Entre cabinet noir et pouvoir de l’ombre – Journal du vendredi 24 mars 2017

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Au sommaire de ce journal télévisé du vendredi 24 mars 2017 : 1) Société/ Fake News : Notre “complément d’enquête” ; 2) Economie / Le déficit plus fort que prévu en 2016 ; 3) Proche-Orient / Le martyr des chrétiens de Mhradeh ; 4) International / Résistance afrikaner au pays de Mandela ; 5) L’actualité en bref.

Plein feu sur le cabinet noir de l‘Elysée. Après avoir tourné en rond, François Fillon a décidé lors de son émission politique de désigner ceux qui ont organisé sa “tentative d’assassinat politique” : François Hollande et ses hommes de l’ombre. Une révélation qui secoue une nouvelle fois la présidentielle.

Pas de cabinet noir ! Depuis le Général de Gaulle, les présidents français successifs niaient l’existence d’une cellule secrète oeuvrant dans l’ombre… Pourtant, quand en 2016, dans le livre l’Elysée OFF, Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri accréditent l’existence d’un cabinet noir sous la présidence de François Hollande, personne ne fait un communiqué pour démentir. Après des semaines dans le viseur de la justice, le candidat les Républicains a clairement pointé d’une doigt une machination des pouvoirs politique, médiatique et judiciaire. Tout viendrait du cabinet noir de François Hollande… lequel a considéré ses déclarations indignes. En dénonçant ce pouvoir à l’intérieur du pouvoir, François Fillon a réclamé qu’une enquête soit faite… Une demande passée sous silence pour donner du grain à moudre aux polémiques. Pourtant, il faut dire qu’avec les informations dont disposaient les journalistes sur les déclarations faite à la police de François Fillon, son épouse ou ses enfants, il est impossible de nier que certains oeuvrent pour sa perte. Qui tire les ficelles ? Les accusations sont désormais portées contre le sommet de l’Etat. Le magazine Valeurs Actuelles revient sur l’existence d’un cabinet noir dans son dernier numéro… Les éléments sont accablants. Selon les enquêtes, Jean-Pierre Jouyet le secrétaire général de l’Elysée, copain de promo de l’ENA du président, jouerait le rôle d’informateur et apporterait les différents éléments demandés par François Hollande sur ses ennemis… ou futurs ennemis politiques. On y apprend qu’il n’est probablement pas étranger aux affaires de Nicolas Sarkozy… En 2014, François Hollande laissait échapper au sujet de son prédécesseur à l’Elysée qu’il le surveillait et savait tout ce qu’il faisait… Dans le livre Bienvenue Place Beauvau, tout juste dans les librairies, on lit au sujet des affaires de Sarkozy je cite “que Derrière ces ennuis à répétition qui ciblent les rivaux du président sortant, il est difficile de ne pas voir la patte de Hollande”

