Emmanuel Macron Président.

Stéphane Montabert
Suisse naturalisé, Conseiller communal UDC, Renens

Ça y est! Le faux suspense est éventé, les résultats sont connus - encore partiels certes, mais dénués du moindre doute quant au résultat final. Les 47 millions de Français appelés aux urnes dans 66'546 bureaux de votes se sont prononcés. Succédant à François Hollande, Emmanuel Macron est le 8e Président de la Cinquième République française, avec autour de 65% des voix.

Macron_Hollande_Complices.jpg

Pour un individu encore totalement inconnu du grand public il y a quelques années, le tour de force est remarquable. Mais Emmanuel Macron n'a évidemment pas agi seul.

Le candidat antisystème du Système

Le véritable exploit de Macron était de parvenir au second tour. Depuis, sa victoire finale était acquise. Tout le monde le savait, lui y compris - au point de fêter un triomphe par anticipation dès le soir du 30 avril dans un dîner à la Rotonde, une brasserie parisienne. L'impair fit jaser.

Mais, face à Marine Le Pen, comment Macron aurait-il pu échouer? Il rassembla derrière lui l'ensemble de la société française ayant droit de cité. Les entrepreneurs (attention, seulement "ceux qui réussissent"), les syndicalistes, les stars, les représentants religieux juifs, musulmans et protestants, les ambassadeurs... À l'étranger, comptons Angela Merkel, Yanis Varoufakis ou encore Barack Obama, pour qui les ingérences électorales sont une notion à géométrie variable.

Loin de Jean-Luc Mélenchon, rebelle institutionnel passant le plus clair de sa carrière lové dans les confortables travées du Sénat, Macron devint le premier candidat antisystème officiellement adoubé de l'establishment. Bien aidé par ses amis des médias, Emmanuel Macron réussit à se présenter en homme neuf, alors qu'il fut conseiller puis ministre du Président Hollande dont chacun a pu apprécier les qualités durant ces cinq ans.

Sans même parler de son CV politique, Emmanuel Macron est un paradoxe: avec pareils mentors, comment incarner la nouveauté? Rassemblant derrière soi toutes les vieilles badernes de la politique française depuis quarante ans, de Robert Hue à Alain Madelin, de Daniel Cohn-Bendit à Christian Estrosi, comment incarner la rupture? Heureusement, les partisans de En Marche! n'ont pas poussé la réflexion aussi loin. Il leur a suffi de penser printemps, et d'avaler, pleins d'espoir, les incompréhensibles absurdités du programme du candidat. Lorsqu'on laisse l'esprit critique au vestiaire, tout devient possible, en effet.

Comme le résuma Jean-Patrick Grumberg sur Dreuz.info, les Français ont le sens du sacrifice. Ils votèrent pour tout ce qu'ils rejettent.

Voilà ces remarquables Français qui n’aiment pas les énarques et votent pour un énarque, n’aiment pas les élites déconnectées de la réalité et votent pour le plus déconnecté d’entre eux, qui n’ont plus confiance dans les médias mais votent pour celui que les médias ont choisi pour leur bien, aiment leur pays mais votent pour celui qui en offre les clefs à tout le malheur du monde, et ouvre grand les frontières. Voilà ces Français qui déjà se serrent la ceinture et décident de se la serrer encore plus fort pour aider les plus pauvres venus d’ailleurs.

Mais pas tout ce qu'ils rejettent, en réalité. Car en face d'Emmanuel Macron, il y avait Marine Le Pen.

Le repoussoir Le Pen ne fonctionne plus

Peu importe la vacuité cosmique d'Emmanuel Macron, il fallait faire barrage au Front National. En France, quelles que soient vos réponses (ou votre absence de réponse) sur l'emploi, la fiscalité, l'organisation des retraites, la place de la France en Europe, la menace islamique ou les questions migratoires, faire barrage au Front National est un programme de second tour supérieur à tout autre.

