Voile et émancipation

Cenator : Nouvelle prouesse de la Radio suisse romande, qui a trouvé une sociologue capable de démontrer que le voile islamique peut être un facteur d’émancipation.

A retenir tout de même son observation que l’interdiction du voile peut se révéler contre-productive (du moins dans un pays où le communautarisme est déjà très fort comme la France) : des filles qui ne portaient pas le voile se sont mises à le porter (par défi dirions-nous, par solidarité dit-elle).

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Emission « Tribu », 21 mars 2017

Voile et féminisme

La question du voile divise les féministes comme elle divise la gauche. Le voile est-il forcément une atteinte à lʹémancipation de la femme et le symbole dʹoppression patriarcale ? Nous en discutons avec Hanane Karimi, sociologue, féministe et musulmane.

https://www.rts.ch/play/radio/tribu/audio/voile-et-feminisme?id=8441787

10 commentaires

  1. Posté par Julie Rochat le

    A la RSR/TSR il ne sera passe pas un jour sans qu’on ait droit à un sujet ou une émission sur l’islam, les pauvres migrants et autres. Bref, à nous infliger leur propagande toxique ! Dire qu’on en a ras la casquette est peu dire…. Du coup je zappe sur Option Musique ou Swiss Pop pour ne plus agresser mes tympans et me bouffer les nerfs à écouter toutes ces conneries.

  2. Posté par Claire le

    Les musulmanes qui portent le voile en occident obéissent principalement à deux motivations.
    Il y a celles qui habitent les quartiers « sensibles » (doux euphémisme!) où elles n’ont pas le choix si elles ne veulent pas se faire traiter de putes et finir en viol collectif dans les caves. A la limite, on peut compatir avec celles-là.
    Et il y a toutes les autres, qui portent le voile comme étendard djihadiste de l’islam conquérant.
    Dans tous les cas, les gouvernants auraient dû interdire cette pratique dégradante pour la femme dès le début, c’est-à-dire dès les années 80 en France, au lieu de tergiverser comme l’a fait Jospin avec le voile à l’école (89).
    La plupart des gens en ont marre de croiser ces voilées diverses et variées (du hidjab au tchador) mais il est bien tard maintenant pour faire quoi que ce soit.
    Résultat c’est notre liberté de ne pas être blessés par leur vue qui est remise en cause. Beau résultat pour des pseudo-démocraties. Nous sombrons de plus en plus dans la soumission à une civilisation archaïque qui n’a rien à voir avec la nôtre. Dans notre moyen-âge, les troubadours chantaient les louanges de leurs dames…

  3. Posté par monde-tombé-sur-la-tête le

    Tout ca est très bien, que les femme musulmanes s’émancipent autant qu’elles le souhaitent en portant le voile – c’est leur problème- mais qu’elles le fassent chez elles – nous, cela nous ne regarde absolument pas, et il est temps que la TSR cesse d’abuser de l’argent du contribuable pour nous gaver de cette propagande – qui nous est totalement étrangère et indésirable.

  4. Posté par bonardo le

    En Suisse pas de voile ,ce n`est pas dans nos coutumes ,pas contentes Mesdames ,alors retournez chez vous ,un point c`est tout.

  5. Posté par Cenator le

    Dans les endroits majoritairement musulmans (quartiers sensibles), les femmes qui ne portent pas le voile sont traitées de putes, molestées, insultées. Voilà la raison pour laquelle elles portent le voile. En Tunisie, lorsque la répression islamiste a commencé (femmes lacérées au visage si elles ne portaient pas le voile), le résultat a été qu’en l’espace de quelques semaines toutes les femmes se sont voilées !
    Hanane Karimi a la chance de vivre dans un pays, un quartier où elle est libre de s’habiller comme elle veut. Son cas n’est pas représentatif. En proclamant urbi et orbi qu’elle porte le voile librement, elle fait le jeu de ceux qui veulent l’imposer et favorise cette forme d’oppression.

  6. Posté par Elsa le

    Je ne supporte pas de voir les mégères voilées ici en Suisse, dans mon pays. Est-ce une faute de refuser ce symbole complètement rétrograde et contre-productif par rapport à notre société et nos codes culturels et sociaux. Que ces musulmans se tirent si cela ne leur convient pas: ils peuvent très bien émigrer vers des pays musulmans. Par ailleurs, il est indispensable de freiner et donner un coup d’arrêt à l’immigration de musulmans en Suisse: quand ils seront encore plus nombreux ils tenteront de changer radicalement notre Etat et d’en faire un Etat islamique, et même les musulmans soi-disant « modérés » se rallieront à la cause de l’islam! Que ce soit dit: pas de cela chez nous!

  7. Posté par Bussy le

    Qu’apporte l’islam de positif aux sociétés occidentales ?
    Pas grand-chose malheureusement, par contre beaucoup de négatif entre autres une régression au moyen-âge, donc une des questions qu’on pourrait aussi se poser est : dans ces conditions, est-ce intelligent d’afficher publiquement et de manière très voyante son appartenance à l’islam ?

  8. Posté par kitty le

    La plupart des jeunes filles ne le portaient pas avant 2.014. Sauf les vieilles femmes. Maintenant c’est général. Avec l’arrivée de tous ces clandestins qui arrivent des pays musulmans, elles se sentent pousser des ailes. Tous ces gens se sentent en pays conquis. Le port du voile est aussi une provocation. Je pense.

  9. Posté par Yolande C.H. le

    Pourquoi le DIA-logue est sans issue avec un musulman?
    Cette sociologue musulmane ne représente qu’elle-même: elle invoque sa liberté, son émancipation, sa liberté; elle décide seule de son choix. Elle confie que le voile lui a permis de « se libérer  » de ses parents » (qui la contraignaient à quoi? On n’en sait rien). Par ailleurs, quand elle dit « nous », elle désigne les musulmans et personne d’autre.
    Ceci est une position complétement à l’opposé de ces états de droit constitués par l’ensemble des membres de la communauté citoyenne. L’individu peut vivre dans cette liberté parce que c’est une volonté, une adhésion commune à des prescriptions décidées et avalisées par l’ensemble (droit de vote).
    Celle musulmane n’a pas la liberté de choisir et de décider ni de modifier les préceptes religieux, elle a juste le droit de s’y soumettre: de plus, interdiction de dénoncer son adhésion et obligation de la transmettre à sa descendance. C’est cette « liberté-là » qu’elle défend et non celle de l’état de droit tel que les occidentaux l’ont conçu.

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