On se rappelle d’ailleurs dans ce cadre que Christiane Taubira, alors Garde des Sceaux, avait nié être tenue au courant des avancées de la justice en brandissant des documents devant les journalistes… Des documents qui, contrairement à ce qu’affirmait la Guyanaise, prouvaient le contraire… Tant qu’à prendre les gens pour des truffes, autant y aller à fond…
Bref, si avec Sarkozy, les manoeuvres du pouvoir socialiste sont avérées… Tout porte à croire qu’elles existent également dans les affaires compromettant François Fillon. Au delà des faits reprochés et de leur véracité qui reste à prouver, la rapidité avec laquelle le parquet national financier -dirigé par une proche de Taubira, Eliane Houlette – s’est saisi établit les premiers doutes. D’ailleurs, on se souvient que l’homme de l’ombre, Jean-Pierre Jouyet, est celui qui a présenté Emmanuel Macron à François Hollande… L’ancien banquier Rothschild travaillait en effet avec Jouyet à l’inspection des Finances. A cela s’ajoute évidemment Gaspard Gantzer, le responsable de la communication de l’Elysée. Homme de main de François Hollande et copain de l’ENA d’Emmanuel Macron, Gaspard Gantzer avait été, selon les dires de certains journalistes, aperçu avec Michel Gaillard, le patron du Canard Enchaîné, quelques jours avant les premières révélations dans le palmipède sur l’affaire Fillon… Sans doute une coïncidence… Les documents concernant le Penelope Gate pourraient d’ailleurs émaner du ministre de l’Économie … où Emmanuel Macron a officié… Dans ce cadre, un autre énarque, Thomas Cazenave, aurait servi de messager… pour que le dossier arrive à François Hollande, lequel aurait passé le bébé à Gantzer pour que JE CITE “il en fasse bon usage”. Bref, des méthodes presque mafieuses à des fins politiques. A toute cette organisation, s’ajoute logiquement l’aide des journalistes, plus friands de scoops que d’objectivité comme l’émission politique de jeudi soir l’a encore une fois démontrée…
David Pujadas a mené une partie de l’entretien avec François Fillon de manière accusatoire. Le journaliste de France 2 a choisi ses éléments de langage pour s’adresser au candidat des Républicains. Faisant référence à la société de conseils de François Fillon, Pujadas a répété à plusieurs reprises que de l’argent avait été “empoché”… pour désigner tout simplement les facturations d’une entreprise. L’apothéose de l’émission a été atteinte quand Christine Angot, scribouillarde ex-amante de Doc Gynéco, s’est mise à apostropher François Fillon sur le terrain de la morale. Celle qui racontait dans ses livres comment son concubin rappeur tentait de la sodomiser jour et nuit s’est alors lancée dans une tirade accusatoire rapidement ridicule. Au cas où les téléspectateurs auraient eu encore des doutes, Angot a ensuite lancé à son interlocuteur qu’il ne s’agissait pas d’un débat… aussi aurait-elle pu ajouter qu’elle n’était là que pour vociférer… Après de lourdes et pesantes minutes, le public a fini par se plaindre de la tirade et l’androgyne hystérique a finalement quitté le plateau… indiquant que les journalistes l’avaient invitée pour qu’elle dise à François Fillon ce qu’eux ne peuvent dire… Une conclusion significative !

L’émission en tant que telle a donc été considérablement polluée. Le fond de l’intervention du candidat de la droite est minoré. Comme lors du débat, Fillon aura été en retrait dans la première partie de l’émission où les coups pleuvaient plus que les questions. Le passage consacré à l’économie lui a donné l’occasion de s’exprimer plus objectivement sur son programme. Le candidat est toutefois apparu hésitant sur les questions relatives à l’immigration. Le maire FN d’Hénin Beaumont a rappelé le nombre d’immigrés entrés en France lors du quinquennat Sarkozy… François Fillon a donc rappelé qu’il souhaitait mettre en place des quotas pour réduire l’immigration – ce qu’il considère être une nouveauté – et qu’il fallait également améliorer les conditions de traitement des demandes sur le droit d’asile.

François Fillon a également évoqué le pouvoir d’achat des Français en rappelant qu’il souhaitait augmenter la TVA et baisser les charges sociales. Le candidat les Républicains a également affirmé vouloir mettre tout en oeuvre pour faire baisser le chômage… Face à un professeur militante de Jean-Luc Mélenchon, Fillon est revenu sur l’importance de revoir l’enseignement de l’histoire de France, trop idéologisé selon lui. Il s’agira non pas de l’idéaliser, comme le dénonçait son intervenante, mais de l’apprendre dans son intégralité. Gageons que dans quelques siècles, on écrira la vérité sur le cabinet noir de François Hollande dans les manuels scolaires.