Ce n'est pas comme s'il y avait eu péril en la demeure. La prestation de l'infréquentable Marine Le Pen lors du débat d'entre deux tours avait pourtant montré les limites de la menace. Cependant, Marine Le Pen était la seule à défendre maladroitement la France d'en bas - les Français des campagnes et des banlieues, de la France déclassée et laissée pour compte par les élites. Elle prévoyait également de laisser les Français décider de ses mesures les plus controversées, comme la sortie de l'Euro, via un référendum.

De nombreux Français arrivèrent à la conclusion logique qu'il n'y avait rien à attendre de Macron. Le tout-sauf-Macron valait bien le tout-sauf-Le-Pen. Contrairement à son père en 2002, Mme Le Pen rassembla donc bien au-delà de sa base électorale du premier tour.

Un sondage Elabe pour la BBC du 3 mai, constitué auprès de 3'956 personnes, montrait la façon dont les électeurs des candidats éliminés se distribueraient entre les finalistes:

Vote_2eTour.jpg

Le rapport de force entre Macron et Le Pen s'établissait donc à 58% pour le premier et 42% pour la seconde. Les résultats d'aujourd'hui montrent que le report de voix n'aura pas fonctionné aussi bien qu'annoncé. Le sondage montre surtout la porosité entre les différents mouvements politiques et celle-ci a bien eu lieu ; Marine Le Pen aura drainé un nombre significatif de suffrages des électeurs de Dupont-Aignan, de François Fillon et de Jean-Luc Mélenchon.

Hommage à Hollande

Peu importe la vacuité cosmique d'Emmanuel Macron, il fallait faire barrage au Front National. Et barrage fut établi. Sur les plateaux de télévision, le soulagement est palpable. Tout le monde aime quand un plan se déroule sans accroc.

Ce soir, François Hollande décroche avec les honneurs le seul trophée qu'il mérite vraiment, celui de génie politique. Dans Un président ne devrait pas dire ça, conscient de son impopularité et d'un système de bipartisme arrivant en bout de course, il expliqua que la prochaine étape passerait par une refonte des mouvements politiques, de nouvelles structures d'alliances ; quelques temps plus tard, Emmanuel Macron démissionne avec bienveillance du gouvernement, fonde En Marche!, et accomplit la course en tête jusqu'à l'Élysée. Le PS historique est mort? Il marchait comme un zombie depuis bien trop longtemps. Le voici réincarné.

Macron aura eu la chance avec lui de bout en bout - une chance provoquée, quand François Fillon fut opportunément sali au moment crucial par des affaires bien anciennes. Une chance provoquée encore quand le scandale des MacronLeaks, définis comme "boule puante" par la presse aux ordres, éclata juste trop tard pour permettre aux médias de ne pas en parler. Car, en France, être journaliste c'est savoir quand lancer une affaire en première page, et surtout, quand l'enterrer.

Ce soir les Français ont confirmé que le rejet du FN était la définition suprême de leur appartenance politique ; ce faisant, ils se retrouvent avec un président par défaut, au programme flou et à la légitimité mesurée. Bonne chance à lui et aux Français.

Stéphane Montabert - Sur le Web et sur LesObservateurs.ch, le 7 mai 2017

20 commentaires

  1. Posté par Jenkins le

    Je pense qu il aura aussi une majorite absolue a l assemblee generale. Mettre une ste civile au pouvoir veut dire les dominer, novices en politique, le gouvernement va tres vite leur faire savoir pour imposer leurs textes.
    La France est bien partie pour devenir une dictature !
    Railler le president des USA, montre bien que Macron se croit superieur a tout.
    Rire sur les comoriens est aussi a couper le soufle.
    Dire que la France va devenir le centre mondial pour l ecologie est un aveu de pouvoir.
    Avec Merkel, il y a aussi de l eau dans le gaz …
    Il veut conquerir le monde !
    Il va commencer par le code du travail et mettre a plat les salaries.
    Il va continuer par assecher les vieux, les etudiants et avec la CSG.

