Leo ne veut plus aller à l’école par peur du lion

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Une lectrice nous demande de publier son texte sur l'école vaudoise :

Comment l'Etat de Vaud ordonne aux établissements scolaires de fermer les yeux sur les enfants placés en institution et absents à l'école!

Regardez en bas de l'article une première preuve. D'autres suivront...

Léopoldine est une jeune fille de 13 ans que personne n’a jamais écoutée. Pourtant elle en a des choses à dire. A l’école primaire déjà ses difficultés scolaires se faisaient ressentir. Intelligente mais très souvent dans les nuages, Léopoldine se sentait différente des autres élèves de sa classe. Souvent punie à l’école pour avoir oublié ses affaires et à la maison pour les remarques de ses professeurs, la jeune fille développa des symptômes qui allaient la noyer de plus en plus dans sa vie de tous les jours. Souvent, Léopoldine se plaignait de maux de ventre, de tête, de fatigue extrême et même de dépression à certaines périodes de l’année. Léopoldine pouvait même raconter de gros mensonges et devenir violente pour attirer l’attention de son entourage par crainte de se faire oublier. Sa famille, mais aussi ses amis pointaient même des fois du doigt ses parents, qui par leurs dires n’avaient pas su lui donner une bonne éducation. Les professionnels de l’école ainsi que son pédiatre l'ont même obligée à passer plein de tests d’intelligence et médicaux qui fatiguaient et désespéraient de plus en plus Léopoldine et ses parents. Des heures passées dans des cabinets de médecins. Des heures où Léopoldine n’allait pas à l’école et qui lui faisaient prendre du retard dans son programme scolaire sans pouvoir avoir de l’aide pour rattraper. Mise de côté par ses camarades qui la trouvaient bizarre, la jeune fille devenait de plus en plus seule et de plus en plus renfermée. 

Dans la cour de récréation ou dans les couloirs de son collège, Léopoldine croise tous les jours des enfants, adolescents qui lui ressemblent. Elle entend les professeurs, les parents parler de certains élèves, et elle se poses mille et une question.  

Elle a déjà aussi entendu parler de ce lion qu’elle n’a jamais rencontré et qui promettait du changement. Ce changement elle ne l’a jamais vu, bien au contraire. Elle se sent de plus en plus seule. Elle aurait bien voulu que quelqu’un lui présente le lion en question pour lui dire ce qu’elle vit tous les jours. Elle aurait bien voulu que le lion réponde à ses cris de détresse, mais il n'en est rien. Le lion ne sort jamais de sa tanière et ne semble pas trop préoccupé par ses soucis. Alors que les adultes votent une nouvelle loi scolaire, Léopoldine se demande si ces mêmes adultes sont vraiment conscients de ce qu’il faut faire et de quoi elle a réellement besoin. Personne ne le lui a jamais demandé par le passé. Sa maturité et sa détresse sont telles qu’elle a demandé à connaitre cette fameuse nouvelle loi, mais trop compliquée à comprendre pour son âge. Ce qu’elle a retenu c’est que les enfants comme elle vont avoir plus d’aide et être mieux compris et soutenus.  

Que s’est-il passé pour Léopoldine depuis cette fameuse votation? 

Pas grande chose! La jeune fille se retrouve maintenant dans une classe qui ne se voit pas beaucoup. Les différents niveaux font que les élèves sont séparés la plus part du temps. Plus de noyau de classe, moins de liens qui se créent. Les enseignants principaux ne voient leurs élèves que trop peu (dans certaines classes 2 à 3 périodes par semaine).  

L’art. 53 ”Maîtrise de classe” de notre fameuse nouvelle loi scolaire, ne nous montre pas la réalité. 

Ainsi l’art. 53 point 1 nous dit: 

De la 1ère à la 6ème année, aux conditions de décharges fixées par le réglement , le directeur désigne un enseignant à qui il attribue la maîtrise de classe. 

Un enseignement assez proche de l’élève puisque une classe compte en moyenne 3 professeurs (Arts plastiques et gymnastique compris). Mais les démarches administratives pour, et les demandes d’aides sont devenues trop lourdes et très souvent refusées ou vues à la baisse. Les enseignants se retrouvent souvent seuls face à des élèves qui montrent déjà de grandes difficultés d’apprentissage. Le co-enseignement n’est pas valorisé, et aussi très souvent refusé.  

L’art. 53 points 2 et 4 nous dit: 

2. Dès la 7ème année, le directeur désigne pour chaque classe un enseignant à qui il attribue la maîtrise de classe. 

4. Le titulaire de la maîtrise de classe est responsable du suivi de ses élèves, de l’administration et de la vie de la classe. Il assure notamment la coordination entre les enseignants ainsi que l’information des parents. 