Le bras droit d’Emmanuel Macron soutient le boycott d’Israël. Selon les informations exclusives de Breizh-info, Richard Ferrand, conseiller régional en Bretagne mais surtout secrétaire général du mouvement en Marche a utilisé une partie de sa réserve parlementaire pour l’antenne bretonne de l’association France-Palestine Solidarité… une association oeuvrant pour l’amitié entre les peuples français et palestinien et l’établissement de la paix juste et durable au Proche-Orient, fondée sur la reconnaissance des droits du peuple palestinien. Problème : les méthodes de l’association. En effet, France-Palestine défend le boycott d’Israël… une disposition totalement illégale en France. Malgré les différents jugements, l’association en partie soutenue par le bras droit de Macron poursuit ses actions en faveur du boycott… Pourtant, l’ancien Ministre de l’Economie s’était exprimée sur ces pratiques, considérant qu’il n’y avait pas à revenir sur leur illégalité. Ces positions sont donc étonnantes pour Emmanuel Macron… sauf si le but est d’engager une stratégie électoraliste dans les banlieues, où la cause palestinienne est plutôt porteuse… tout comme le fait de qualifier la colonisation en Algérie de “crime contre l’humanité”…

Il y a toutefois un français qui n’est pas dupe de toutes ses manoeuvres… David Van Hemelryck. Il s’était fait connaître avec son slogan “Hollande Dégage” et alors que son voeu est en passe d’être exaucé, son combat continue… avec le poulain de l’Elysée… Emmanuel Macron. Après avoir traqué le président de la République partout, David Van Hemelryck compte bien se faire entendre et faire le maximum pour dévoiler la face cachée de l’ancien banquier Rothschild.

 

De son côté, Marine le Pen se taille un costume présidentiel en Russie. Pour la première fois, Vladimir Poutine a reçu officiellement la présidente du Front National au Kremlin.  Lors de l’entretien – qui ne figurait dans aucun des agendas – Marine le Pen a rappelé sa volonté de coopérer avec la Russie. La présidente du Front national a affirmé qu’en cas de victoire à la présidentielle, l’une de ses premières tâches consisterait à remettre en cause les sanctions prises à l’égard de la Russie depuis le conflit ukrainien.

Vladimir Poutine s’est dit ravi de la rencontre, considérant que Marine Le Pen était un partenaire à part entière dont le courant politique prenait de plus en plus d’ampleur en France. Vladimir Poutine a également expliqué qu’il se réservait le droit de communiquer avec les différents candidats à la présidentielle française, tout en assurant que la Russie ne voulait pas influencer la campagne présidentielle… comme pour répondre aux attaques à venir. Rappelons que, peu de temps après l’élection de Donald Trump, des voix démocrates s’étaient élevées pour dénoncer l’hypothétique action de la Russie dans la campagne américaine.

Marine Le Pen a également pris part aux travaux de la commission des affaires étrangères de la Douma sur la lutte contre le terrorisme. La présidente du Front National a, à cette occasion, félicité la Russie pour son action en Syrie.

 

 

 

1) Société/ Fake News : Notre “complément d’enquête”

Les Fake News : les “fausses informations”, arme de la presse mainstream ! Depuis l’élection de Donald Trump, le terme est entré dans le langage médiatique afin de décrédibiliser les informations diffusées. Les dénonciateurs ne sont pourtant pas les derniers à les utiliser. Thibault Bastide

 

Les Fake News, outil de la désinformation ! Ce terme, lancé par le président américain, Donald Trump pour dénoncer de fausses informations, a envahi la France.  Depuis, l’expression est utilisé à toutes les sauces et en particulier par la presse mainstream, entendre la presse publique et/ou subventionnée. Un terme souvent utilisé pour dénoncer les quelques coquilles de la presse de réinformation ou des internautes sur les réseaux sociaux… et pourtant la presse mainstream n’est pas avare d’erreurs voire de bobards. En effet, des médias tels que BFM TV, LCI ou encore médiapart ne sont pas les derniers pour relayer des informations erronées récupérées à la volée sur le fil d’actualité de l’Agence France Presse.  D’ailleurs, à l’occasion d’une interview sur Europe 1, la présidente du Front National n’avait pas hésité à utiliser l’expression Fake News pour interrompre son interlocuteur.

 

Même si les erreurs sont humaines et possibles, les exemples de fausses informations divulguées par les médias mainstream sont nombreux. Le plus connu reste l’annonce du décès de Martin Bouygues en 2015.