    Il va continuer en faisant venir plein d etrangers en France il a du reste deja fait une offre d emplois aux chercheurs de ts les pays en direct.
    Pourquoi veut il tout ce rassemblement pour proposer certainement une europe federale dont il serait le patron.
    Attention aux legislatives les francais !
    Il a elimine Filion, il savait donc qu il gagnerait contre Le Pen.
    Derriere tout cela, il y a un truc, probablement etabli avec l aide de certains pays.
    Cet homme est dangereux, il y a meme un professeur en psychiatrie italien qui, apres avoir fait son analise, le decrit comme psychopate.
    Abe

  2. Posté par lucie le

    Voici une analyse qui rejoint tres bien l’expose de M. Philippe Montabert:

    Tout a ete combine depuis le debut, de toute maniere on aura jamais vu une campagne presidentielle aussi affreuse…, voici tous les details

    (Texte et video )

    Le philosophe Michel Onfray se veut extrêmement critique dans son analyse de cette campagne présidentielle. Lui s’est abstenu au premier tour et ce pour deux raisons. La première est qu’il s’est senti victime d’un « coup d’état » quand le « non » au référendum de 2005 sur la Constitution européenne n’a pas été suivi des effets escomptés : « Il y a eu une rupture de contrat social ». Et la deuxième est cette division entre « petits » et « grands » candidats que le philosophe trouve ambigüe : « Tout a été fait pour que le goulot d’étranglement arrive à ce qu’il s’est passé là (…) Regardez, les « petits » candidats sont tous des gens qui sont contre la formule libérale de l’Europe. Drôle, hein ? Et tous ceux qui sont des « grands » candidats sont tous des gens qui sont pour la formule de l’Europe ». Pour Michel Onfray, les « petits » sont là pour « permettre d’amuser la galerie » pendant que les « sérieux » prennent l’espace.

    Quand au résultat de l’élection, le philosophe est catégorique, il a déjà eu lieu : « C’est une élection à un tour, l’élection présidentielle. Et le président a déjà été élu hier [dimanche NDLR]. La preuve, il a déjà fait la fête ». !!!
    (…)

    http://arretsurinfo.ch/video-macron-est-fabrique-selon-michel-onfray/

  3. Posté par Lucie le

    Il s’agit ni plus ni moins d’un coup d’Etat, et ce n’est pas une premiere dans un pays europeen.

    Voici un lien interessant qui le confirme:

    « Une étude un peu approfondie de l’Histoire nous laisse deviner qu’en toute occasion les vraies forces dirigeantes ont à se tenir dans l’ombre des représentants qu’elles se sont choisies, ne pouvant se risquer à s’exposer aux fluctuations événementielles, sous peine de se voir un jour dépossédées de leur puissance ». Louis Calaferte
    AVERTISSEMENT : Les informations qui ont été utilisées pour cette analyse ont été recoupées et vérifiées conformément aux principes de la charte journalistique de Munich. Elles ont pour origine des articles de presse, interviews télé, images et ouvrages dont les auteurs sont connus et reconnus pour la fiabilité de leurs recherches. Il serait trop long de les énumérer ici. Loin de tout name-droping, vous trouverez en fin de publication les références. Mais tout est vérifiable. Attention, cependant aux sites complotistes, confusionnistes où d’extrême droite. Assurez vous que les sites que vous consultez soient reconnus pour le sérieux de leurs publications. Préférez les sites de recherches universitaires. A ceux qui disent que cet article est complotiste, il s’agit, tout simplement, d’un propos irresponsable qui a pour objectif de discréditer toutes critiques à l’égard de pratiques qui mettent en danger la démocratie. Mais plus grave encore cela permet de les avaliser. Il est urgent de cesser ce genre d’accusation un peu simpliste et de poser les vraies questions. En l’occurence a-t-on oui ou non utilisé l’appareil d’État à des fins de stratégies politiques? Les relais d’influence sont -ils réels ? Les media et les instituts de sondage sont ils indépendants? etc. Ce sont les questions centrales du débat. (…)