Là ça se gâte. En secondaire les élèves ont en moyenne 8 professeurs. Comme indiqué plus haut avec les différents degrés d’enseignement, les élèves sont divisés en plusieurs classes. Auparavant, les élèves appartenaient à une classe et se suivaient. Maintenant la classe est cassée en plusieurs morceaux. Il est difficile dans ce contexte de connaitre ses élèves et de détecter les difficultés d’apprentissage. Les élèves perturbateurs sont très souvent catalogués dès le début de l’année scolaire et laissés de côté. Ceux qui ont de réelles difficultés d’apprentissage passent très souvent entre les gouttes et se noient en cours d’année. 

Très souvent, les difficultés sont détectées alors que la situation est déjà hors contrôle et très difficile à redresser.

Comme pour les années précédentes, les demandes d’aides sont administrativement lourdes et difficiles à obtenir. Même plus difficiles. Les recommandations et demandes des spécialistes (logopédiste, neuro-psy…) pas souvent appliquées. Les contacts avec les différents acteurs quasi inexistants.   

Léopoldine continue de se noyer dans ses difficultés. Quelqu’un lui a conseillé de redoubler et la jeune fille se sent prête. Elle pourrait peut-être rattraper son retard et ses lacunes. Elle se sentirait peut-être moins exclue et bizarre. Elle se ferait même surement de nouveaux amis. Mais le redoublement est exclu. On ne fait plus redoubler les élèves (seulement dans de situations très rares).  

Un jour Léopoldine a bien rencontré un monsieur du SESAF (Service de l'enseignement spécialisé et de l'appui à la formation) qui lui a posé plein de questions sur ses difficultés scolaires. Mais ses professeurs lui ont annoncé un refus d’aide par ce même service. La jeune fille a aussi rencontré l’infirmière et le médiateur scolaire qui lui ont demandé si elle avait des problèmes à la maison. Depuis plus de nouvelles de personne. 

Léopoldine sait qu’il existent des écoles spécialisées pour des élèves comme elle, mais ces écoles sont privées et ses parents n’ont pas les moyens financiers.  

Savez-vous qu’un enfant dyslexique, très souvent considéré comme un cancre, travail et fourni en moyenne trois fois plus d’efforts qu’un autre élève? 

Savez-vous qu’un enfant dyslexique s’épuise complètement vers sa 9ème année scolaire? 

Savez-vous qu’avec certaines aides un enfant dyslexique peut très bien réussir son école obligatoire et même faire de grandes études? 

Une grande liste de personnalités diagnostiquées Dys peut être consultée ici http://www.apedys.org/dyslexie/article.php?sid=75. 

Quelques exemples: 

Dans la médecine: Cushing, Ehrlich, prof. Friedmann (neurochirurgien)… 

Dans le milieu scientifique: Thomas Edison, Albert Einstein… 

 Dans le milieu des arts et des lettres: Léonard de Vinci, Andersen, Rodin, Walt Disney,
Tom Cruise, Woopy Goldberg, Hugues Auffray, Pascal Jardin, Nathalie Baye, Florence Cestac (auteur de BD : La vie en rose)… 

 Dans les milieux politiques: Woodrow Wilson (Président des USA), J.F. Kennedy, W. Churchill, Nelson Rockfeller… 

Dans le milieu sportif: Jacky Stewart… 

Nous ne devons pas non plus oublier les élèves qui quittent l’école obligatoire et qui par leurs efforts arrivent à se faire une place dans un gymnase. Ces élèves méritent que l’on s’intéresse à eux. Ils ont aussi besoin d’aide. Des petites choses qui sont pour nous secondaires mais que pour eux sont juste énormes et qui peuvent les aider dans leur vie de tous les jours.  

Même si Léopoldine est en souffrance elle ne peut s’empêcher de regarder autour d’elle et de voir des situations encore plus graves.  

Dans sa classe deux de ses camarades manquent systématiquement à l’appel. Personne ne sait dire pourquoi elles ne sont jamais là. Les professeurs ne remarquent même plus leurs absences. Tout ce que Léopoldine sait c’est que ses jeunes filles sont placées dans des foyers. Leurs histoires de vie ont fait qu’un jour elles ont été séparés de leurs parents et de leurs frères et sœurs. Léopoldine sait que dans la loi scolaire il y a des articles qui concernent aussi ces élèves absents. 