 

Une information relayée par son propre groupe sans aucune vérification… car dorénavant la presse mainstream s’apparente davantage à une course contre la montre qu’à la recherche d’une information pertinente et vraie voire d’une analyse intelligible.

Autre exemple, l’annonce du placement en garde à vue de Pénélope Fillon le 1er mars alors que François Fillon venait d’annuler sa visite au Salon de l’Agriculture. Une fausse information diffusée sur Twitter par un journaliste de Médiapart.

Enfin, mercredi, lors de l’attentat de Londres, le journaliste de France Télévision, Loïc de la Mornais, reprenait une information de la chaîne britannique Channel 4 affirmant l’identité du terroriste.

 

Malheureusement pour le journaliste, l’individu dont il est question se trouve actuellement en détention. Et pourtant… malgré ces nombreuses bourdes, 8 médias français, dont BFM TV, l’AFP et France Télévision ont décidé de collaborer avec Facebook pour supprimer la présence des Fake News… mais uniquement sur le réseau social.

 

2) Economie / Le déficit plus fort que prévu en 2016

La fin de mandat de François Hollande sera décidément pathétique. Après le score catastrophique de la balance commerciale, les chiffres du chômage mauvais malgré les trucages, le déficit public est plus mauvais que prévu pour 2016…

Et un chiffre économique, pourtant stratégique, mauvais en plus. Le déficit public, c’est à dire le poids de la dette de l’Etat rapporté au produit intérieur brut est plus élevé que prévu et annoncé par le gouvernement pendant pourtant toute l’année 2016… Là où Manuel Valls et Emmanuel Macron, du temps ou ils étaient respectivement Premier ministre et ministre de l’Economie nous assuraient que leurs efforts pour faire reculer le déficit public allaient porter leurs fruits en 2016, en nous promettant 3,3 % de déficit, finalement, c’est un taux de 3,4 % qui sort du chapeau..

Dans le même temps, la dette publique a donc continué à gonfler, elle représente désormais 96 % du produit intérieur brut de la France pour un année. Pire encore, l’iNSEE, l’institut national des statistiques et des études économiques qui a publié ce chiffre ce matin a aussi corrigé rétroactivement les déficits des années 2014 et 2015. Au lieu de 3,8 % de déficit en 2014, l’INSEE mesure désormais un taux de 3,9 %, et au lieu de 3,5 % en 2015, l’INSEE compte 3,6 %. Cela signifie bien entendu que la comptabilité publique, la manière dont le gouvernement aux affaires tient les comptes, n’est pas sincère… Le budget de l’Etat, depuis plusieurs années, anticipe des recettes, gonfle des recettes, minimise ou cache des dépenses.

Si l’on ajoute les fausses prévisions de croissance, la croissance réelle mesurée par l’INSEE étant de seulement 1,1 % en 2016, contre les 1,5 % prévus et promis par le gouvernement, le tableau est complet. Il y a de quoi sérieusement inquiéter ceux qui briguent et espèrent conquérir le fauteuil de François Hollande : tout montre que le budget 2017 a été odieusement bricolé afin de donner l’illusion d’une fin de mandat vertueuse, puisqu’il prétend pouvoir faire passer le déficit sous la barre des 3 %, à 2,9 %.  

Si vous voulez parier à coup sûr avec des amis sur le déficit prévisionnel pour 2017… tel qu’il sera annoncé probablement en juillet par le futur gouvernement qui ne manquera pas de réaliser un audit comptable, même si c’est un gouvernement de gauche… Vous pouvez sans risquer tabler sur un déficit de 3,3 voire 3,4 %. Un maquillage du déficit public prévisionnel de cette ampleur n’aurait rien d’étonnant quand on voit tous les écarts comptables révélés par l’INSEE. D’ailleurs, la prévision de croissance pour 2017 aussi… a bien entendu été artificiellement gonflée.

 

3) Proche-Orient / Le martyr des chrétiens de Mhradeh

Les chrétiens de Mhradeh en Syrie assiégés par les djihadistes ! L’Etat islamique contraint les familles à se réfugier dans les montagnes. Dans le même temps, à Mossoul en Irak, au moins 400 000 civils sont pris entre deux feux.

