotique français soit rééquilibré sur ses valeurs de droite. Bernard Antony note également qu'à l’évidence, "une réapparition politique de la droite de conviction s’impose donc aujourd’hui. Libre à Marine Le Pen et à Philippot d’en finir avec le Front National qu’ils n’ont pas jusqu’ici amélioré en tous domaines. Et d’ailleurs n’est-il pas mieux ou au moins plus clair qu’ils l’engagent encore plus à gauche ?", demande Bernard Antony.
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Pour que le mouvement patriotique français soit rééquilibré sur ses valeurs de droite, Bernard Antony se pose la question de savoir s'il ne faudrait rassembler, sous une forme ou sous une autre, des personnalités telles que, par exemple, Robert Ménard, Jacques Bompard, Karim Ouchik, Cécile Eidel, Gabrielle Cluzel, Jeanne Smits, Guillaume de Thieulloy, Philippe de Villiers et Gilles-William Goldnadel, etc. (ce qui ne pourra peut-être pas être publiquement lancé avant les élections législatives des 11 et 18 juin prochains).
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Selon l’institut Ipsos, 61% des Français sondés ne souhaitent pas que le nouveau président de la République, Emmanuel Macron, ait une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Et à "droite", c'est Baroin qui va mener la campagne législative de juin pour Les Républicains...
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De son côté, Mathieu Bock-Côté avait déjà analysé, il y a peu, la victoire d'Emmanuel Macron dans le Figarovox (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : Emmanuel Macron est parvenu à concrétiser un vieux fantasme politique qui habite une bonne partie des élites françaises depuis quelques décennies: celui de la création du grand parti du «cercle la raison» qui serait presque le parti unique des élites qui se veulent éclairées - ne resteraient plus dans les marges que des oppositions radicales, idéologiquement fanatisées et socialement rétrogrades.
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Sur quelle base, ce qui restera de la droite, s'opposera à Macron :
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Mathieu Bock-Côté : Ce parti, c'est celui de la mondialisation heureuse, de l'Europe post-nationale et de l'idéologie "diversitaire", même si naturellement, diverses sensibilités s'y expriment et cohabitent. Ne faisons pas l'erreur d'y voir un néo-centrisme : sur les questions identitaires et sociétales, le progressisme macronien ne s'annonce pas modéré. Il n'est pas animé par un principe de prudence. On peut s'attendre à un grand enthousiasme du nouveau pouvoir dans la promotion d'une forme de multiculturalisme à la française. On verra maintenant qui à droite voudra se rallier à lui dans l'espoir d'une place, grande ou petite dans son gouvernement. On verra aussi sur quelle base ce qui restera de la droite s'opposera à lui dans les prochains temps, concluait Mathieu Bock-Côté dans le Figarovox.
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'En Marche !' demande aux futurs députés le rattachement sous sa bannière :
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'En Marche !' (qui vient de changer de nom et s'appelle désormais 'La République en marche') permet la double appartenance politique à ses adhérents et militants, mais demande impérativement aux futurs députés qui voudront gouverner avec Emmanuel Macron le rattachement sous sa bannière en préfecture (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : au gré des déclarations des uns et des autres, la position d'En Marche ! sur la double appartenance a pu paraître floue ou ambiguë. En toile de fond, la volonté du parti d'élargir au maximum sa base en permettant des ralliements de gauche et de droite, mais aussi de consolider sa position avec des élus portant l'étiquette du mouvement du président à l'Assemblée nationale.
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Un enjeu vital car les subventions publiques, qui permettent aux formations politiques de se financer, sont attribuées en fonction des résultats aux législatives. C'est pour cela que lundi matin encore, Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture d'En Marche !, a écarté toute possibilité de double étiquette avec un autre parti politique pour les candidats investis aux élections législatives. "Notre position n'a pas varié : si vous souhaitez soutenir le projet présidentiel, vous vous inscrivez au mouvement En Marche !, sur le site En Marche !, vous allez à la préfecture sous l'étiquette En Marche !", a insisté M. Delevoye lundi. Les noms des candidats devraient être dévoilés d'ici à mercredi, annonce-t-on dans l'entourage de M. Macron.
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Concrètement, chaque postulant à la députation retenu par En Marche ! devra se rendre en préfecture entre le 15 et le 19 mai et effectuer sa déclaration de rattachement au parti, qui devrait être rebaptisé à partir de ces élections "La République en marche". "Le parti ou groupement de rattachement doit être unique. La loi exclut qu'un même candidat puisse indiquer, au moment de sa déclaration de candidature, plus d'un parti ou groupement de rattachement", indique le ministère de l'Intérieur dans son mémento pour les législatives 2017. "Il faut s'inscrire dans la logique +la République en marche+, s'inscrire en préfecture là-dessus et s'engager à siéger dans le groupe de la majorité présidentielle le moment venu", a insisté lundi Richard Ferrand, secrétaire général d'En Marche !, sur RTL.
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Si le rattachement administratif sera incontournable, pour le reste, "il ne sera pas fait de contrôle policier sur la double appartenance", indique un conseiller de M. Macron. Rien n'empêche donc les élus de conserver leur carte d'adhérent au Parti socialiste ou chez Les Républicains par exemple. Vendredi dernier, M. Macron avait ainsi assuré qu'il ne demanderait "à personne de déchirer sa carte". Tout en soulignant que PS comme LR ne permettaient pas dans leurs statuts cette double appartenance et menaçaient d'exclusion quiconque transgresserait cette règle. "Ce n'est pas tant une exigence que nous posons, que des règles persistantes des deux partis qui ont été disqualifiés", a ainsi rappelé M. Ferrand sur Europe 1.