Au Chapitre V “Fréquentation de l’école“.  

La loi dit: 

Art. 55 Contrôle de l’obligation scolaire 

1. Le directeur s’assure que l’obligation scolaire est respectée, sur la base des informations fournies par le contrôle des habitants des communes. A défaut, il dénonce les contrevenants conformément à la législation en matière de contraventions. 

A3. Le contrôle de l’obligation de fréquenter les cours est assuré par les enseignants. Ils signalent les absences aux parents et au directeur qui, le cas échéant, dénonce le cas à l’autorité compétente. 

On peut même lire à l’art 145 Disposition pénale que toute personne qui aura: 

  1. a. manqué à l’obligation scolaire d’un enfant dont il avait la charge (article 54) ;

sera punie d’une amende d’un montant maximum de Fr. 5’000.-. 

Dans les couloirs, Léopoldine a entendu ses professeurs commenter que le lion en tant que roi de la jungle avait ordonné à son peuple de pas parler de ses élèves là. Personne ne doit dénoncer des enfants qui, placés dans des institutions de l’Etat, ne vont plus à l’école.  

Ah oui? 

Cela veut dire qu’en tant que parent je peux être dénoncé si mon enfant ne va pas à l’école? Cela veut dire que quand mon enfant sèche les cours on peut par la loi de la protection des mineurs le placer en institution, foyer, car je manque à mes devoirs, mais que l’Etat ne doit pas être dénoncé si mon enfant est à sa charge et qu’il manque les cours? Si un enfant qui par le passé a dû être placé en institution pour sa protection et qu’il décide de ne plus aller à l’école, personne n’est sensé le savoir? 

Expliquez-moi ça! 

Les directeurs, doyens et professeurs ne savent plus quoi faire, et sont même en colère avec cette situation. Mais ils n’osent rien dire car c’est l’état qui les emploie, qui leur demande de se taire. 

Les foyers et le service de la protection de la jeunesse sont, quant à eux, démunis par le manque de moyens et structures pour aider ses enfants.  

L’année dernière dans la classe à côté de celle de Léopoldine, une grande bagarre a éclaté entre professeurs et parents d’élèves lors d’une réunion. Cette classe de dernière année scolaire obligatoire était en grande difficulté et les parents demandaient un redoublement générale car 19 élèves sur 23 n’avaient pas le niveau ni la moyenne pour passer l’année et leurs certificats de fin d’études. Léopoldine a entendu les professeurs dire que tous les élèves réussiraient leurs certificats.  

Comment? 

Le lion ne veux pas de trop grands taux d’échecs et si dans un établissement ceci venait à se produire comme ce fût le cas dans cette classe, on demande aux enseignants de gonfler un peu la moyenne. Aucun élève n’accédera au gymnase mais tous auront les certificats et pourront chercher une place d’apprentissage. Merci le lion! En attendant, ces élèves partent de l’école obligatoire en ayant de grosses lacunes qui les suivront toutes leurs vies. Pour certains, un abandon de leurs apprentissages sera inévitable. 

Je vous parle de Léopoldine mais je pourrais vous raconter l’histoire de centaines d’autres élèves Vaudois. 

Pourquoi je vous raconte aujourd’hui cette histoire? 

Je ne suis pas candidate aux prochaines élections cantonales. Mais mon choix est fait.  

Parmi tous les candidats, 3 d’entre eux s’intéressent étroitement à ce dicastère. 

Cesla Amarelle, Prof d’Uni en droit public et des migrations pourrait avoir le bon profil mais je ne pourrais pas voter pour une candidate appartenant au même parti qu’Anne-Catherine Lyon car j’aurais la crainte que celle-ci ne veuille pas démontrer et changer les catastrophes laissées par sa camarade.  

Jacques Nicolet, agriculteur et formateur n’a, je pense, pas le profil idéal et j’ai peur que ses idéaux politiques ne mettent de côté les enfants allophones. Quel que soit notre choix politique, nous ne devons pas oublier qu’un enfant est un enfant, d’où qu’il vienne et qu’il n’a pas choisi de venir en Suisse. Nous devons faire la différence entre adultes et enfants. Chaque enfant qui va à l’école en Suisse doit avoir la même chance de réussite. 