 

“Mhradeh est encerclée. Il n’y a plus d’électricité. La situation change tout le temps” ! Voilà ce que rapporte Aziz, un jeune de 22 ans qui a pu quitter la ville, majoritairement chrétienne, pour mettre sa famille en lieu sûr. Le lieu sûr, ce sont les montagnes situées à l’ouest. Sur place, les femmes, les enfants et les personnes âgées souffrent du froid. Selon Aziz, la situation est alarmante, les djihadistes n’ont jamais été aussi proches. Mardi, la ville de Saouran est tombée, laissant la voie libre aux djihadistes pour envahir les localités au sud de Mhradeh. La route pour rejoindre la ville est maintenant coupée. Les hommes en âge de se battre se sont regroupés pour faire face aux combattants islamistes. Ils doivent tenir en attendant les renforts de l’armée syrienne. Outre l’aide de l’appui aérien, le commandement a en effet prévu l’envoi de troupes d’élites. Les combats ont déjà faits 75 victimes. Le directeur national de l’Aide à l’Eglise en Détresse, Marc Fromager, nous explique l’action de son association auprès de ces populations.

 

Au même moment, en Irak, 400 000 habitants de Mossoul sont pris entre deux feux. Le centre de la ville, dernier grand bastion tenu par l’Etat islamique, est encerclé par les troupes de l’armée irakienne. Les civiles pris au piège sont privés de nourriture, d’électricité ou de carburant. Pire encore, ils servent de bouclier aux djihadistes. Ces derniers n’hésitent pas à rassembler plusieurs famille pour ensuite se servirent du toit de leur maison comme poste de tir. Les morts s’entassent et il n’y a aucun endroit pour les enterrer. De leur côté, les soldats irakiens sont perpétuellement sous la menace d’être enlevés. Cette semaine, un officier et 8 de ses hommes ont disparu.

 

4) International / Résistance afrikaner au pays de Mandela

Et direction l’Afrique du Sud à présent, un des pays les plus dangereux du continent africain !

Vingt-six ans après la fin de l’apartheid, les afrikaners y sont victimes de vexations par la majorité noir. Ayant un accès limité à l’emploi à cause de la discrimination dite “positive”, certains sont relégués dans des bidonvilles quand d’autres choisissent tout simplement de vivre en autarcie !

 

“Les blancs sont trop payés”,  “il y a trop de blancs dans l’équipe de rugby”, “les blancs sont encore aux commandes de l’économie”… Autant d’éléments de langage que l’on entend couramment à propos de la nation dite “arc-en-ciel”… Et pourtant la situation des afrikaners n’est pas vraiment enviable au pays de Nelson Mandela. Victimes des vexations systématiques de la nouvelle élite noire au pouvoir, les blancs descendant des pionniers boers, qui ont bâtit le pays, sont aujourd’hui  10 % à vivre sous le seuil de pauvreté. Nombreux sont ceux qui vivent dans des bidonvilles…

 

En cause donc la discrimination dite « positive », une discrimination contre les blancs poussée à son paroxysme et qui ne profite clairement pas à une économie désastreuse connaissant un taux de chômage de près de  30 %. Pour les afrikaners il devient très difficile d’être embauché…

 

Depuis la fin de l’apartheid en 1994, les afrikaners n’ont pas seulement perdu le pouvoir, ils sont bien souvent devenus les hommes à abattre dans un pays qu’ils ont construit de leurs propres mains. De 20 % en 1960, les Afrikaners sont passés à 13 % en 1994 et ne sont aujourd’hui plus que 9 %. Fatalité ou épreuve du destin, certains héritiers des pionniers boers ont choisi de créer leur propre ville : Orania dans la province du Cap-Nord. Un choix motivé notamment par la question démographique.

 

Pour les habitants de cette petite ville, il s’agit avant tout de vivre entre personnes d’une même communauté. Pour eux, pas de complexe devant les caméras.