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14 mai - date limite de passation du pouvoir présidentiel :
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Aux dernières nouvelles, la passation des pouvoirs entre Hollande et Macron aura lieu dimanche 14 mai. François Hollande a été investi président de la République le 15 mai 2012 (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page) : son mandat arrive à expiration cinq ans plus tard, soit le dimanche 14 mai à minuit. Le nouveau président devra donc être investi avant cette date. La passation de pouvoir entre le président sortant et le nouveau chef de l’Etat se fait le jour de l’investiture de ce dernier. Cette journée suit un programme rodé et respecte un certain protocole. Le président élu se rend successivement à l’Elysée, sur le tombeau du Soldat inconnu au pied de l’arc de Triomphe et à la mairie de Paris. La Constitution ne dit rien sur cette journée symbolique de passage de relais, mais courtoisie et bienséance sont traditionnellement de rigueur.
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Une coutume avec laquelle François Hollande s’est quelque peu accommodé en 2012. Après s’être entretenu avec Nicolas Sarkozy, le nouveau chef de l’Etat n’avait pas raccompagné son prédécesseur à la sortie de l’Elysée, le laissant descendre, seul avec son épouse, les marches du perron et s’engouffrer dans sa voiture. Une attitude que M. Hollande a dit regretter, dans un documentaire diffusé sur Canal + en avril 2017. « Je ne voulais surtout pas donner le sentiment d’être discourtois à l’égard de mon prédécesseur. Mais si je l’ai donné, j’en ai été vraiment désolé parce que c’était pas du tout l’attitude que je voulais avoir. Et si c’est ce qu’a ressenti Nicolas Sarkozy, c’est qu’il était lui-même sûrement peiné de devoir quitter ainsi l’Elysée ».
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Mi-mai - nomination du premier ministre et du gouvernement :
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Le nouveau Premier ministre sera en principe nommé dès le jour de l’investiture du nouveau chef de l’Etat (mais un deuxième gouvernement sera formé après le résultat des législatives des 11 et 18 juin ; concrètement, s'il y a, comme c'est le cas, un nouveau Premier ministre nommé par le nouveau Président mi-mai, cela ne change rien au fait qu'un nouveau gouvernement sera formé en juin sur la base de la majorité parlementaire obtenue au second tour des législatives du 18 juin). C’est en tout cas ce qui s’est produit en 1974, 1981, 1995 et 2012 – années où, comme en 2017, un président ne se succède pas à lui-même. Jean-Marc Ayrault a ainsi été nommé le 15 mai 2012, après que François Hollande a été officiellement investi président. Son premier gouvernement a été formé le lendemain.
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On y trouvait une majorité de socialistes (Laurent Fabius aux affaires étrangères, Vincent Peillon à l’éducation nationale, Pierre Moscovici à l’économie, Manuel Valls à l’intérieur) mais aussi deux écologistes (Cécile Duflot au logement et Pascal Canfin au développement) et deux radicaux de gauche (Christiane Taubira à la justice et Sylvia Pinel au commerce et au tourisme). Ce gouvernement a été maintenu après la victoire de la gauche aux législatives, un mois plus tard, agrémenté de quelques nouveaux ministres délégués.
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En revanche, en 2007, François Fillon avait été nommé à Matignon au lendemain de l’investiture de Nicolas Sarkozy. Son gouvernement, formé le 18 mai, avait été marqué par une ouverture à gauche, avec la nomination de Bernard Kouchner aux affaires étrangères, Eric Besson à l’immigration ou encore Jean-Pierre Jouyet aux affaires européennes. Un mois plus tard, le deuxième gouvernement, nommé après les législatives, avait vu partir le ministre de l’écologie Alain Juppé, défait dans sa circonscription de Gironde.
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11 juin - premier tour des élections législatives :
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Le scrutin a lieu dans les 577 circonscriptions françaises. Il s’agit de renouveler entièrement l’Assemblée nationale et de définir une nouvelle majorité. Pour le président qui aura été élu le 7 mai, l’enjeu est énorme : il faut s’assurer une majorité absolue (289 sièges) pour éviter d’avoir à négocier le vote des textes avec d’autres groupes parlementaires (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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18 juin - second tour des élections législatives :
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Le scrutin a lieu dans toutes les circonscriptions, à l’exception de celles qui auront élu un candidat dès le premier tour. De nombreuses triangulaires (trois candidats qualifiés), voire quadrangulaires, pourraient avoir lieu : les candidats qui, au premier tour, ont obtenu un score correspondant à au moins 12,5 % des inscrits sur les listes électorales peuvent se maintenir au second tour (extraits adaptés ; voir lien vers source en bas de page).
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http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2017/05/llection-demmanuel-macron-6610.html
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http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/05/08/35003-20170508ARTFIG00090-la-presidentielle-de-tous-les-records.php
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http://www.lexpress.fr/actualites/1/politique/legislatives-en-marche-impose-aux-candidats-de-choisir-leur-banniere_1906172.html
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http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/05/07/investiture-nomination-du-premier-ministre-legislatives-le-calendrier-des-prochaines-semaines_5123662_4854003.html
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Michel Garroté pour Les Observateurs
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5 commentaires

