La Macédoine risque de s’effondrer à cause des ONG de Soros

Source : Magyar idök, quotidien hongrois

Vendredi 28 avril 2017

 

Soros n’hésite pas à raviver les tensions ethniques entre les populations macédonienne et albanaise en Macédoine. Des ONG vraisemblablement liées au milliardaire américain veulent, en mettant à genoux le gouvernement macédonien de droite, aider les sociaux-démocrates pro-immigrationnistes à prendre le pouvoir.

Voici ce qui est devenu évident à ce sujet des derniers jours :

• Les sociaux-démocrates macédoniens ont rejeté la possibilité de trouver un compromis.

• Soros a déjà construit depuis longtemps son réseau en Macédoine, acquérant ainsi une influence très importante dans le pays.

• Le spéculateur Soros agit sur des fronts multiples.

• Si ses plans se réalisent, l’équilibre ethnique et religieux du pays sera complètement modifié.

 

Comme nous l’expliquons dans cet autre article [non traduit], dans la capitale de la Macédoine, Skopje, jeudi soir, des manifestants partisans du parti de droite vainqueur des élections de décembre dernier au gouvernement (VMRO-DPMNE / Organisation révolutionnaire macédonienne intérieure - Parti démocratique pour l'Unité nationale macédonienne) ont fait irruption dans le bâtiment du Parlement et agressé physiquement les députés qui s’y trouvaient, parce que les représentants de la gauche et de la minorité albanophone avaient élu le président de l’Assemblée nationale [Parlement unicaméral] sans y être autorisés.

L'élection d'un nouveau président n’était pas à l'ordre du jour de la réunion du parlement ce jeudi, mais quand le président de l’assemblée législative, Trajko Veljanoszki, a ordonné une pause, le doyen du parlement a repris la présidence de l’assemblée, qui a alors porté à la présidence Talat Xhaferi, député du parti albanais « Union démocratique pour l’intégration ». En effet, en dépit de leur défaite électorale, les sociaux-démocrates se sont alliés à trois partis albanais pour former une coalition qui dispose ainsi d’une majorité au Parlement *.

Les affrontements qui ont fait suite à l’intrusion des manifestants au Parlement ont fait plus d'une centaine de blessés, dont des policiers et des députés. Environ cinquante mille personnes ont passé la nuit de jeudi à vendredi devant le Parlement. Le vendredi, le ministre de l'Intérieur Agim Nuhiu a présenté sa démission en invoquant des raisons morales.

 

Le président macédonien Gjorgi Ivanov a convoqué les dirigeants des partis parlementaires pour trouver une solution à la situation, mais le chef social-démocrate Zoran Zaev a annoncé qu’il n’avait pas l'intention de quitter la réunion.

Bien que Zaev ait un soutien suffisant au Parlement, le chef de l'Etat n’a pas voulu former un nouveau gouvernement, parce qu'à son avis l’arrangement entre les sociaux-démocrates et les partis de la minorités albanaise met en péril l'indépendance et l'unité de la Macédoine.

Les protestataires de jeudi au Parlement seraient en accord avec le président et ne veulent pas céder aux exigences de pouvoirs plus étendus à la minorité albanaise.

Suite aux événements de jeudi, plusieurs hommes politiques de l'Union européenne ont exprimé leur préoccupation.

Péter Szijjártó, ministre des Relations économiques extérieures et des Affaires étrangères de Hongrie [et membre du Fidesz, le parti d’Orban], a déclaré dans un communiqué: Le VMRO-DPMNE avait dirigé auparavant en Macédoine un gouvernement stable, qui a pu gagner cinq élections consécutives. Mais « au cours des deux ou trois dernières années, une succession d'ingérences grossières a eu lieu dans les affaires intérieures des pays des Balkans. »

Les ambassades de pays qui se trouvent à des milliers de kilomètres ont dicté les dates des élections, des organisations liées à Soros ont financés les actions anti-gouvernementales. Quant aux partis minoritaires, c’est le gouvernement d'un pays voisin [le Kosovo] qui a fourni les instructions, poursuit le ministre, ajoutant: « et les conséquences en sont extrêmement déprimantes: l'instabilité, l'anarchie, la violence »

 

Le travail de sape de Soros a commencé il y a des années

La crise a maintenant dégénéré en violence ouverte en Macédoine, mais l'histoire remonte beaucoup plus haut. Selon certains analystes connaissant bien la région des Balkans, le milliardaire américain Soros a mis la main depuis plusieurs années sur les fonds de développement qui affluent dans le pays, précédemment coordonnés par de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) sur la base d’un accord de coopération conclu en 2008 entre Washington et Skopje.