  4. Posté par blum le

    Merci pour vos souhaits, Monsieur.
    Les « macronleaks », venus bien trop tard, et destinés à faire croire à une information équitable, alors que l’ensemble des médias a élu Macron par acclamation, ne laisse percevoir que continuité du chaos que Hollande, Valls, Macron & Co ont installé au profit de l’islam conquérant qui n’a, à aucun moment,été discuté comme enjeu de civilisation.
    En marche , donc, vers la soumission irréversible.

  5. Posté par Claire le

    Non, « les » (article défini englobant tout) Français n’ont pas voté Macron. Une minorité, trop nombreuse certes, de Français a voté pour lui. Si l’on enlève les 16 millions d’abstentions, votes blancs ou nuls, les 10,7 millions qui ont voté MLP, il n’y a que 43% d’inscrits qui ont voté pour lui, et non 65% comme tous les grands médias le clament fièrement.
    Je n’ai pas voté pour ce banquier mondialiste, européiste, pro-immigration et islamophile, qui déteste la France (« crime contre l’humanité » en Algérie!), qui méprise les Français (ouvrières « illettrées », gens du nord « alcooliques »), qui nie l’art français et la culture française.
    Trop de gens ne se cultivent pas (40 années de déculturation systématique effectuée par l’Education nationale ont porté leurs fruits), ne s’informent pas. Ce ne sont pourtant pas les bons sites internet qui manquent, dont celui-ci. Résultat ils se laissent manipuler par les médias à la botte de la haute finance mondialiste.
    Dès avril 2016, Attali laissait entendre que Macron avait un grand avenir. Cela prouve tout simplement qu’il a été fabriqué de toutes pièces pour accéder au pouvoir, aidé par ses amis politiques et financiers.
    Beaucoup d’électeurs sont de toute évidence ignorants de tout cela.
    Ceux qui le savent, comme moi, ne peuvent en aucun cas accepter ce type à la présidence de la France. Il n’est certainement pas mon président.
    Il est d’ailleurs tout à fait prévisible que, vu le nombre d’abstentionnistes et de gens qui lui sont opposés à l’extrême gauche (dont je ne fais pas partie!) la rentrée de septembre sera chaude.
    Il va détruire la France, mais il aura quelques os à ronger entre temps.

  6. Posté par Steve le

    C’est tout de même particulier de mettre à la tête d’un état une personne qui ne fut jamais élue et dont tout le monde ignore ces expériences, et que sa seule couleur politique et celle qui a fortement fait progresser le FN durant les 30 dernières années .Et les gens sont contents….. décidément le raisonnement n’est pas le fort de la France.

  7. Posté par Fvdsv le

    Ils auront le president qu ils meritent..

  8. Posté par Remundo le

    …après Pompidou, ils ont de nouveau réussi leur coup.
    que va-t-il imposer à notre pauvre France pour enrichir ces supporters ?
    On verra bientôt les 5 flèches d’or sur le fond blanc des trois couleurs du Drapeau.
    Junker avait aussi bien besoin de supporter.

  9. Posté par LAMBERT le

    MLP Marine Le Pen et Messagerie Lyonnaise de Presse messages depuis Lyon d’une franco-Neuchâteloise qui s’éclate à lire articles et commentaires et à commenter elle-même. Longue vie au site !

  10. Posté par Fabien Friederich le

    Et bientôt dans vos rues, Français, Françaises, la reprise des attentas et de l’instauration de la charia. La Suisse, pays le plus c… du monde, c’était vrai jusqu’à hier seulement.