  1. Posté par laurent le

    Une histoire à mourir de rire en ces temps pénibles. « En marche » ou le bal des cocus, ou encore la chute. Nombreux militants remerciés après l’investiture du « Président » Macron parvenu au sommet de la pyramide (il n’a pas perdu de temps!). Déçus, les milliers de jeunes laissés sur le carreau veulent dénoncer les règles du jeu et créer un parti parallèle. Ou le flop de la démocratie participative ayant seulement servi de tremplin au sacre du petit Napoléon qui préfère s’entourer désormais d’élites et de gens de pouvoir. Un jeu politique et médiatique de manipulation qui aura permis de leurrer 20 millions de français croyant naïvement dans cette histoire conçue sur une tromperie et de la pure démagogie.
    http://www.atlantico.fr/decryptage/exclusif-decus-en-marche-pourraient-creer-parti-concurrent-3043658.html

  2. Posté par Claire le

    Rappelons que Macron n’a pas été élu avec 66% des voix, mais avec 43% des électeurs inscrits, étant donné ceux qui ont voté pour MLP, ceux qui se sont abstenus ou ont voté blanc.
    Néanmoins la manipulation orwellienne bien orchestrée par la caste financière et les médias aux ordres a réussi à parvenir à ses fins: faire veauter les moutons pour les conduire à l’abattoir… Ce suicide collectif est un cas d’école psychiatrique.
    Macron n’a pas eu ma voix, il ne l’aura pas non plus aux législatives, pas plus que les LR qui, en bons traîtres uniquement préoccupés par leur gamelle, ont retourné leur veste dès les résultats du premier tour, toute honte bue.
    Reste à espérer que les moutons ne donneront pas en plus la majorité à l’assemblée nationale à « l’élu », ce qui signifierait les pleins pouvoirs et la pluie d’ordonnances promises pendant l’été.
    La rentrée de septembre risque d’être mouvementée!
    Après 5 ans de Macron-Hollandisme, la France était déjà sur la mauvaise pente, 5 années supplémentaires de ce régime vont l’achever. Vae victis!

  3. Posté par Sancenay le

    Ce n’est pas nouveau, le FN historique en 40 ans a connu des défaites bien pires que celle présentée comme telle évidement par les media et qui n’en est pas une en réalité compte tenu de l’écran de fumée des fausses affaires qui a tété monté pour faire apparaître, » ex machination » , l’ étrange chevalier blanc présenté comme celui de la « réconciliation »et pourtant écumant pourtant de rage.
    Le temps des conseilleurs de la 25ème heures et autres charognards est venu qui n’ont même pas l’intelligence de lutter pour la liberté d’expression ! Avec de telles dispositions, je ne leur donne pas longtemps pour détruire 40 ans de sacrifices.
    Tu as raison Marion, de prendre du recul devant la curée imbécile qui se prépare. Laisse passer cette tempête pour marins d’eau douce, tu reviendras en temps utile. Merci à toi, du fond du coeur pour ton courageux et exemplaire engagement, tant sur la forme que sur le fond.

  4. Posté par Vautrin le

    Bon, de toute façon, « it’s a long way to.. » Democracy ! Le peuple s’est fait voler son pouvoir, par une opération bien concoctée par les monopoles. Maintenant, la partition du pays et cette guerre que Macron reprochait à Le Pen de provoquer. La honte et la guerre.
    Au moins, nous tous qui avons voté contre Macron, ne sommes-nous pas complices des méfaits prévisibles de ce règne. Væ regnum cujus princeps latro est !

  5. Posté par blum le

    Casseurs de la France, vous n’aurez pas ma voix.

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