Trump-Merkel : je te déteste moi non plus

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Le président Donald Trump n’a pas mâché ses mots en tweetant que l’Allemagne avait quelques retards dans le paiement de sa cote-part à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) : « Les États-Unis doivent être plus payés pour la défense très puissante et très coûteuse qu’ils fournissent à l’Allemagne. »

Une véritable sommation qui rappelle celle de Margaret Thatcher à l’Union européenne : « Je veux qu’on me rende mon argent » (I want my money back).

Venant justement de la rencontrer pour des échanges qu’il a pourtant indiqués « excellents » – mais jugés « tendus » par d’autres observateurs –, en voudrait-il donc à Angela Merkel de ne cesser, depuis son élection, de mettre en garde le Monde entier contre lui ? Il faut croire…

Ce différent financier serait sans grande conséquence en d’autres temps, mais Martin Schulz, ancien Président du Parlement européen, est devenu à la surprise générale le leader du SPD en vue des élections fédérales allemandes du 24 septembre prochain ; il prend alors une toute autre importance.

Car on assiste outre-Rhin à une « Shulzmania » inattendue qui progresse de sondage en sondage : à 20 % en janvier, le SPD est maintenant crédité de plus de 30 %…

Depuis sa politique si décriée l’année dernière d’ouverture des frontières à l’invasion migratoire – et poursuivie, certes plus discrètement, en 2017 – Angela Merkel doit également faire face à la montée dans les urnes de l’AfD… Il n’est donc pas certain que l’électorat droitier qui la soutient encore apprécie énormément qu’elle se soit ainsi mise à dos le 45e Président des États-Unis !

Et celui-ci sait comment on gagne – ou que l’on fait perdre – une élection !

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Philippe Randa,
Directeur d’EuroLibertés.

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