La distribution de ces fonds de développement s’effectue encore aujourd’hui de façon plus ou moins exempte d’idéologie. En février 2012, cependant, la Macédoine a conclu un accord avec l’Open Society Foundation de Soros (OSF), selon lequel l'OSF sera le principal distributeur, dans le pays, des ressources du Projet société civile dirigé par l’USAID. Quatre organisations liées à Soros participent à la coordination du programme: le « Forum pédagogique de la jeunesse », le « Forum de recherche et de documentation», le « Centre de communication des ONG » et « Reaktor – Recherche en action ». Ces organisations sont liées non seulement à l’Open Society de Soros, mais aussi avec le parti d’opposition de gauche Alliance sociale-démocrate macédonienne qui a élu jeudi le président de remplacement, ce qui donne à penser qu’elles ont également organisé des manifestations communes à de nombreuses occasions.

 

George Soros n’hésite pas à raviver le vieux conflit ethnique macédono-albanais

Comme des sites d'information américains l’ont également écrit, Soros a constitué un réseau d’une soixantaine d’organisations maquillées en ONG, qui visent à renverser le gouvernement ou du moins à persuader la Macédoine de rouvrir les clôtures érigés sur ses frontières, de laisser arriver sur son sol 150'000 migrants et de leur donner immédiatement la citoyenneté macédonienne.

 

L’objectif de Soros est certainement de changer la composition religieuse du pays, puisqu’avec cette installation massive d’immigrants musulmans, la communauté chrétienne orthodoxe cessera d’être majoritaire.

Et cette admission d’immigrants n’est autre qu’une importation de futurs électeurs, puisqu’il est prouvé que la majorité des migrants en Europe vote pour les partis de gauche.

 

Un chaos total peut arriver

Il y a aussi des ONG qui exercent une pression politique pour que les partis d'opposition parviennent au pouvoir, mais c’est difficile à prouver car c’est sans aucune transparence que ces ONG organisent le financement du système politique macédonien. Selon certains avis de spécialistes, comme Viktor Milanov, de l'Université de Debrecen, aussi bien les sociaux-démocrates que les partis de la minorité albanaise sont liés aux fondations Soros de Macédoine.

Viktor Milanov rappelle qu’après les accords d'Ohrid – conclus avec la médiation internationale entre la majorité macédonienne et la minorité albanaise en 2001 et mettant fin au conflit armé – les partis minoritaires albanais ont obtenu le rôle de « faiseurs de rois » et que les décisions importantes ne peuvent plus être prises sans leur consentement. Cependant, après les dernières élections législatives, les sociaux-démocrates – en contrepartie du soutien électoral reçu – ont fait des promesses aux partis albanais, grâce auxquelles ils peuvent accroître encore leur influence. Par exemple que l’albanais devienne désormais une langue officielle dans tout le pays, et que les dirigeants des partis minoritaires obtiennent des postes importants au gouvernement. Si le parti de droite qui gouverne actuellement le pays ne reconnaît pas le nouveau président du Parlement, il y a le risque que se forme un système parallèle d’institutions gouvernementales, avec deux présidents du Parlement et deux du gouvernement, met en garde Viktor Milanov.

Mária Gyetvai, experte des Balkans, a déclaré à la radio « Karc FM » que si les revendications de la minorité albanaise sont réalisées, cela peut amener une surveillance commune des frontières de la Macédoine avec le Kosovo et l'Albanie, ou une cantonalisation du pays, mesures qui constitueraient un pas de plus vers une sécession des zones albanophone et vers la réalisation du rêve de Grande Albanie. Selon Mária Gyetvai, la majorité chrétienne slave voudrait que la Macédoine conserver son identité et son intégrité territoriale, de sorte que la majorité du pays vit d’une manière très négative ce genre de bradage du pays que projette la gauche.

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* Complément :

Durant la pause ordonnée par le président de l’Assemblée (c’était la pause habituelle), le groupe des Albanais, sans la moindre légalité, sans le moindre accord, a élu un co-président.

Dans les instants qui ont suivi la votation, le consul américain – mis en place par Obama – a fait son apparition. Tout le monde ignorait sa présence jusque-là. Sous le feu des caméras, il a félicité le co-président albanais pour son élection. Quelques heures après, c'était le Parlement européen qui félicitait la coalition albano-macédonienne, coalition établie unilatéralement par les Albanais (de Macédoine). Le président, devant une immense pression, a cédé. Après cela, les Macédoniens sont allés en masse faire irruption au parlement pour casser la figure à leurs dirigeants pour avoir été si veules. Personne n'a été à l'hôpital mais du sang a coulé. Puis 50'000 personnes ont passé la nuit devant le parlement en signe de protestation!