  11. Posté par Alain Coligny le

    Trois observations :
    1° C’est une victoire des communicants. L’opération a été menée de longue date avec des moyens considérables. Il faudra bien qu’un jour on sache qui a financé cette campagne alors que M.Macron n’avait pas de parti politique et donc de financement public.
    2° C’est une victoire de l’oligarchie bruxelloise qui tente par tous les moyens d’endiguer la vague populiste. Pour le moment, elle a réussi à trois reprises : en Autriche, aux Pays-Bas et en France. En Italie, les choses risquent d’être plus compliquées, or l’Italie est le maillon le plus faible de la soit-disant Union européenne.
    3° La victoire de M.Macron a été grandement aidée par les erreurs stratégiques de Mme.Le Pen qui n’a pas compris que le corps électoral en France est âgé et que ne s’intéresser qu’aux classes populaires ne peut faire une majorité. C’est la « ligne Philippot » qui est en cause. A cela s’ajoute la volonté d’attirer à soi les électeurs de Mélenchon au lieu d’attirer ceux de Fillon.

  12. Posté par P. le

    @Spipou : n’ayez crainte ! Le Golem n’en est pas un. Macron n’a pas l’étoffe d’un dirigeant. Il ne prendra aucune décision qui fâche. Ou alors ce sera pour fâcher encore plus. Genre nommer M. Valls premier sinistre de son gouvernement. Quand les français qui l’ont élu comprendront qu’ils se sont fait mettre bien profond, ce sera malheureusement trop tard.

    Quant à l’avenir, j’en salive déjà. Les français n’ont pas voulu de MLP, mais ils voteront MMLP dans 5 ans. Et là, bien du plaisir à ceux qui voudront lui barrer le chemin. Elle n’est pas la fille de la bête immonde. Elle n’est pas la fille de MLP et le FN n’aura plus le même nom. Vivement 2022

  13. Posté par Jean B le

    Pauvre France…

  14. Posté par LAMBERT le

    Bravo M. Montabert pour votre analyse si réaliste sur la situation avec l’élection de MACRON comme nouveau président. Nouveau ? Façon de parler … On prend les mêmes et on recommence qui sait si ce n’est même pas en pire. Ceux qui ont voté MACRON ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et vont bien vite déchanter. Ils ne vont pas tarder à comprendre leur erreur et … leur DOULEUR. MALHEUR QUE L’ÉLECTION DE MACRON À LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.

  15. Posté par Spipou le

    « sinon le personnage ». Modérateur, si vous pouviez supprimer le mot « contre » dans ma phrase entre parenthèses ? Merci d’avance.

  16. Posté par Spipou le

    Oui, bonne chance à nous, merci…

    Reste un vague espoir, les législatives, mais franchement, pour moi, même si je m’y attendais, c’est plutôt la gueule de bois.

    N’oubliez pas, n’oublions pas, pour vous paraphraser, que 35% des électeurs français n’ont peut-être pas voté pour Marine, mais ont tous confirmé que le rejet de ce que représente Macron (sinon contre le personnage, il est si propre sur lui, limite naïf, et si évidemment téléguidé, qu’il est difficile de le trouver antipathique) était la définition suprême de leur appartenance politique.

    Une question : ce genre de « petit jeune » sous influence peut, quand il est investi d’un pouvoir, se croire tout-puissant et vouloir se mettre à agir par lui-même. Que se passera-t-il si le golem échappe à ses maîtres ?

  17. Posté par Marie-France le

    Je viens de voir Macron ,nouveau président de la République française , traverser, seul, solennel, le carrousel du Louvre., il va vers son peuple qui l’a élu. l’hymne européen l’accompagne….
    Que cela veut-il dire ? A-t-il voulu donner un signe ?
    Il est « en Marche », il ne va pas s’arrêter à la présidence de la République française ; comme Napoléon à qui on l’a comparé ce soir sur les ondes car devenu empereur presque au même âge , ne se voit-il pas déjà à la conquête de l’Europe..d’une Europe fédérale?

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