 

En revanche dans cette ville-enclave, pas question pour autant de revenir à l’apartheid, il s’agit simplement de vivre séparément des autres communautés.

 

Et pour vivre séparément, Orania a choisi d’avoir ses propres règles, son propre drapeau mais aussi sa propre monnaie : les oras. Une monnaie qui leur permet de s’assurer leur souveraineté ethnique et territoriale.

 

Pour le maire de la ville Harry Theron même son de cloche : pas d’animosité contre les noirs mais une volonté farouche de développement séparé.

 

Avec une croissance de population de 10 % annuel, Orania attire les afrikaners et un comité culturel dont fait parti le maire, traite de la régulation des arrivées.

La ville qui était peuplée de seulement 40 familles en 1990 compte aujourd’hui plus de 1000 habitants. Le premier homme de la ville assume son projet : créer un Volkstaat c’est-à-dire une entité territoriale autonome linguistique, culturelle et raciale. Perçu par ses habitants et certains nationalistes blancs comme une véritable Terre Promise, Orania n’accepte cependant pas tout le monde, comme l’indique non sans un certain humour le premier homme de la ville.

 

Orania, une initiative qui fonctionne donc et préfigure peut être une partition ethnique à terme d’éléments du pays et plus généralement une volonté d’émancipation des communautés Afrikaners. Et peut être, qui sait, un tel modèle sera suivit, un jour, sur le continent européen…

 

5) L’actualité en bref

Terrorisme islamique ! Mohamed R. inculpé ! L’individu tunisien de 39 ans, résidant en France et arrêté jeudi après avoir tenté de foncer sur des piétons à Anvers, en Belgique, a été placé en détention provisoire.  Il a été inculpé pour “tentative d’assassinat à caractère terroriste, tentative de coups et blessures à caractère terroriste et infraction à la législation sur les armes”. Du côté de l’attentat de Londres, une nouvelle victime est à dénombrer ce qui porte le total à 4, plus l’assaillant. Quant aux trois jeunes Français blessés pendant l’attaque, ils devraient revenir en France au cours du weekend. Leurs camarades de Concarneau sont eux déjà rentrés ! En outre, deux nouvelles arrestations ont été effectuées dans le cadre de l’enquête.

***

Algérie, Egypte, Liban, Maroc et Tunisie… 20 % des jeunes ressortissants de ces pays souhaitent émigrer. Selon l’étude du Centre des affaires internationales de Barcelone, ce chiffre atteint même les 53 % dans le cas de la Tunisie. 6 ans après les printemps arabes et leurs belles promesses, “la principale motivation qui pousse ces jeunes à vouloir partir est, une fois de plus économique : trouver un emploi digne et de meilleures conditions de vie”.

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Christiane Taubira, VRP du pouvoir à Kourou ! Actuellement en Guyane, l’ancien Garde des Sceaux s’est rendu jeudi auprès d’une partie des manifestants qui bloquent tout le département  

depuis le début de la semaine. Ils réclament une lutte efficace contre la délinquance et l’augmentation des salaires. Christian Taubira a proposé son aide aux élus locaux pour tenter de résoudre le conflit. Une visite qui n’a visiblement rien arrangé. Des violences ont éclaté quelques heures après à Cayenne sur des barrages sauvages où se sont produit des rackets.

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Le maire de Bollène relaxé ! Marie-Claude Bompard, qui dirige cette commune du Vaucluse d’un peu plus de 13 000 habitants, avait refusé de marier deux lesbiennes en 2013 pour des raisons de “conscience”. L’association LGBT d’extrême gauche “Mousse” avait alors décidé de porter l’affaire devant l’appareil judiciaire. Mieux qu’une simple relaxe, Marie-Claude Bompard a obtenu 3 000 € de l’association pour “procédure abusive”.

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Comme chaque vendredi, vous pouvez vous procurer le quotidien “Présent” de fin de semaine. A la Une : Le Drian rejoint Macron ; le CSA s’attaque à Jean-Pierre Pernaud et le choix de Donald Trump du juge Gorsuch, défenseur de la vie, pour entrer à la Cour suprême.

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