Sylvie Villa occupe successivement les postes de professeure, de cheffe de département, et de responsable du domaine Ingénierie et Architecture chapeautant les six écoles d’ingénieur-e-s de Suisse romande. Pour moi le meilleur profil. Je vous entends déjà dire que Sylvie est au PDC comme moi. Oui, c’est vrai. Mais ceux qui me connaissent savent que je ne voterais jamais pour un candidat juste parce qu’il est du même parti que moi (c’est justement une des raisons qui m’ont fait partir du PS). Je vote toujours pour le candidat qui me semble avoir les meilleures compétences. D’ailleurs avant cette campagne je ne connaissais que très peu Sylvie. Je peux juste vous dire que son écoute est précieuse et que Sylvie analyse et ne prends pas à la légère ce qu’on lui dit. Toutefois, pour la convaincre, il faut des preuves solides. Son parcours de vie est très important pour les lacunes existantes dans la nouvelle loi scolaire. Elle saura trouver un juste milieu. 

Sylvie est une candidate qui, pour sûr, aurait été voir Léopoldine personnellement pour l’entendre et trouver ensemble des solutions. C’est, j’en suis sûre une femme de terrain. 

Une thématique très importante pour moi tant sur le plan politique, professionnel mais aussi privé. Mon parcours de vie a fait qu’aujourd’hui je me bats tous les jours pour venir en aide à ces enfants que l’on a oublié. Tous les jours je m’efforce de réveiller les parents, les professionnels de l’école mais aussi les spécialistes. Tous les jours je me promets de sortir les élèves comme Léopoldine du fond de la classe et de la détresse dans laquelle ils se trouvent.   

Sandra P. (nom connu de la rédaction)

3 commentaires

  1. Posté par miranda le

    etla phrase : la maison était si grande et si belle que je voulais vivre dedans n’a pas été restituée comme voulue, par votre système informatique.
    ALORS IL SUFFIT D’IMAGINER qu’il y a quatre intervalles entre les mots. C’est ce qui permet à « certains enfants dyslexiques » de pouvoir lire de parvenir par ce même système à oser écrire. En laissant toujours « cet oxygène entre les mots »..

  2. Posté par miranda le

    LE DELAISSEMENT DES ELEVES PAS COMME LES AUTRES DEVIENT MONNAIE COURANTE DANS TOUTE L’EUROPE.
    PARCE QUE CE N’EST PAS RENTABLE.PARCE QUE C’EST TROP BUDGETIVORE.
    et on ne s’intéresse pas non plus à certaines méthodes qui ont eu des effets sur certains
    enfants par exemple sur certains dyslexiques, notamment celle qui consiste à laisser plus d’espace entre les mots.
    Et cette sorte d’oxygène mis entre les mots leur permet d’avoir plus de capacité de concentration à la lecture.
    UN ESPACE ENTRE DEUX MOTS COMME CECI :
    la maison était si grande et si belle que je voulais vivre dedans.
    Pour certains dyslexiques ça marche. Pas pour tous. Mais il suffit d’essayer.

    on s’est aperçu que pour les enfants qui ont de grosse difficultés de concentration, le yoga adapté à leur âge, leur a permis enfin de pouvoir écouter sans être « agités ».

    De même une méthode célèbre aux USA a mis plus de dix ans à être utilisée en France pour les enfants autistes. Le comédien Francis Perrin a décrit cette méthode dont son fils autiste a bénéficié (en privé – 3000 euros/mois).Aujourd’hui, leur enfant évolue bien .

    Et puis l’enfant porte, parfois, en lui, une histoire familiale LOURDE et alors il serait bon qu’un psychologue écoute l’enfant. Quelquefois les mots manquent tellement à ces enfants, ils sont dans une telle pauvreté verbale, que cet indice permet de savoir quel est le degré de relations parents enfants. Des générations de famille de taiseux font un jour une génération sacrifiée, perdue. L’institution qui a en face d’elle un enfant manquant cruellement de mots, devrait se pencher sur son cas.

    Il y a dans toutes les institutions une « incapacité de fluidité, d’innover » comme si ce que l’on ne connait pas est d’abord suspect. La peur de s’aventurer et surtout de ne pas être dans la rentabilité.
    Ce souci de rentabilité, engendrera des dégâts, dont le coût pour la société sera beaucoup plus cher et plus long que si le problème avait été saisi au départ.

  3. Posté par RealrecognizeReal le

    Quand on voit la proportion d’élèves qui n’a pas la français comme langue maternelle et qui ne le parle pas à la maison : pas étonnant que le niveau général est nivelé vers le bas, que les programmes ne peuvent pas être respectés car tout prend plus de temps dans le processus de communication, et que tout le système soit dépassé par le nombre d’élèves ayant des problèmes d’apprentissage. Ces enfants ne choisissent pas d’atterrir en Suisse dans une classe, mais ce gouvernement n’applique pas le 9 février 2014 non plus.

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