Source : Sajtóklub (2017-05-01), vers 36:00

 

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La cible parfaite

Source : Magyar idök

Samedi 29 Avril 2017

Par Zoltán Kottász

 

La façon dont la situation a évolué en Macédoine ne présage rien de bon. Du moins en ce qui concerne l'avenir des Balkans occidentaux et de l'Europe de l'Est. Dans les événements de ces dernières années, de plus en plus de signes indiquent que pus de vingt ans après la signature des accords de Dayton qui ont mis fin à la guerre de Bosnie et près de vingt ans après la fin de la guerre au Kosovo, notre voisinage immédiat est redevenu une région instable, et le baril de poudre des Balkans peut exploser avec une force renouvelée dans un court laps de temps.

L'un des pays les plus problématiques est la Bosnie-Herzégovine, où les Croates, les Bosniaques et les Serbes ont été contraints à la coexistence pacifique – sans succès. Les dirigeants serbes de Bosnie revendiquent l'indépendance, tandis que jeunes musulmans, confrontés à l’absence de perspectives économiques et au chômage élevé, perdent peu à peu leurs illusions sur l’Europe et font révérence au radicalisme islamique et à l’E.I.

De nouveau le conflit est ravivé entre le Kosovo et les Serbes, les tentatives de normaliser les relations semblent échouer. Les projets de Grande Albanie tissés par les musulmans embarrassent les relations avec les pays de toute la région.

Frappée par la crise économique et la crise migratoire, l'Union européenne a spectaculairement abandonné les Balkans occidentaux à eux-mêmes, il n’y a plus aucune perspective d'adhésion, aussi la Russie, la Turquie, l'Arabie Saoudite et la Chine tentent-elles d'attirer les principaux Etats de la région par des accords économiques, culturels et militaires. Ankara par la construction de mosquées, Riyad par ses investissements spectaculaires, Pékin par des projets de développement des transports et des projets d'infrastructure, Moscou par des armes et de l'énergie – chacun enchaîne à lui la Serbie, la Bosnie, l'Albanie et les autres.

Pendant ce temps, Bruxelles se demande avec étonnement pourquoi diable les Monténégrins ne veulent pas adhérer à l'OTAN, ni les Serbes à l'UE. Ce n’est pas pour rien que le gouvernement hongrois répète depuis des années que le processus d'élargissement de l'UE ne doit être interrompu à aucun prix, parce que notre propre sécurité [de la Hongrie] en dépend, tout comme la stabilité des Balkans occidentaux.

De même, la Macédoine peut se sentir abandonnée, elle pour le sort de laquelle personne n’a manifesté le moindre intérêt jusqu’il y a deux ans.

Mais en 2015, avec la vague migratoire, le pays s’est trouvé en première ligne, après que la Grèce se fut montrée incapable de faire face à l'afflux humain, et, écoutant Angela Merkel, eut permis aux migrants de poursuivre leur route vers l'Europe occidentale.

La fermeture de la route migratoire des Balkans occidentaux est sans aucun doute le résultat, entre autres causes, de la clôture construite à la frontière sud de la Hongrie et au fait que les Macédoniens et les Autrichiens ont bloqué le passage des migrants. La Hongrie a encouragé ses voisins à prendre des mesures similaires. Depuis lors, le gouvernement national-conservateur de Macédoine peut protéger efficacement ses frontières contre les dizaines de milliers d’immigrants qui se trouvent en Grèce.

Toutefois, en raison de sa grave crise politique interne, la Macédoine risque de s’engager sur la voie de l'instabilité politique et économique, ce qui rendrait très difficiles les mesures de protection des frontières. Il n’y a aucun doute possible – et cela est prouvé par les enquêtes des services secrets italiens et du procureur de l’Italie – sur le fait que l'immigration massive se déroule d’une façon bien organisée dans laquelle, en plus des passeurs et des réseaux criminels, certaines organisations non gouvernementales jouent un rôle important. Leurs objectifs, nous ne pouvons que les deviner.

Ce dont nous pouvons être certains, en revanche, c’est qu’une personne qui, en raison de ses propres intérêts, pour son profit, est prête à utiliser des instruments monétaires d’une grande puissance, ne va pas reculer devant le renversement d’un petit pays de deux millions d’habitants. La Macédoine est une cible parfaite pour créer le chaos: le pays est plein de tensions ethniques, économiquement fragile et situé géographiquement en plein cœur du foyer de crise des Balkans.

 

Traduction Cenator pour Les Observateurs

 

P.S. Voir aussi l’article du Visegrád Post

2 commentaires

  1. Posté par BABA le

    Et personne ne peut arrêter ce pourvoyeur de fonds?

  2. Posté par miranda le

    SOROS commence à introduire CE PRE-TOTALITARISME pour que les Européens soient affaiblis et n’aient plus la capacité de réagir..

    Après cette préparation, viendra le VRAI TOTALITARISME qu’ils installeront où les nations, les cultures, les CROYANCES seront anéanties pour LE NOUVEL ORDRE MONDIAL.
    L’Islam n’est qu’un instrument. Il n’échappera pas à leur programme d’anéantissement.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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